Stéphanie Béghain

Stéphanie Béghain a suivi une formation d’actrice à Toulouse et à Paris au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Elle poursuit son apprentissage depuis 20 ans au sein de collectifs, d’institutions et de compagnies de théâtre en pratiquant la tragédie, la danse, l’enseignement. Lectrice et actrice au Théâtre National de la Colline entre 1999 et 2008, elle a été interprète notamment dans les spectacles d’Alain Françon. Elle a crée avec Joris Lacoste 9 lyriques pour actrice et caisse claire et participe à la création de la pièce Purgatoire. Elle a co-réalisé, avec Olivier Nourisson, Hodinos, médailliste anatomanisé à la Villa Gillet à Lyon, puis x=us avec le Collectif B/N.
Elle joue entre 2007 et 2009 dans la compagnie de Gwenaël Morin (Les Justes d’Albert Camus, Lorenzaccio daprès la pièce d’Alfred de Musset). Depuis dix ans, elle réalise des lectures à haute voix avec les patients et soignants d’un hôpital de jour, et participe au collectif Encore heureux… Elle lit régulièrement dans des bibliothèques, librairies, hôpitaux, théâtres, musées, radios, des textes de théâtre ou non. Elle participe à la fabrication du film Salaud d’argent avec le groupe Faulkner au sein de la Coordination des Intermittents et Précaires. Travaille avec Isabelle Gressier et Olivier Derousseau, à la Fonderie au Mans et au Studio Théâtre de Vitry pour la pièce Et la terre se transmet comme la langue, poème de Mahmoud Darwich et une maison. Elle a récemment joué dans Les Aveugles de Maurice Maeterlinck mis en scène par Daniel Jeanneteau.

Marc-Antoine Granier

Après une formation dans le domaine du son, Marc-Antoine Granier se tourne vers la création sonore, la radio et la musique électronique.
Autodidacte du sampling, la musique est d’abord pour lui une affaire de curiosité, de mélanges des genres et d’influences multiples : de la musique concrète jusqu’aux sphères électroniques. Bruits électriques, technos, fréquences sinueuses, mélodies rêveuses, la composition sonore et musicale doit être « personnelle, colorée et inventive ».
Il met son savoir-faire au service de vidéastes, compagnies de danse ou pour des installations sonores. Parallèlement il développe des activités radiophoniques qui vont de la prise de son à la diffusion, où « écriture documentaire » et travail sonore s’entremêlent.
Il collabore et développe son travail avec la compagnie KompleXKapharnaüM depuis 2006.

Thomas Blanchard

Thomas Blanchard est formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 2001) dans la classe de Jacques Lassalle puis celle de Daniel Mesguich.
Il travaille sous la direction de Phillipe Adrien, Jacques Lassalle, Jacques Weber, Christian Colin, Christophe Rauck, Jean-Louis Benoît…

Pensionnaire de la Comédie Française (juin 2006 – juin 2007), Marcel Bozonnet le dirige dans Tartuffe de Molière, Muriel Mayette dans Retour au désert, de Bernard-Marie Koltès, Jacques Lassalle dans Il Campielo, de Carlo Goldoni.

Il quitte la Comédie Française, joue dans Les Provinciales, de Blaise Pascal, mise en scène Bruno Bayen ; Phèdre, de Sénèque, mise en scène Julie Recoing ; Les Retrouvailles d’Arthur Adamov, mise en espace Gabriel Garran ; Cœur ardent d’Ostrovski, mise en scène Christophe Rauck…

Au cinéma, il a tourné, entre autres, avec Noémie Lvovsky : La vie ne me fait pas peur, Bertrand Bonello : Le Pornographe, François Armanet : La bande du Drugstore, Alain Guiraudie : Pas de repos pour les braves, Emmanuel Bourdieu : Les amitiés maléfiques, Mikhaël Hers : Memory Lane, Ulrich Köhler : La maladie du sommeil, Sébastien Betbeder dans 2 Automnes 3 Hivers.
A la télévision il a travaillé notamment avec Claude Chabrol dans Le Fauteuil Hanté.

