Constance Larrieu

Comédienne, metteuse en scène et violoniste, formée à l’ERAC, elle fait partie du collectif artistique de la Comédie de Reims de 2009 à 2012. Elle joue sous la direction de Ludovic Lagarde, Guillaume Vincent, Simon Delétang, Jonathan Michel, Emilie Rousset, Jean-Philippe Vidal, Sylvain Maurice, Didier Girauldon et Jean de Pange. Elle met en scène Manque de Sarah Kane, Canons de Patrick Bouvet avec Richard Dubelski, ainsi que les opéras Platée et Les Indes galantes de Rameau. En 2014, elle tourne dans Un film événement, long-métrage de César Vayssié. Depuis 2015, elle est l’interprète de La Fonction de l’orgasme, qu’elle crée avec Didier Girauldon et Jonathan Michel.

Cyril Gueï

Cyril Gueï est un acteur de théâtre et de cinéma. Il étudie au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 1997 pour une période de trois ans. Il travaille successivement avec Peter Brook, Irina Brook, Krzysztof Warlikowski, Hubert Koundé, etc. En 2005, sa carrière se dirige vers le cinéma avec Brice de Nice de James Huth, L’Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol (2006), L’autre de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard (2008), Ligne de front de Jean-Christophe Klotz (2009), Gibier d’élevage de Rithy Panh (2011), Grigris de Mahamat Saleh Haroun, sélectionné au festival de Cannes 2013. En 2012, il prend la casquette de réalisateur pour tourner deux courts-métrages, Reste avec moi et Demain est un autre jour, dans lesquels Roda Fawaz tient les rôles principaux. Depuis, il a joué dans plusieurs comédies comme Les Reines du ring de Jean-Marc Rudnicki, Les Francis de Fabrice Begotti, Joséphine s’arrondit de Marilou Berry, Tamara d’Alexandre Castagnetti sorti en octobre 2016. En 2014, il entame la réalisation de son premier long-métrage Détour aux Sources en collaboration avec Roda Fawaz. Il joue aussi dans plusieurs séries télévisées et téléfilms. Il commence une carrière internationale en intégrant le casting de NW réalisé par Saul Dibb (2016). Cette même année, il effectue un retour au théâtre : Il faut beaucoup aimer les hommes de Marie Darrieussecq mise en scène par les DAS PLATEAU au Théâtre Ouvert, Neige d’Orhan Pamuk mise en scène par Blandine Savetier au TNS et Iliade version d’Alessandro Baricco mise en scène par Luca Giacomoni au Théâtre Paris-Villette.

Cyril Metzger

Originaire de Suisse, Cyril Metzger intègre en 2014 la classe préprofessionnelle du Conservatoire de Fribourg, sous la direction de Yann Pugin. L’année suivante, il entre à l’Ecole du Nord (2015-2018), où il travaille notamment avec Flore Lefebvre des Noëttes, Cécile Garcia Fogel, Jean-Pierre Garnier, Gilles Defacque, Christophe Rauck, Frédéric Fisbach, Guillaume Lévêque, Alain Françon, Natalia et Genadi Nazarov, Thomas Quillardet, Guillaume Vincent, Marcus Borja et Jérôme Correas.
En 2017, il joue en Suisse, dans le cadre des Envolées à l’Ecole des Teintureries à Lausanne. En 2018-2019, il joue dans Love me tender de Raymond Carver créé aux Bouffes du Nord par Guillaume Vincent.

Grégoire Durrande

Diplômé de l’ENSATT en réalisation sonore, il participe à différents projets d’école, dirigés par Matthias Langhoff, Simon Deletang et Arpàd Schilling.

A partir de 2012, il créé les bandes sons de différents spectacles (Lambda de la Cie Moebius, Les Accapareurs m.e.s. Clément Carabédian / Histoire de Vies m.e.s. Isabelle Lombard / Les inquiets et les brutes m.e.s. Olivier Martinaud / Pharmakos m.e.s Jonathan Moussali, Les Bâtisseurs d’Empire m.e.s. Vincent Ecrepont / Babacar ou l’Antilope m.e.s Sidney Ali Mehelleb).

Il collabore régulièrement avec le DEUG DOEN GROUP pour lequel il élabore les bandes sons des spectacles Angels in America et Métamorphoses, L’Absence de guerre et Glovie. Il propose également des installations e créations musicales personnelles (Mix’Cuisine, CharlieBeat-Box avec Charles Robert) et conseille et réalise des dispositifs sonores sur mesure (Monodisco de Philippe Ménard, Loop Machine de Julien Barathay). Il travaille également en tant que régisseur son de tournée pour le théâtre, la musique et la danse (Où j’ai laissé mon âme m.e.s. François Duval / Parfois jerêve que je vois du collectif INVIVO /Ah Q! de Tao Yu / Radio Manie avec Guy-Loup Boisneau / Threads composition de Roque Rivas, Je suis un pur produit de ce siècle de Lise Cassaza).

