Saison : 2017-2018
La Fusillade sur une plage d’Allemagne (Éd. Tapuscrit)
Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires…
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LA PRESSE EN PARLE
Cela peut paraître très abstrait mais le spectacle ne l’est pas, loin de là, entre la matérialité de la terre, les images de la forêt et la présence presque opaque des comédiens. Christine Friedel, Théâtre du blog
Un pari surprenant, tenu avec rigueur grâce au bel engagement des comédiens entièrement dévolus à leur vision de cauchemar. Véronique Hotte, hottello
La fiction est incertaine ? On s’en réjouit. Ce qui compte est ici l’émergence d’une langue autre, neuve, que Marc Lainé restitue avec un humour salutaire. Joëlle Gayot, Télérama , TT
Une écriture nouvelle en quête d’autres récits, d’autres formes caressant le poil du mystère. Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart
Marc Lainé profite des frontières brouillées entre imaginaire et réalité pour entretenir un climat anxiogène. Cette atmosphère de terreur tient à la performance des cinq comédiens.
Quand leurs visages expriment des rictus sardoniques et leur attitude corporelle un étrange détachement, leurs yeux transpirent l’inquiétude. Vincent Bouquet, Les Echos
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« Jusqu’au silence – le vrai silence, idéal.
La tranquillité effrayante d’une forêt au milieu de nulle part. De l’été – et c’est peut-être ça le plus rageant, non, ce qui cadre le moins avec ce qui va suivre : que le soleil brille à ce point, imperturbable. C’est peut-être ce qui cadre le moins : mourir en plein soleil, se faire tuer au beau milieu de l’été, alors que ceux de son âge prennent d’assaut les plongeoirs des piscines à ciel ouvert pour exécuter des séries de sauts de l’ange terriblement précis. »
— Extrait de « La Fusillade sur une plage d’Allemagne » de Simon Diard (Éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert, page 30)
mise en scène et scénographie Marc Lainé
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut
avec Ulysse Bosshard, Cécile Fišera, Jonathan Genet, Mathieu Genet, Olivier Werner
La Fusillade sur une plage d’Allemagne
Cinq personnes sont réunies autour d’une fosse, creusée dans une clairière. Elles n’expliquent pas les raisons de leur présence mais se lancent dans des récits, des histoires où il est question de guerre et de terreur. Peu à peu elles forment un réseau fictionnel, tissent une « toile » qui prend l’imaginaire au piège. Toutes ces histoires convergent vers la figure d’un adolescent, figure fantasmatique aux contours flous, aux motivations inexpliquées, potentiellement dangereux. Qui est-il vraiment ? Est-ce un jeu ? Un jeu qui les confronte à une terrible réalité et renvoie chacun à ses réactions face à des menaces réelles ou imaginaires…
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Simon Diard aime brouiller les limites entre fiction et réalité. Il met en place un dispositif gigogne, kaléidoscopique dans lequel il faut accepter de se perdre. Plusieurs récits s’enchainent, se croisent, se superposent, se répondent en écho dans un trip étrange, une expérience hallucinatoire.
Marc Lainé
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« La distance qui sépare le fantasme de l’acte n’est-elle pas impénétrable ? Et celle qui sépare la planification mentale de la simple rêverie ? À partir de quand une pulsion menace-t-elle de se matérialiser en actes ? Peut-on lire dans les lignes incertaines d’une conscience ? Et comment être certain qu’on discerne le vrai du faux ? La réalité de la fiction ? La description de faits réels de la projection imaginaire ? Peut-on percer de l’extérieur les intentions et les désirs les plus occultes ? Faut-il préférer, au risque de laisser en vie un meurtrier en puissance, celui d’éliminer un innocent ? »
Simon Diard
PRODUCTION Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines / La Boutique Obscure
avec le soutien de la Région Ile-de-France
COPRODUCTION Théâtre National de Strasbourg
avec le dispositif d’insertion de l’Ecole du Nord, soutenu par la Région Hauts-de-France et la DRAC Hauts-de-France, d’ARTCENA
Le texte est paru aux éditions Tapuscrit / Théâtre Ouvert et est finaliste du Grand Prix de littérature dramatique 2015.
Ce texte est lauréat de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Marc Lainé a été artiste associé au CDN de Normandie-Rouen.
Sa compagnie La Boutique Obscure, implantée en Normandie, est en résidence à la Scène Nationale 61.
mise en scène, scénographie Marc Lainé
avec Ulysse Bosshard, Cécile Fišera, Jonathan Genet, Mathieu Genet, Olivier Werner
lumières Nicolas Marie
vidéo Vincent Griffaut
Alexandre qui ? ou l’histoire d’une folle rencontre entre le Népal et le Ventoux
Alexandre qui ? tourne autour de la figure d’Alexandre Juillet.
Nous suivons Alexandre Juillet dans son quotidien, des plus banals. De son domicile, situé au 39, bis rue des Palissades, à son poste de téléconseiller, au SAV de la Société Le Ventoux, nous l’avons suivi. Alexandre Juillet était un citoyen tout à fait normal.
Était.
Il semblerait, en réalité, qu’Alexandre Juillet soit à la tête d’un mouvement terroriste opposé à notre société de progrès et de consommation. C’est ce qu’on dit. A moins qu’il ne s’agisse d’un mouvement de combustion mondiale et spontanée.