Eléonore Weber

Eléonore Weber a étudié le droit et la philosophie politique à L’EHESS. Elle occupe un temps un poste d’assistante parlementaire au Sénat avant de se consacrer à l’écriture, à la réalisation, et à la mise en scène.

Pour le théâtre, elle a écrit et mis en scène Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine (Festival d’Avignon, 2007), Tu supposes un coin d’herbe (Festival Mettre en Scène TNB, Rennes, théâtre de la Bastille 2006).

En 2004, elle a mis en scène Je m’appelle Vanessa de Laurent Quinton pour la série de créations Pièces d’identités à La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc, repris au Festival Mettre en Scène la même année.

Elle est aussi l’auteur de Manège (2000-2001), commande de Roland Fichet, et de Décadrages (2003). Ces deux pièces ont été mises en scène par Annie Lucas, la première pour la série de créations Naissances, la seconde pour la série de créations Pièces d’identités. Décadrages a été présenté au Festival Frictions (Centre dramatique national de Dijon) en mai 2004.

Au cinéma, elle a réalisé Night Replay en 2012, pour Arte. Ce film a été présenté dans divers festivals, en France et à l’étranger (Festival du film de Belfort, Festival Hors-Pistes au Centre Pompidou, CPH-DOX à Copenhague, IMDb à Montréal). Après une résidence au centre des écritures cinématographiques du Moulin d’Andé, elle réalise en 2007 Les Hommes sans gravité (moyen-métrage de fiction, production Ecce films), présenté au Festival de Clermont-Ferrand, Festival Hors Pistes au Centre Pompidou et à l’étranger.

En 2005, elle réalise Temps morts (court-métrage de fiction, production Le G.R.E.C. – Groupe de Recherches et d’Essais), qui sera sélectionné au Festival du film de Belfort-Entrevues, au Festival de Vendôme, au Festival Côté Court de Pantin, au Festival international du film de femmes de Créteil et présenté au Centre Georges Pompidou en 2006.
Enfin, elle a réalisé Silence dans le fortin, documentaire tourné en Algérie en 2001-2002 (production Point du Jour).

Elle s’associe avec Patricia Allio en 2008.

Sandrine Lanno

Titulaire d’un troisième cycle universitaire en économie internationale et du développement, Sandrine Lanno se forme parallèlement à ses études au théâtre à l’École Florent et à l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène au CNSAD où elle travaille auprès de Piotr Fomenko, Klaus-Michael Grüber et Alain Françon.

En 1997, elle crée L’Indicible Compagnie et met en scène 7 pièces en un acte et 1 foirade, dramaticules de Samuel Beckett ; Les Charmilles de Jean-Michel Rabeux au Chapiteau du Raj’Ganawak à Saint-Denis ; Matériau Chimère d’après Chimères et autres bestioles de Didier-Georges Gabily au Théâtre de la Bastille ; Plus loin que loin de Zinnie Harris au Théâtre du Rond-Point ; Au loin un oiseau, Vieille terre et Le calmant de Samuel Beckett à la galerie Sabine Puget de Fox-Amphoux; La Thébaïde ou les frères ennemis de Jean Racine au CDN de Montreuil ; The Golden Vanity et autres histoires de marins de Benjamin Britten à l’Opéra de Lyon, au Théâtre de la Croix-Rousse et au Nouveau Théâtre de Montreuil ; Mais n’te promène donc pas toute nue de Feydeau au Théâtre de l’Etoile du Nord ; Shakespeare’s Sonnets avec Mélanie Menu et Theo Hakola et Cannibalisme Tenace d’après En guise de manifeste littéraire d’Aimé Césaire au Théâtre Koltès à Nanterre. Fin 2013, elle crée Perdues dans la lande de Joël Jouanneau avec sept femmes détenues du centre pénitentiaire sud francilien de Réau au théâtre de La Ferme du Buisson. En 2014, elle poursuit son travail en milieu carcéral à Réau et enregistre avec son équipe et 15 personnes détenues Tous ceux qui tombent de Samuel Beckett, l’enregistrement a été diffusée en présence de 80 personnes (personnes détenues et invités extérieurs) le 22 décembre 2014 dans le gymnase du centre pénitentiaire transformé en salle d’écoute pour l’occasion.

