Qualification : Équipe artistique
Victor Roy
Ébéniste de formation, Victor Roy commence ensuite à travailler comme technicien de théâtre au sein de différentes structures genevoises.
En 2009, il commence une collaboration avec la Cie Greffe de Cindy Van Acker pour laquelle il effectue les conceptions et réalisations scénographiques.
Son travail a progressivement pris une direction plus artistique avec des mandats d’éclairagiste et de scénographe. Il collabore avec les chorégraphes et metteurs en scène La Ribot, Marco Berrettini, Maya Bösch, Yuval Rozman, Marie- Caroline Hominal et Mathieu Bertholet. L’envie de créer ses propres projets le conduit à fonder en 2017 la compagnie Trans avec le musicien et performeur Samuel Pajand pour pouvoir développer des performances et des installations.
Il est scénographe sur l’ensemble des projets de la quadrilogie de Yuval Rozman.
Maj 14/06/22
Gaspard Pinta
Architecte diplômé de l’Ecole Nationale Supérieur d’Architecture de Paris Belleville, il suit l’enseignement d’Henri Ciriani, puis travaille pour des agences d’architecture. De 2010 à 2013, il est chargé de production au bureau d’études du Théâtre du Châtelet. Pendant onze ans, il est le scénographe de la Compagnie du Veilleur (direction artistique Matthieu Roy) pour qui il conçoit les décors de onze productions.
Il travaille également avec les metteurs en scène Baptiste Aman, Jonathan Châtel, Pauline Bayle, Stéphane Ghislain Roussel, Xavier Legasa, Serge Hamon, Laurent Charpentier et le collectif Nightshot. Associé à Eva Helft, il est également le scénographe des expositions Napoléon Stratège, en 2018 au Musée de l’Armée à l’Hôtel des Invalides, Ajap 2018 en 2019 à la Cité de l’Architecture de Paris, James Tissot, l’ambigu moderne, au Musée d’Orsay en 2020, et des espaces permanentes du département moderne du musée de l’Armée Gaspard Pinta est lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2016, prix européen de la jeune création architecturale et paysagère, décerné par le Ministère Français de la Culture.
Maj 1/06/22
Sylvain Darrifourcq
Percussionniste, improvisateur et compositeur, Sylvain Darrifourcq (né en 1979) fait son apprentissage en tant que percussionniste classique. Il opte tardivement pour la batterie, découvre le rock puis le jazz et les musiques improvisées. Figure reconnue de cette nouvelle génération d’improvisateur·rice·s curieuse des frontières, il est un musicien très demandé. Il a collaboré avec de nombreuses personnalités françaises, européennes et américaines (Joëlle Léandre, Michel Portal, Tony Malaby, Andrea Parkins…).
Il a collaboré avec de nombreuses personnalités françaises européennes et américaines telles Joëlle Léandre, Tony Malaby, Michel Portal, Louis Sclavis, Marc Ducret, Andrea Parkins, Aksoh S, Kit Downes…
En 2009, il obtient une « Victoire du Jazz » avec le Émile Parisien Quartet, dont il a été le batteur pendant plus de 10 ans.
Au fil des rencontres humaines et musicales, son attirance vers les formes actuelles de la création se précise et le pousse à créer son propre festival en compagnie de la chanteuse / contrebassiste Elise Dabrowski : le DA festival.
Passionné par les questions de temporalité, d’espace et de rupture en musique, il crée aujourd’hui un langage très personnel, construit autour des notions de « poly-vitesse » et de « physiqualité ». Ses recherches l’amènent à collaborer avec des chorégraphes/ danseur·se·s, vidéastes et scénographes. En 2019 il créé FIXIN, entre performance et installation numérique, pour musicien·ne augmenté.
Outre ses propres projets MILESDAVISQUINTET!, IN LOVE WITH et TENDIMITE, il travaille de façon étroite avec le compositeur Guillaume Hermen dont il crée régulièrement les oeuvres (LE PANTIN, DANS L’ENTRE avec l’orchestre philarmonique de Radio France, dirigé par Pierre André Valade).
Maj 09/05/22
Roberto Negro
Turinois, Roberto Negro grandi à Kinhasa. Il devient pianiste et compositeur et fait ses classes de jazz à Chambéry puis à Paris.
Cheville ouvrière du collectif orléanais Tricollectif depuis 2011, Roberto se nourrit du croisement et de la rencontre : le théâtre (Cie Les Veilleurs), la voix (Élise Caron, Xavier Machault), son appétence aussi bien pour les concerts en petites formes (en duo avec Théo Ceccaldi ou Émile Parisien) que pour les spectacles plus transversaux (Loving Suite pour Birdy So, Celui qui transporte des œufs ne se bagarre pas).
