Eugen Jebeleanu

Eugen Jebeleanu est un metteur en scène et réalisateur roumain.

Il met en scène des fables qui traitent de questions de société, de sujets politiques et sociaux, afin d’interroger les notions de normes sociales, d’identité et de liberté. De fait, sa démarche artistique est de donner voix à des individus anonymes, des non-héros qui n’appartiennent pas à la majorité et qui n’adhèrent pas à la « culture dominante », construisant un théâtre ouvert aux voix minoritaires, à ce qui est en marge, aux révoltes contre des systèmes qui oppriment nos initiatives afin d’affirmer notre liberté d’expression.

En 2010, il fonde en Roumanie, avec Yann Verburgh, Compania 28. Au sein de cette compagnie, entre 2010 et 2015, il met en scène et écrit plusieurs spectacles, parmi lesquels : dontcrybaby (traduit en allemand et publié aux Editions Theater der Zeit en 2015), RETOX – la Roumanie est un pays occidental photocopié (texte sélectionné dans le Palmarès 2014 d’Eurodram, réseau européen de traduction théâtrale), Elle est un bon garçon. En 2015, il est invité par le Théâtre Gong de Sibiu, en Roumanie, pour créer Alice de Yann Verburgh. Depuis 2016, il est associé au Théâtre National de Sibiu où il met en scène Le 20 novembre de Lars Nören, Familles (son dernier texte) et Vue du pont d’Arthur Miller.

En 2017, il met en scène en Allemagne Le Bouc de R.W. Fassbinder au Théâtre National de Stuttgart et en France Ogres de Y. Verburgh (production Cie des Ogres).

En 2018, il met en scène Digital Natives de Y. Verburgh à la Comédie de Valence-CDN, Feminin d’Elise Wilk au Théâtre de la Jeunesse de Piatra Neamt en Roumanie et La vie sur la Place Roosevelt de Dea Loher au Wilhelma Theater de Stuttgart en Allemagne.

En 2019 il met en scène Itinéraires (un jour le monde changera) de Y. Verburgh, (co-production Cie des Ogres et Arcub-Bucarest), spectacle pour lequel il est récompensé en Roumanie par le Prix UNITER de la Meilleure mise en scène. Cette même année, il fait ses premiers pas au cinéma à la réalisation, avec le long-métrage, Poppy Field (Icon Productions), projet lauréat de l’aide à la production du CNC, en Roumanie, sélectionné dans plus de 40 festivals de films dans le monde et pour lequel il reçoit huit prix internationaux dont celui de la meilleure mise en scène au Festival International de Films de Cluj.

En 2020, il met en scène son premier spectacle d’opéra, I was looking at the ceiling and then i saw the sky de John Adams,  produit par l’Opéra national de Lyon, et met en scène Rémission de Yann Verburgh, dans le cadre du projet Portraits de vie de la Comédie de Caen. En 2021, il met en scène Katzelmacher. S’il n’y avait pas l’amour dans tout ça d’après R.W. Fassbinder, au Théâtre Allemand de Timisoara. Ses créations sont programmées dans des nombreux festivals en Roumanie, en Pologne, au Danemark, en Allemagne et en Moldavie.

En France ses créations sont programmées à Théâtre Ouvert, au Tinel de la Chartreuse, au Théâtre de Vanves, au CDN de Caen, au CDN de Béthune, au CDN de Valence, à la Maison de la Culture d’Amiens, au Théâtre Gallia de Saintes, au Théâtre Joliette à Marseille… Il collabore également avec le Théâtre de la Ville pour les Chantiers d’Europe et avec le Festival Actoral.

 

©Alex Stefan

Maj 26/04/22

Dorcy Rugamba

Jules Sagot

Né en 1989, il est diplômé de l’École Supérieure de Théâtre Bordeaux Aquitaine en 2013.
À l’école, il multiplie les expériences de plateau : Yvonne, princesse de Bourgogne de Gombrovicz dans une mise en scène de Hugues de La Salle en 2007 ou encore Les acteurs de bonne foi de Marivaux avec Bruno Wacrenier en 2011.

En 2014 il travaille Machine Feydeau (montage) avec Y-J Collin et Tristan avec Éric Vigner qu’il retrouve en 2015 pour L’Illusion comique de Corneille.