Depuis 2006, elle travaille avec Paola Comis, ensemble elles créent Ces bottes sont faites pour marcher et Où nagent les grands-mères?. Aux Nouvelles Subsistances à Lyon et à la MAC de Créteil ; Muable et Incertain à la MAC de Créteil, S’abandonner dit-elle au Festival 30’’30’ à la Manufacture Atlantique de Bordeaux, à La Faïencerie et au Zoukak Theater de Beyrouth (2014).
Leur prochain spectacle Si tu n’aimes pas ta vie range ta chambre sera crée au théâtre de l’Echangeur à Bagnolet en mars 2015. Depuis 2010 elle fait partie des metteurs en scène et acteurs associés au projet Binôme crée par Thibault Rossigneux (rencontre expérimentale Art & Sciences).

Aimant explorer théâtre et musique, elle collabore souvent à des mises en scène d’opéra notamment à l’Opéra de Lyon : auprès de François Girard (Le vol de Lindbergh, Les Sept Péchés Capitaux de Weill et Brecht, repris au Edinburgh International Festival, Emilie de Kaija Saariaho, Parsifal de Wagner repris au Met opéra de New-York), Grzegorz Jarzyna (Le Joueur de Prokofiev, L’enfant et les sortilèges de Ravel et Der Zwerg de Zemlinsky), David Marton (Capriccio de Strauss) et Christophe Honoré (Les dialogues des Carmélites de Poulenc).

Elle a également réalisé quatre fictions radiophoniques pour France Culture : Les séquestrés d’Altona de Jean-Paul Sartre, Plus loin que loin, Hiver et Crépuscule de Zinnie Harris.

Parallèlement à la mise en scène, elle dirige des ateliers au CDN de Besançon, au Conservatoire de Lyon et de Grenoble, à l’Opéra de Lyon, au JTN, à l’Université de Nanterre, au Studio de Formation Théâtrale, à l’Ecole Auvray-Nauroy, au cours Florent… et également dans le cadre de résidence, notamment à La Grande Halle de la Villette.

En 2014/2015 elle est artiste compagnon du théâtre de La Faïencerie de Creil.

Mathieu Montanier

Après sa formation à l’École de la Comédie de Saint-Etienne, Mathieu Montanier a travaillé comme comédien, depuis 2000, avec, entre autres, Anatoli Vassiliev (Les Trois Sœurs, en 2000), Frédéric Fisbach (Dors, mon petit enfant en 2001 et Animal en 2005), Renaud Herbin et Julika Mayer ( Les grands poissons mangent les petits, en 2002), Éléonore Weber (Tu supposes un coin d’herb, en 2005 et Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine en 2007), Garance Dor ( Nouvelle vague & rivages, en2008), Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma (Feux en 2008), Allio-Weber (Un inconvénient mineur sur l’échelle des valeurs en 2010), et Hubert Colas (Le livre d’or de Jan, en 2010; Stop, ou tout est bruit pour qui a peur-2012 et Face Au Mur, en 2014).
Il participe aux éditions du festival ActOral à Marseille 2010, 2011, 2012, et 2013 avec Hubert Colas et Isabelle Mouchard.
En 2004, il met en scène Revanche(s), de Kouam Tawa, créé et joué lors d’une tournée à Ouagadougou, Porto Novo, Niamey, Zinder et Agadez, dans le cadre de Pièces d’Identités, projet orchestré par Roland Fichet.

Au Festival d’Avignon 2013, à la carrière de Boulbon, il joue dans Shéda , de, par, et avec Dieudonné Niangouna.
En août 2013, il termine l’écriture de Fossa Felci , son premier roman.
Il participe aux éditions 2013 et 2014 du festival Mantsina-sur-scène à Brazzaville, aux côtés de Laetitia Ajanohun, Marie-Charlotte Biais, et Dieudonné Niangouna.

En 2014, il créé avec Isabelle Mouchard la compagnie TELEGRAM, dont le premier spectacle, « Primo Amore », de Letizia Russo, est créé à Théâtre Ouvert.

