Qualification : concepteur
Maurice Fouilhé
Maurice Fouilhé a commencé à travaillé pour le théâtre aux côtés de Jacques Nichet et Marie Nicolas. Parallèlement, il a développé des « fidélités créatives » avec différentes compagnies dont la Compagnie EXIT (Hélène Soulié) et la Compagnie des Hommes (Didier Ruiz). Il travaille également à des projets d’éclairage architectural et urbain (muséographie, ouvrages d’art, quartiers, bâtis) et s’attache à proposer des illuminations en accord avec l’environnement et le développement durable.
Nini Bélanger
Elle nomme son approche hyperréalisme, car ses mises en scène sont motivées par la quête d’un jeu sans artifice, d’une vérité des lieux puisque certains spectacles de Nini Bélanger sont in situ, et d’une authenticité des propos du texte et de la rencontre avec le spectateur. À sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, elle fonde la compagnie Projet MÛ, avec laquelle elle réalise des œuvres percutantes, pour les adultes et la jeunesse, en employant un mode de création par cycles : le Cycle de la perte pour Beauté, chaleur et mort (2011) et Vipérine (présentée au CNA en 2013) ; le Cycle de l’adresse, dont fait partie Petite Sorcière.
Sidney Ali Mehelleb
Après une formation d’acteur au Studio Théâtre d’Asnières et plusieurs années de travail au sein de la compagnie de celle-ci, Sidney travaille avec plusieurs metteurs en scène à travers toute la France. En parallèle, il commence à écrire pour la scène. Sa première pièce Babacar ou l’Antilope reçoit l’Aide à La Création du Centre National du Théâtre en novembre 2013. Il met en scène le spectacle en janvier 2017 au Théâtre 13 Seine Paris et le jouera en tournée.
Grâce à cette pièce, Le Centre National des Écritures du Spectacle – La Chartreuse Villeneuve Lez Avignon lui propose une résidence. Split voit le jour, une histoire d’amitié (entre deux basketteurs ayant réellement existé) brisée par le nationalisme montant en Ex-Yougoslavie. Grâce à Babacar ou l’Antilope toujours, Sidney devient auteur en résidence à La Nacelle Aubergenville, alors sous la direction de Eudes Labrusse.
Il y écrit une pièce «pour piscine» Le Saut de l’ange qui sera mis en scène par Aurélie Van Den Daele (directrice artistique du DEUG DOEN GROUP).
Avec le DEUG DOEN GROUP, Sidney joue, écrit et participe à la dramaturgie de la création Métamorphoses d’après Ovide et Ted Hugues. La collaboration avec Aurélie Van Den Daele continue lorsqu’elle lui commande une pièce. Ce projet s’appellera Soldat.E Inconnu.E. Pour le Théâtre, Sidney a écrit également Icham, Quatre par trois, Swing Ring, Maestra d’après Le Maître et Marguerite de M. Boulgakov.
Et pour le cinéma, De vrais p’tits moineaux (court métrage) et Portraits (long métrage).
Chaque année, Sidney mène des ateliers de transmission autour de l’écriture théâtrale, des ateliers de création et de jeu avec des enfants ou des adultes amateurs. Ces projets le conduisent à écrire pour le groupe qui participe à ces ateliers. L’objectif est de se mettre au coeur du processus de création, d’inspirations qui conduit au jeu, à l’écriture et à la créativité.
En tant qu’acteur, il joue d’abord pour la Compagnie Jean-Louis Martin Barbaz travaillant sous la direction de Chantal Deruaz, Patrick Simon, Hervé Van Der Meulen, Yveline Hamon et Jean-Marc Hoolbecq. Il travaille ensuite avec Valérie Castel Jordy, Adrien Béal et Laurent Pelly. Il travaille avec le DEUG DOEN GROUP, et joue dans Angels in America et dans L’Absence de guerre de David Hare. Il joue également sous la direction de Matthieu Dandreau, pour le projet Dionysos, et sous la direction de Pascal Neyron pour un cabaret au Bal Blomet.
Il a mis en scène Dis camion ! de Claire Barrabes, Big shoot de Koffi Kwahulé, Les pirates rescapés et Le Ventre et la Pendule, et Babacar ou l’Antilope.
Maj : 21/09/21
Sébastien David
Né à Montréal, Sébastien David est auteur, metteur en scène et directeur artistique de La Bataille. Publié chez Leméac Éditeur, il a écrit T’es où Gaudreault précédé de Ta yeule Kathleen, Les morb(y)des, Les haut-parleurs (Prix Louise-LaHaye 2018 et Prix du meilleur auteur au Festival Primeurs en Allemagne) et aussi Dimanche napalm (Prix du Gouverneur général en théâtre 2017) et Une fille en or. Il est aussi membre du conseil d’administration du Festival du Jamais Lu et fait partie du corps professoral de l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe, en plus d’enseigner régulièrement à l’École nationale de théâtre du Canada, dont il est diplômé en interprétation (2006).