En parallèle de ses incursions dans le milieu professionnel, il poursuit ses explorations avec de jeunes équipes : entre autres avec Projet Molière du Groupe Apache mis en scène par Sif El Islam (2015) et Relaps de Julian Blight présenté à Lilas en scène en mars 2016.

Par ailleurs, il s’occupe de ses propres projets qu’il écrit et met en scène : Méduse par le collectif Bâtards Dorés à la Manufacture Atlantique en 2015 ou Spartoï du groupe Apache qui sera créé en 2017.

Hors du théâtre, il tourne pour la télévision et le cinéma. En 2013, il joue dans Tu seras un homme de Benoît Cohen et est, pour l’occasion, pré-nominé pour le césar du meilleur espoir masculin 2014.

Emmanuelle Lafon 

Emmanuelle Lafon est comédienne.

Elle met aussi en scène et écrit au sein de projets collectifs au long cours comme L’encyclopédie de la parole, souvent présente au Festival d’Automne, ou le Collectif F71, lauréat du prix du jury de la première édition du Festival Impatiences .

Elle s’ouvre à la transmission auprès de jeunes acteurs et artistes, au sein de l’école du TNB, de la Salle Blanche, des Beaux-Arts de Nîmes

Sa formation a lieu au CNSAD, autour de Catherine Hiegel, Klaus Michael Grüber, Michel Piccoli et Philippe Garrel. Depuis, elle joue en France et à l’international avec Bérangère Jannelle, Emilie Rousset, Thibaud Croisy, Joris Lacoste, Vincent Thomasset, Jean-Yves Jouannais, Julia Vidit, Daniel Jeanneteau, Célie Pauthe, Bruno Bayen, Jean-Baptiste Sastre, Bernard Sobel, Aurélia Guillet, Madeleine Louarn, Lucie Berelowitsch et Vladimir Pankov, Frédéric Fisbach et Oriza Hirata…

A l’image (cinéma et arts visuels), elle tourne avec Louise Hémon, Jean-Charles Massera, Thierry Fournier, Mercedes Azpilicueta, Patricia Mazuy, Bénédicte Brunet, Marie Vermillard, Denise Chalem.

Elle affectionne les rencontres avec auteurs et autrices dramatiques, mais aussi, sensible aux rapports entre texte et partition, entre parole, son et musique, avec des artistes écrivant dans les champs de la création sonore, de la danse ou des arts plastiques.

MAJ 30/01/24

Annabel Vergne

Annabel Vergne est née à Angoulême en 1972. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1995, elle collabore comme scénographe à des spectacles de théâtre et de danse, particulièrement avec les metteurs en scène Jean Boillot, Célia Houdart, Clyde Chabot, Romain Bonnin, Isabelle Ronayette, Vincent Ecrepont, Patricia Allio & Eléonore Weber, Sonia Ristic et auprès des chorégraphes Marie-Jo Faggianelli, Jean-Christophe Boclé, Hervé Robbe, Julika Mayer, Benoît Lachambre, Su-Feh Lee.

Depuis 2011, elle accompagne comme scénographe et costumière le metteur en scène Gilbert Désveaux pour Tokyo Bar de Tennessee Williams, puis pour La maison et le zoo d’Edward Albee, tous deux présentés au CDN de Montpellier en 2012 et 2014. Pour la danse, elle collabore actuellement avec la chorégraphe Françoise Tartinville sur ses dernières pièces : Emulsion Cobalt (2014) et Inversions polaires (2016).

Parallèlement à la scénographie, elle développe des projets artistiques personnels. En résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris (2000), elle réalise Un film de 8 minutes 30, recherche sur la notion d’habitation, diffusé au Palais de Tokyo (Paris), au Lieu Unique (Nantes), au Nacka Konsthall (Suède). Elle s’intéresse à la constitution des images à travers l’écriture et la parole. Elle organise avec l’artiste Olivier Bardin la série des Jeudis, huit propositions pour créer une image (Paris, 2000) puis l’exposition I want to see you, I want to talk to you in person (Ecole des Beaux-Arts de Nimes, 2001).

En 2006, elle cofonde avec Carole Perdereau, interprète et chorégraphe, l’association lisa layn, structure de production et de diffusion de projets artistiques polymorphes. Son premier projet arbres ciel colline d’après des textes de Rémy Zaugg, a été coproduit par le festival Entre cour et jardins et le Consortium de Dijon – département nouvelles scènes, et a été présenté à Dijon (2007), au FRAC – Ile de France / Le Plateau (2008), au Théâtre de la Cité Internationale – Paris dans le cadre des Week-ends à la Cité et lors du festival Plastique Danse Flore à Versailles (2009).