Habitée par une dimension visuelle et narrative, portée par un lyrisme où pointent ses origines italiennes, sa musique absorbe la presque totalité des matériaux musicaux pour la fondre dans un discours sensible où se côtoient malice et exigence artistique. Roberto est élu Victoires du Jazz 2018 dans la catégorie « Album sensation de l’année » pour son trio Dadada et « Coup de Coeur » de l’académie Charles Cros en 2017.
Il crée en 2018 son premier projet en solo, Kings and Bastards, accompagné d’une création visuelle d’Alessandro Vuillermin et d’un album paru sur le label CamJazz.
En 2020 Roberto Negro sort Papier Ciseau, son deuxième opus sur Label Bleu, où son travail de compositeur franchit un pas supplémentaire en direction de l’outil électronique.
Maj 09/05/22
Maëlle Dequiedt
Maëlle Dequiedt, avec sa compagnie La Phenomena, crée des formes entre théâtre, musique, film et performance, souvent nourries par son expérience du territoire. Elle se dédie également aux nouvelles écritures dramatiques, collaborant notamment avec les auteur·rice·s Marcos Caramés-Blanco, Penda Diouf, Claudine Galéa, Frédéric Vossier.
Maëlle Dequiedt se forme en mise en scène à l’école du Théâtre National de Strasbourg dont elle sort diplômée en 2016 . Elle y crée Penthésilée de Heinrich von Kleist, Au bois de Claudine Galea et collabore notamment avec les metteur·se·s en scène Thom Luz et Séverine Chavrier. À partir de septembre 2017 avec sa compagnie la Phenomena, elle est lauréate du dispositif CLUSTER initié par le bureau de production Prémisses, elle est alors artiste associée pour trois saisons au Théâtre de la Cité Internationale, où elle présente Trust-karaoké panoramique d’après Falk Richter, Pupilla de Frédéric Vossier et I Wish I Was (création collective, octobre 2020).
À l’opéra, elle est metteuse en scène en résidence à l’Académie de l’Opéra National de Paris en 2016-17, pour laquelle elle crée Shakespeare-Fragments nocturnes. Elle crée à l’Opéra de Lille, Les Noces, Variations, d’après les Noces de Figaro de Mozart en mars 2020. En 2023, elle créera « A brief draft of human desires », une création originale avec les chanteur.euse·s de l’opéra studio de l’Opera Ballet Vlandereen à Gand.
À partir de 2018, sa compagnie la Phenomena mène une résidence longue de territoire dans le Nord – à Denain puis Douchy-les-Mines – soutenue par le pôle européen de création Valenciennes-Amiens et la région Hauts-de-France, elle intervient ponctuellement pour des ateliers de pratique et de formation notamment auprès de lycéens au CDN d’Orléans, pour le programme Éducation et proximité du TNS, auprès des chefs de choeur de l’Opéra de Lille et des chanteurs du studio de l’Opéra national du Rhin. Elle intervient régulièrement à l’ENSATT.
En 2021-22, elle met en scène Gorgée d’eau de Penda Diouf, à l’invitation de la Colline, du TNS, de la Comédie de Reims et du Grand T. En juin 2022, elle mettra en scène les élèves comédien·ne·s de la promotion 2019-2022 de l’ESAD à partir d’un travail collectif autour de la Stratégie du choc de Naomi Klein.
©Alexis Vettorretti
Maj 13/03/22
Etienne Jaumet
Etienne Jaumet commence sa carrière de musicien dans les années 90 avec Flop et toute l’équipe des Disques Bien et le groupe Married Monk. Mais c’est en devenant « l’homme The John Cage Project Revisited avec Etienne Jaumet 5 aux synthés analogiques » de Zombie Zombie qu’il se révèle.
Avec Cosmic Neman (également batteur de Herman Dune), Zombie Zombie sort deux albums influencés autant par le krautrock experimental des années 70s que l’avant-garde newyorkaise à la Suicide et enchaine des dizaines de concerts dans le monde ; Rough Trade nomme leur « A Land for Renegades » disque de l’année.