Paola Comis

Paola Comis est issue de la promotion 1994 de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Elle est l’un des membres fondateurs du Théâtre des Lucioles, avec lequel, elle joue entre 1995 et 2000 dans Preparadise Sorry Now de Rainer Werner Fassbinder, mise en scène de Pierre Maillet ; Le Poids du monde, un journal de Peter Handke mise en scène de Pierre Maillet et Laurent Javaloyes : Comme ça, texte et mise en scène de Laurent Javaloyes, La Maison des morts de Philippe Minyana mise en scène de Laurent Javaloyes . Ainsi que dans Cabaret lucioles mise en scène du collectif.

En 2000, elle fonde avec Theo Hakola sa Compagnie, Coupes de Colère.
Elle joue dans La Chanson du Zorro andalou de Theo Hakola ,mise en scène par l’auteur et Pierre Maillet, puis collabore et joue dans Une dizaine de morts à partir M. Ondaatje, lecture en musique de Theo Hakola. En 2003, ils recréent ensemble Ellen Foster ( un monologue dont elle signe l’adaptation) d’après le roman de Kaye Gibbons, Depuis 2005, elle collabore avec Sandrine Lanno ; ensemble elles créent Ces bottes sont faites pour marcher (2007), Où nagent les grands-mères? (2009), Muable et Incertain (2012) , S’abandonner, dit -elle (2012), elles vont créer à L’Echangeur – mars 2015 – Si tu n’aimes pas ta vie, range ta chambre.
Par ailleurs, elle a travaillé avec Marc François (Cinna et La mort de Pompée de Pierre Corneille), Bernard Lotti (Don Juan revient de Guerre d’Odon Von Horváth et Quai d’embarquement de R. Viviani), Patrick Haggiag (Le Chant des Chants), Antonia Buresi (Manque de Sarah Kane), Olivier Maltinti (Sonetto per Ninetto d’après Pier Paolo Pasolini).

Elle danse dans Vanno, vengono et Landscape de Nathalie Béasse. En 2004 elle rencontre la chorégraphe Raffaella Giordano avec qui elle travaille toujours : Cuocere il Mondo (2007) et tourne encore dans Quore.

Au cinéma, Elle joue notamment dans Parc d’Arnaud Despallière, L’autre de M. Bernard et P.Trividic, L’Adversaire de Nicole Garcia, Le temps retrouvé de Raoul Ruiz, A mort la mort de Romain Goupil, Paris de Raymond Depardon et MEL’ange de Laurence Côte (Talents Cannes 2003).

Parallèlement, elle dirige aussi des ateliers entres autres à la centrale des femmes à Rennes, en lycée agricole, en cité à Nevers et à Nantes, à l’Université de Nanterre, au studio de Formation Théâtrale à Ivry, au lycée de Salins les Bains (préparation au bac), workshop à Beyrouth dans le cadre des Sydewalks de la Zoukak teater Company, et avec des personnes en déficience mentale, des adolescent aveugles et malentendants.

Lyn Thibault

Lyn Thibault entre à L’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes C en 2004 et sort en 2007. C’est à l’ERAC qu’elle fait la connaissance de Baptiste Amann, Solal Bouloudnine, Victor Lenoble et Olivier Veillon (co-fondateurs de l’Outil) avec qui elle travaille régulièrement.
Depuis la sortie de l’école elle a participé à tous les spectacles de l’IRMAR (institut de recherche menant à rien). Elle a également travaillé comme actrice avec Jean Pierre Vincent, Jean François Peyret, Marc Sussi, David Lescot, Jean Lambert Wild, Bertrand Bossard.
Elle tourne au cinéma dans plusieurs long métrages sous la direction de Alain Resnais, Valérie Donzelli, Agathe et Noelle Giraud, Nathalie Saracco.