Pour la Nuit des musées 2009, elle crée un dispositif lumineux éphémère dans le Musée Zadkine à Paris. Cette proposition poursuit ses recherches sur les conditions de perception et les variations entre voir et percevoir. En 2015, en résidence au Parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville, elle développe ses nouvelles recherches sur les pierres et la miniature. Cette résidence a abouti à un atelier-promenade et une exposition de pierres-paysages dans le kiosque créé par Olivier Vadrot dans le Parc Ermenonville.

Annabel Vergne enseigne la scénographie depuis 2006 à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

Gerard Watkins

Gerard Watkins was born in London in 1965. He grew up in Norway, in the USA and has been living in France since 1974. He wrote his first song in 1980 and his first play in 1981. He studied acting at the cours Florent and at the CNSAD. Since he has been working alternatively as actor playwrite, director, translator, and musician. He has worked in the theatre with Véronique Bellegarde, Julie Beres, Jean-Claude Buchard, Elizabeth Chailloux, Michel Didym, André Engel, Frederic Fisbach, Marc François, Daniel Jeanneteau, Philipe Lanton, Jean-Louis Martinelli, Lars Noren, Claude Régy, Yann Ritsema, Bernard Sobel, Viviane Theophilides, Jean-Pierre Vincent and Guillaume Vincent. In the movies with Julie Lopez Curval, Jérome Salle, Yann Samuel, Julian Schnabel, Hugo Santiago, et Peter Watkins. He has directed his theatre company since 1994 the Perdita Ensemble and has directed all of his plays. La Capitale Secrète, Suivez-Moi, Dans la Forêt Lointaine, Icône, La Tour, Identité, Lost (Replay), Je ne me Souviens Plus Très Bien, Scenes de Violences Conjugales. He is nominee for the Villa Medicis Hors les murs for a project on Europe, which he completed with the Erac scool of acting Europia / fable géo-poétique performed in Avignon in 2013 and at Marseille cultural capital 2013. He has been awarded Grand Prix de Littérature Dramatique 2010 for his play Identity. And has been nominee for Best French Playwrite for his play on domestic violence “Scenes de Violences Conjugales”.

François-Xavier Rouyer

Né en 1985, François-Xavier Rouyer poursuit parallèlement des études de cinéma (Master à Paris III) et de théâtre (Master de mise en scène à la Manufacture). Il écrit et met en scène pour le théâtre : Spécimen (ed les Cygnes), Nuit et réalise des courts-métrages.
En Juin 2014, il présente une adaptation de L’Ève Future au Théâtre de Vidy-Lausanne (Burn Out 1). Il crée ensuite Hôtel City, oeuvre composite entre le cinéma, le théâtre et l’installation plastique, réunissant 50 comédiens issus de la Manufacture, présentée au festival NEW-NOW d’Amsterdam et au Centre d’Art Contemporain de la Chaux-de-fonds en 2016.
Il écrit et met en scène Menlo Park suite à un stage de sept semaines avec les élèves de l’ENSAD de Montpellier où il intervient régulièrement ; il y présente d’ailleurs ensuite POUR UNE MINE D’OR écrit pour la promotion 2018.
Sa dernière pièce, Protocole fantôme, co-écrite avec Stéphane Bouquet, sera prochainement traduite en tchèque et jouée à Prague en mai 2017.

Jennie-Anne Walker

Jennie-Anne Walker a complété sa formation en théâtre au CEGEP de Saint-Hyacinthe au Canada.
Elle s’est illustrée sur plusieurs scènes montréalaises. Elle a joué Les fourberies de Scapin au théâtre Denise-Pelletier et Unity 1918 mis en scène par Claude Poissant à Espace GO à Montréal, puis dans Billy l’éclopé et dans La fausse malade, entre autres.
À la télévision, elle tourne dans Le gendre idéal, 3600 secondes d’extase, Les bobos sur les ondes canadiennes, et pour la France où elle habite depuis quelques années, Lolicats et Hero Corp saisons 3, 4 et 5.
Elle fait beaucoup d’improvisation avec la LNI au Québec et l’équipe Hero Corp pour la France.