Le premier album solo d’Etienne, « Night Music », (Versatile 2009), est mixé par Carl Craig et apporte à Etienne la consécration. Etienne a déjà mis en transe des dizaines de scènes européennes de Cork à Riga. Depuis « Night Music », Etienne a enregistré, joué ou remixé en solo ou avec Zombie Zombie, Emmanuelle Parrenin, Richard Pinhas, Turzi, The Big Cruch Theory, Alan Howarth, Sonny Simmons, Versatile Noise Troopers (Gilb’R, I:Cube, Joakim & Etienne Jaumet), Danton Eeprom, Ilhan Ersahin, François and The Atlas Mountains, Luke Abbott, Discodeine, ARP, Man & Man, Yuksek, …
Maj 9/02/22
Jean-Baptiste Tur
Jean-Baptiste Tur s’est formé au conservatoire d’art dramatique de Béziers puis dans celui du 6ème arrondissement de Paris, avant d’entrer à l’École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin dirigée par Anton Kouznetsov. Comédien, il travaille sous la direction de Jean-Claude Fall, Stéphanie Loïk, Anton Kouznetsov, Pierre Pradinas, Paul Golub, Thomas Quillardet, Hovnatan Avedikian. Il fait partie en 2013 de la troupe permanente du Théâtre de l’Union CDN du Limousin. Il met en scène plusieurs spectacles au sein du Collectif Zavtra : La Courtine 1917-Une saison rouge (co-production Théâtre de l’Union – CDN Limousin), Il était une fois un pauvre enfant (co-production Théâtre de l’Union, Théâtre Jean Lurçat – scène nationale d’Aubusson, Théâtre du Cloître – scène conventionnée de Bellac, Centre Culturel Municipal Jean Gagnant – Limoges) . Il crée Non c’est pas ça ! (Treplev variation) avec le Collectif Le Grand Cerf Bleu dans lequel il est également comédien (Prix du public au Festival Impatience 2016). Il crée Jusqu’ici tout va bien en 2018 avec le Collectif Le Grand Cerf Bleu.
Jean-Gabriel Vallot
Il a débuté au théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie de Vincennes et a fait sa formation en assistant plusieurs éclairagistes : Dominique Fortin, Patrick Quédoc, Sylvie Garot, Éric Soyer, Pierre Peyronnet. Dernièrement, il a réalisé les éclairages pour Joël Pommerat (Cercles Fictions, Ma Chambre Froide), Jack Souvant (Origins), David Geselson (Les lettres non écrites) Delphine Sénard (Petites Graines), Pierre Longuenesse (Le but de Roberto Carlos), Jérémie Scheidler (Layla), Christine Berg (Le mal court, Antigone), Justine Simonot (Delta Charlie Delta) et Sulayman Al Bassam (UR).
Elisabeth Cerqueira
Elisabeth Cerqueira s’est formée à la Chambre syndicale de la haute couture parisienne, à l’AICP école internationale de coupe de paris et à l’ATEC école de costumes de théâtre. Elle a partagé les aventures théâtrales des metteurs en scène tels que Ariane Mouchkine, Bartabas, Daniel Jeanneteau, Didier Bezace, Michel Didym, Emmanuel Demarcy Motta, Awat, Joel Pommerat, Cervantes, Philippe Adrien… Julie Bérès et les Chiens de Navarre pour qui elle crée les costumes. Elle collabore avec le DEUG DOEN GROUPE depuis Métamorphoses, sur Angels in America puis sur L’absence de Guerre et Glovie. Parallèlement, elle suit des formations en broderie, en teinture, en création textile.
Julien Dubuc
Après deux années au Grim Edif où il obtient un BTS de régisseur lumière, Julien Dubuc intègre le département Réalisation lumière de l’ENSATT dont il sort diplômé en 2011. Il débute son travail de créateur lumière à Lyon avec Catherine Hargreaves, Julie Tarnat, Charly Marty, Antonella Amirante, Matthias Langhoff (dans le cadre de fin de cursus de l’ENSATT) mais aussi à Agen avec le Théâtre du Jour et la compagnie Pierre Debauche (Alan Boone / Vincent Poirier).
Plus récemment, il collabore avec Vincent Delerm, Kery James, Jean-Pierre Baro, Carole Thibaut, Jean-Claude Cotillard, Bertrand Bossard, Clémence Labatut, Jane Piot et Yannik Landrein. Il conçoit aussi la lumière et la vidéo des spectacles d’Aurélie Van Den Daele et du DEUG DOEN GROUP, depuis le début du travail.
Il s’investit régulièrement en tant que vidéaste sur ces projets. Il développe en parallèle des objets vidéos dont le projet évolutif (ailleurs) 00 et réalise MAD, vidéo de 7 minutes présentée en 2015 au Anciennes Cuisines (Ville- Evrard). Il a créé sa première installation plastique et vidéo Hado dans le cadre de la 8e édition de Chemins d’art en Armagnac. En 2011, il co-fonde le collectif INVIVO dont il est artiste membre. Ce collectif lui permet d’expérimenter et de réaliser des formes hybrides, entre théâtre, art immersif et technologie. C’est aujourd’hui aux croisements de la vidéo, de la lumière, de la scénographie et des arts numériques qu’il entrevoit sa pratique d’artiste.