Luc Cerutti

Luc Cerutti est diplômé du Conservatoire National Supérieur D’art Dramatique de Bordeaux en 2005. Il y suit également les cours de danse contemporaine. Pour son diplôme de fin d’études, il joue dans Des Tulipes de Noëlle Renaude mis en scène par Jean-Marie Broucaret. Dès lors, il travaille principalement sur des formes contemporaines et fréquente régulièrement l’univers théâtral de Noëlle Renaude.
En 2007, Il est mis en scène par Julie Sermon dans Ceux qui partent à l’aventure de Noëlle Renaude.
En 2008, il est Néron dans Octavie de Sénèque, mis en scène par Romain Blanchard et joue dans Vénus de Lolita Monga mis en scène par Frédéric Maragnani, création au centre dramatique de l’océan indien. En 2009, il joue dans Bord de mer chorégraphie de Daniel Larrieu (Centre Chorégraphique du Havre), dans Madame If reçoit de Philippe Minyana et dans Bon, Saint-Cloud de Noëlle Renaude mis en scène par Crystal Shepherd-Cross et dans La Promenade de Noëlle Renaude mis en voix par Frédéric Maragnani.
En 2010, il joue dans Plage de Virginie Barreteau mis en scène par Frédéric Maragnani et interprète le rôle de Julius dans Le Temps et la Chambre de Botho Strauss mis en scène par Marie-Christine Mazzola En 2011, il joue dans Sous les Arbres de Philippe Minyana, mise en scène Frédéric Maragnani qui se jouera au Théâtre de la Ville et à Théâtre Ouvert, dans Vues d’ici de Noëlle Renaude mise en scène Noëlle Renaude et Frédéric Maragnani (Festival de Blaye) et dans Baroufs de Carlo Goldoni mis en scène par Frédéric Maragnani (TOP).
En 2012, il interprète Marc-Antoine dans une adaptation du Jules César de Shakespeare mise en scène par Marion Lécrivain, et dans Moi, Michèle Mercier 52 ans morte, mis en scène par Crystal Shepherd-Cross.
En 2013, il joue dans le spectacle SÉRIES adapté des poèmes de F. Van Dixhoorn, mis en scène par Laura Bazalgette avec qui il travaille actuellement à l’écriture et à la création de Bedford Park qui se jouera en décembre 2014 à la Manufacture Atlantique à Bordeaux dans le cadre du festival NOVART.
En 2014, Il est Claude Cobain dans la comédie musiculte Airnadette, il interprète Léo dans un moyen-métrage de Gilles Tillet Le Stratagème et travaille à la création de La Mastication des morts de Patrick Kermann mis en scène par Grégory Faive qui se jouera à Grenoble à la rentrée 2015.

Olivia Grandville

Olivia Grandville a été formée à l’École de danse de l’Opéra de Paris, en 1981 intègre le corps de ballet. De 1981-1988, elle traverse le répertoire (Balanchine, Limon, Cunningham…) et participe aux créations (Marin, Bagouet, Wilson…). Elle rejoint en 1989 la Compagnie Dominique Bagouet où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. C’est à cette époque qu’elle commence à s’investir dans la création de ses propres chorégraphies au sein de la compagnie La Spirale de Caroline. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et les correspondances entre verbe et geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médias du spectacle vivant. Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé. Après un premier travail sur des textes de Lewis Caroll, elle co-réalise avec Xavier Marchand en 1993 Le K de E autour de l’œuvre de Kurt Swchitters. Depuis elle a réalisé une vingtaine de projets (Instantané/ provisoire,Il nous faudra quand même un peu d’argent… j’ai fait des économies, Paris-Yerevan, Come out, Comment taire, My space…) tout en poursuivant une carrière d’interprète, notamment avec Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La Levée des conflits).
En 2010 elle crée Une semaine d’art en Avignon, commande du Festival d’Avignon. Dans la continuité d’un travail entamé en 2008 sur les partitions chorégraphiques lettristes, elle crée Le Cabaret discrépant en 2011, reprit notamment en 2013 à la Colline – théâtre national et au Lieu Unique (LU) à Nantes. En octobre 2013 elle est invitée au Festival actoral à Marseille, sur une proposition de Manuel Vallade, et y présente L’invité mystère. En décembre de cette même année, elle adapte au TU-Nantes, scène de recherche et de recherche contemporaine : Roman Photo de Boris Charmatz avec 24 danseurs amateurs nantais.
En février 2014, elle a créé Le grand jeu au TU-Nantes avant de présenter la pièce en mars 2014 à la Ménagerie de verre dans le cadre du Festival Etrange Cargo.