Aujourd’hui, Grégoire Durrande poursuit son travail de créateur sonore dans différents projets personnels et collaborations artistiques et participe au fonctionnement et aux créations du collectif INVIVO.

Édith Patenaude

Finissante du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2006, Édith Patenaude s’est aussitôt lancé dans la création, dirigeant et jouant dans Tape à la Caserne Dalhousie, puis co-créant Les Arbres, à Premier Acte. Avec Les Écornifleuses, dont elle assure la direction artistique, elle participe à Cinq filles avec la même robe, puis écrit et joue dans Barbe bleue et la maison dans la forêt s’est allumée. Elle assure la mise en scène de leur troisième production, L’absence de guerre, pour lequel elle remporte le Prix de la mise en scène des Arts et de la Culture de Québec. Elle joue aussi régulièrement, en plus de signer la mise en scène d’Ils étaient tous mes fils au Conservatoire d’art dramatique de Québec. En parallèle, elle assure aussi la direction artistique du Jamais Lu Québec de 2012 à 2015. En 2015, elle est à la barre de sa propre création, Le monde sera meilleur, au Théâtre Périscope. Elle s’attelle également à l’adaptation et la mise en scène du roman-culte 1984 de Georges Orwell, pour laquelle elle recevra une double nomination à la mise en scène aux Prix de la critique à Montréal et Québec. À Québec, elle sera d’ailleurs battue par elle-même puisque le Prix sera attribué à sa mise en scène de Mes enfants n’ont pas peur du noir. En 2018, elle signe la mise en scène d’Oslo de J.T. Rogers au Théâtre Jean-Duceppe.

Geoffrey Dahm

Geoffrey Dahm est né en 1991 à Avignon. Formé aux Cours Florent ainsi qu’au CFA des comédiens à Asnières (ESCA) il signe, en 2012 sa première mise de scène de L’Éveil du Printemps de F. Wedekind. Par la suite il travaille en tant qu’acteur avec Nicolas Briançon (Roméo et Juliette), Ema Drouin (À Quoi rêve Peter?, Le garçon qui veillait), Jean-Louis Martin Barbaz (Mariages), Hervé van der Meulen (Une dernière soirée de carnaval, Beaucoup de bruit pour rien), Yann Reuzeau (De l’ambition), Frédéric Andrau (Intégral dans ma peau), Mani Soleymanlou (Trois), Anthony Thibault (La loi de la gravité), Mathieu Touzé (Un garçon d’Italie) ainsi qu’Alain Batis (Rêve de printemps). Il met en espace les lectures de Recracher/ Vomir de Marilyn Mattei et du Principe d’Archimède de Josep Maria Miro i Coromina. En 2014 il est sélectionné et participe à l’atelier Ier Acte initié par Stanislas Nordey au Théâtre National de la Colline. En 2015 il travaille sous la direction de Jean-François Sivadier au Festival d’Automne, pour les Talents Adami dans Portrait de famille, puis au festival IN d’Avignon pour Paroles d’acteurs. La même année, il participe à un stage à la biennale de Venise auprès de Pascal Rambert. En 2017 après avoir été finaliste du concours d’écriture Matteo Latino par l’EU Collective Plays, son texte R.O.U.G.E  est sélectionné par les EAT pour une lecture/maquette présentée durant la saison 2017_2018 du Théâtre 13 dans une mise en espace de Lucie Brandsma. La même saison son texte Mathilde (ou comment sauver sa peau) est mis en voix au Théâtre 13 par Nelson Rafaell Madel dans le cadre des Mardis Midi après avoir été sélectionné par le comité de lecture tout public des EAT. Par ailleurs, elle est la même année, lauréate du prix Esther 2018 et de l’aide à la création d’ARTCENA.
Parallèlement, il est aussi un membre actif du collectif À mots découverts ainsi que de Jeunes Textes en liberté.

Léna Paugam

Lena Paugam est autrice, metteuse en scène et comédienne. Elle été formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2012), après une Licence de Philosophie à Paris 1 et un Master de recherche en études théâtrales à Paris 3.

Elle est l’autrice d’une thèse de doctorat menée en recherche-création sous la direction de Jean-Loup Rivière et de Thierry Thieu Niang au sein de SACRe / PSL. Elle y explore la notion de Désir dans les dramaturgies contemporaines et dans la pratique théâtrale.

