Wunderkind

Tapuscrit 148, 2024

Au pied d’une falaise du sud de l’Angleterre, au milieu du jour, un petit groupe d’adolescents se met à évoquer Noah, mort dans des circonstances tragiques, sans doute ici même, dans un passé récent.
L’un après l’autre s’engage dans un dialogue mutilé, à sens unique : cette forme de rituel cathartique qui consiste à parler à celui qui n’est plus là pour entendre.

Il paraît que toute chose tire sa vie d’une autre.

« Noah, tu étais un doux rêveur encore plein d’illusions, plein d’innocence.
Un adolescent sans histoire, aux cheveux et à la peau dorés.
Je pense que tu devais être le seul blond aux yeux verts de tout
le lycée. Tu te passais tout le temps la main dans les cheveux,
qui te retombaient tout le temps devant les yeux. Tu surgissais
parfois de nulle part comme une apparition. Et parfois tu
redisparaissais aussi vite, comme une vision. »

 

REVUE DE PRESSE

hottellotheatre, Véronique Hotte, le 3 août 2021 :  « Une pièce douce-amère sur les dérives existentielles de jeunes gens pour lesquels les promesses de l’avenir ne signifient plus rien avant même d’advenir, allant jusqu’à arrêter net d’un coup fatal leur destin de petits génies Wunderkind en puissance – lot qui revient à tout être à l’orée de sa vie. »

 

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