©Julie Artacho
Maj 1/09/22
Solène Paré
Après avoir complété un baccalauréat en Études théâtrales à l’Université du Québec à Montréal (où elle s’intéresse aux œuvres hybrides contemporaines), Solène Paré entreprend des études en mise en scène à l’École nationale de théâtre du Canada afin d’expérimenter les chocs que peuvent provoquer les arts plastiques au théâtre. Tout au long de son parcours, elle touche autant à l’écriture scénique (LA CLOCHE DE VERRE d’après Sylvia Plath, UV) qu’à la mise en scène de textes contemporains (QUARTETT de Heiner Müller, VISAGE DE FEU de Marius Von Mayenburg). Elle s’intéresse aux procédés d’écriture scénique à partir de matériaux non dramatiques et au courant post-dramatique. Les gender studies nourrissent sa démarche de metteuse en scène. Solène Paré a travaillé à titre de codirectrice artistique du Jamais Lu en 2018. Elle planche présentement sur un projet unissant théâtre et cinéma d’animation, produit par Fantôme, compagnie de création qu’elle a cofondé en 2017. En 2018, la jeune metteuse en scène présentera une sortie de résidence dans le cadre du OFFTA en plus de participer au Séminaire en Avignon donné par la dramaturge Eva-Maria Bertschy.
Thomas Quillardet
Après une formation de comédien et plusieurs assistanats, Thomas Quillardet se consacre à la mise en scène depuis 2004. Il a notamment créé au sein du collectif Jakart, Le Frigo et Loretta Strong, un diptyque de Copi, grâce à la bourse Villa Médicis hors les murs en 2007. S’ensuivent Villégiature, d’après Carlo Goldoni, mis en scène en collaboration avec Jeanne Candel en 2010, Les Autonautes de la Cosmoroute d’après Julio Cortazar et Carol Dunlop en 2012, et récemment L’Histoire du Rock par Raphaèle Bouchard et Nus Féroces et Anthropophages mis en scène avec Marcio Abreu et Pierre Pradinas en 2014. En 2016 il crée Montagne à La scène nationale de Gap et au Japon, puis Où les coeurs s’éprennent à la Scène Nationale de Saint-Nazaire. En 2016, il est artiste associé à la Scène Nationale de Saint-Nazaire, et depuis 2017 il est artiste associé à la Scène Nationale de Cherbourg et en résidence au Théâtre de Chelles. En 2017, il crée Tristesse et joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues au Festival d’Avignon.
Véronique Côté
Véronique Côté est comédienne, autrice et metteure en scène. Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2002, elle a joué dans près d’une trentaine de productions théâtrales et a été dirigée notamment par Édith Patenaude, Wajdi Mouawad, Frédéric Dubois et Steve Gagnon. À titre de metteuse en scène, elle a dirigé également les pièces Faire l’amour, Scalpée et Venir au monde d’Anne-Marie Olivier. Ses pièces pour enfants Flots, Tout ce qui brille voit et Les choses berçantes, dont elle signe également les mises en scène, ont eu un magnifique rayonnement au Québec et en France. Comme autrice, elle co-écrit, avec Steve Gagnon, le recueil Chaque automne j’ai envie de mourir, publié dans la collection Hamac. Elle publie sa pièce Tout ce qui tombe – finaliste aux Prix du Gouverneur général en 2013 – aux Éditions Leméac, et chez Nouveau Projet (Atelier 10), elle publie La vie habitable, les collectifs S’appartenir(e) et La fête sauvage, ainsi que les articles Îles (trois) et La consigne lumineuse. Véronique signe également des chroniques dans le Devoir ainsi qu’à la radio, sur la chaîne ICI Première.
Jean-Baptiste Tur
Jean-Baptiste Tur est acteur, metteur en scène, auteur et réalisateur. Il s’est formé au conservatoire d’art dramatique de Béziers puis dans celui du 6ème arrondissement de Paris, avant d’entrer à l’École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin dirigée par Anton Kouznetsov. Il est titulaire d’une licence de philosophie et d’histoire de l’art. Comédien, il travaille sous la direction de Jean-Claude Fall, Stéphanie Loïk, Anton Kouznetsov, Pierre Pradinas, Paul Golub, Thomas Quillardet, Hovnathan Avedikian, Jessica Dalle. Il écrit et met en scène plusieurs spectacles d’abord au sein du Collectif Zavtra : La Courtine 1917-Une saison rouge (2013) Il était une fois un pauvre enfant (2015).
Puis il cof-onde avec son frère Gabriel Tur en 2015 le Grand Cerf Bleu (associé au CDN de Nancy puis au CDN de Limoges), implanté à Béziers dans l’Hérault. Il créé en 2016 Non c’est pas ça ! Treplev variation (Prix du public au Festival Impatience 2016), Jusqu’ici tout va bien en 2018, Robins en 2021 ainsi que Les oiseaux meurent facilement dans cette chambre, d’après Yukio Mishima en 2022.
Il collabore d’autre part avec l’autrice et actrice Anna Bouguereau / Compagnie 89 et met en scène Joie (Avignon 2019) et Le Boxeur Invisible (création janvier 2022).
MAJ 07/02/2024