En 2012, elle fonde la compagnie Lyncéus. Artiste associée à La Passerelle, scène nationale de St-Brieuc, elle réalise entre 2013 et 2017, un cycle de huit pièces intitulé « La crise du désir » comprenant notamment Simon d’après Tête d’Or de Paul Claudel, Et dans le regard, la tristesse d’un paysage de nuit d’après Les Yeux bleus cheveux noirs de Marguerite Duras, Détails et Le 20 Novembre de Lars Norén, Les Sidérées d’Antonin Fadinard et Les Cœurs Tétaniques de Sigrid Carré-Lecoindre. Dès 2014, à Binic-étables-sur-mer (22), elle lance également le Lyncéus festival, dédié à la création in situ et aux écritures théâtrales émergentes. En 2015, elle s’associe à d’autres artistes impliqués dans le festival et la Cie Lyncéus devient le Collectif Lyncéus.

Depuis 2017, elle mène ses projets personnels (théâtre, musique, installations) au sein de la Compagnie Alexandre, basée à St-Brieuc dans les Côtes-d’Armor.

En 2018, elle initie un cycle de solos « Portraits de femmes emmurées » avec Hedda de Sigrid Carré Lecoindre, texte inspiré par l’autobiographie d’Hedda Nussbaum. En 2019, avec le chorégraphe Thierry Thieu Niang, elle crée Écho, ou la parole est un miroir muet de Xavier Maurel. Ce spectacle est destiné à être joué en forêt, avec une quinzaine de danseurs amateurs. En 2021, elle réalise De la disparition des larmes avec la poétesse Milène Tournier. Ce cycle se poursuit en 2022 avec Pour un temps sois peu de Laurène Marx

En 2021, Lena Paugam revient aux grands plateaux avec Andromaque, de Jean Racine. puis en 2022, avec Ode maritime, une création musicale mêlant littérature, guitare classique, batterie et sons électro, conçue avec le guitariste Yann Barreaud et le batteur Martin Wangermée à partir de l’oeuvre de Fernando Pessoa.

La Compagnie Alexandre inscrit son activité de création dans l’histoire qu’elle tisse depuis dix ans avec le territoire breton en s’engageant dans le domaine de la formation des professionnel.le.s, du développement qualitatif des pratiques amateur.e.s et de l’initiation à l’art théâtral. Elle mènera cette saison auprès des publics les plus divers, des actions artistiques et culturelles en résonance avec la création et la diffusion de ses spectacles. 

MAJ 15.11.23

 

Lubin Labadie

Nini Bélanger

Elle nomme son approche hyperréalisme, car ses mises en scène sont motivées par la quête d’un jeu sans artifice, d’une vérité des lieux puisque certains spectacles de Nini Bélanger sont in situ, et d’une authenticité des propos du texte et de la rencontre avec le spectateur. À sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, elle fonde la compagnie Projet MÛ, avec laquelle elle réalise des œuvres percutantes, pour les adultes et la jeunesse, en employant un mode de création par cycles : le Cycle de la perte pour Beauté, chaleur et mort (2011) et Vipérine (présentée au CNA en 2013) ; le Cycle de l’adresse, dont fait partie Petite Sorcière.

Fanny Balestro

Fanny Balestro a débuté le violoncelle à l’âge de six ans en région parisienne.
Elle s’est ensuite formée à Paris auprès de Xavier Gagnepain, Pascale Michaca et Romain Garioud et a finalement intégré la Haute École de Musique de Lausanne où elle obtient son Master d’Interprétation en 2015 dans la classe de Patrick Demenga.
Elle se produit aujourd’hui dans des formations aux univers musicaux très variés : orchestres symphoniques, chanson francophone, musique pop-folk ou expérimentale.
Elle se forme également à la danse classique puis contemporaine. Sa recherche de violoncelliste l’amène à aborder le jeu instrumental sous l’angle du geste chorégraphié, et à établir des parallèles entre le travail corporel du danseur et du musicien, (re)mettant son corps de musicienne en résonnance. Ce qui la mène tout naturellement à la création de sa compagnie MUance et de son premier spectacle ITIN-ER(R)ANCE.
Elle se confronte actuellement à l’apprentissage du métier de comédienne au sein de la Formation Professionnelle de la compagnie Vélo Volé à Paris, cet enseignement basé sur la corporalité et un entraînement physique exigeant correspondant en tous points à sa propre recherche artistique.
Elle travaille depuis peu avec la compagnie Tout un Ciel dont la nouvelle création sera jouée en mars 2020 au Théâtre de la Tempête (La Cartoucherie, Paris), s’associera en tant que violoncelliste et danseuse en 2020 à une création d’Annalisa Derossi en Allemagne, et vient de rejoindre la compagnie Bouquet de Chardons pour une reprise de rôle durant le Festival OFF d’Avignon 2019.