Dans cette pièce-monde, l’espace et le temps deviennent élastiques, le privé se mêle au public et les destins de tous se lient, pour entrer en résonance. Nous nous glissons aux côtés d’Alexandre Juillet, qui concentre les regards, et passons avec lui de la réalité à une vision hallucinée du réel, comme dans un cauchemar éveillé. A moins qu’il ne soit qu’un épiphénomène d’une civilisation en train de basculer de l’autre côté du miroir.
Avec le soutien de la Région Île-de-France
Maître d’oeuvre Blandine Savetier
avec Camille Constantin, Étienne Galharague, Amandine Gay, Lucile Jégou, Malek Lamraoui, Emma Meunier, Charlaine Nezan, Mathieu Perotto
avec la participation d’Aurélien Feng
Soirée de lancement du 3ème numéro de Parages
Parages est une revue de réflexion et de création, fondée par Stanislas Nordey au Théâtre National de Strasbourg. Elle est dédiée aux auteurs contemporains et consacre son troisième numéro à Théâtre Ouvert. Proposer une soirée de lancement offre une belle et nécessaire occasion d’exposer l’état d’esprit de cette revue, de discuter de la place de l’écriture contemporaine dans le champ du théâtre public aujourd’hui et du rôle central de Théâtre Ouvert, et surtout de donner la parole aux auteurs de la nouvelle génération repérée par cette singulière institution. Témoignages, débats, lectures rythmeront la soirée.
Frédéric Vossier
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Le Théâtre National de Strasbourg invite Théâtre Ouvert
du 14 au 23 février 2018
Un spectacle : La Fusillade sur une plage d’Allemagne (créé en janvier à Théâtre Ouvert)
Une session de l’École Pratique des Auteurs de Théâtre
À cette occasion, les élèves acteurs du Groupe 44 (2ème année) de l’École du TNS travailleront trois semaines sur un texte inédit d’Aurore Jacob SUR/EXPOSITION
Quatre mises en voix de d’auteurs publiés dans la collection Tapuscrit/Théâtre Ouvert :
Onysos le furieux de Laurent Gaudé / mise en voix par Blandine Savetier
Par les routes de Noëlle Renaude / mise en voix par Grégoire Strecker
Convulsions d’Hakim Bah / mise en voix par Rémy Barché
C’est ma maison de Frédéric Vossier / mise en voix par Simon Delétang
Portrait inédit de Jean-Luc Lagarce par Joëlle Gayot
Contributions de : Chantal Boiron, Caroline Marcilhac, Philippe Minyana, Frédéric Sonntag, Aurore Jacob, Baptiste Amann
Portrait de Micheline Attoun par Lancelot Hamelin
Portrait de Lucien Attoun par Joëlle Gayot
Témoignage de Pascale Gateau sur ses activités de dramaturge et conseillère artistique
Entretien croisé Nicolas Doutey / Noëlle Renaude avec Julie Sermon
Point de vue de Guillermo Pisani sur Michel Vinaver
Correspondance de Claudine Galéa avec Frédéric Vossier
Entretien Baptiste Amann avec Sabine Quiriconi
Dialogue entre Simon Diard et Marc Lainé
Chronique de Sylvain Diaz à propos de l’écriture d’Aurore Jacob
Chronique de Bérénice Hamidi-Kim à propos de l’écriture de Nicolas Doutey
Entretien avec Lucien et Micheline Attoun
Portfolio : Jean-Louis Fernandez, photographe associé au TNS, offre pour l’occasion des photographies exclusives.
Ont contribué à Parages n°3
Baptiste Amann, Lucien Attoun, Micheline Attoun, Chantal Boiron, Simon Diard, Sylvain Diaz, Nicolas Doutey, Jean-Louis Fernandez, Pascale Gateau, Aurore Jacob, Marc Lainé, Caroline Marcilhac, Philippe Minyana, Stanislas Nordey, Guillermon Pisani, Sabine Quiriconi, Noëlle Renaude, Julie Sermon, Frédéric Sonntag, Frédéric Vossier
Membres éditoriaux de la revue
Mohamed El Khatib, Claudine Galéa (auteure associée au TNS), Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Béréice Hamid-Kim, David Lescot.
avec Simon DIARD, Nicolas DOUTEY, Aurore JACOB, Philippe MINYANA, Stanislas NORDEY, Noëlle RENAUDE, Frédéric VOSSIER
C’est l’histoire d’un homme.
L’histoire d’une nation toute entière à travers cet homme.
Celui dont la mère rapportait les notes des procès du Maccarthysme.
Celui qui regardait les retransmissions des audiences de l’armée accusée d’être infiltrée par les communistes.
Celui qui, jeune étudiant en droit parcourt le Mississippi seul pour défendre le droit des noirs contre ceux qui le menacent de mort et l’emprisonnent sans raison.
Et puis 40 ans plus tard, il est celui…
qui se dit que dans une prison bien connue de Cuba, certains prisonniers torturés sont innocents…
Production Compagnie JimOe Coproduction (en cours) La lanterne (Rambouillet), CCAC Issoudun
Avec le soutien de la SACD (Aide à l’écriture de la mise en scène), de l’Institut Français de Boston, de la Ville de Paris, de la Ville de Montélimar, du Conseil Général de La Drôme, Théâtre Ouvert, Théâtre de l’Etoile du nord
Résidences la Loge, théâtre du Beauvaisis- Scène Nationale de l’Oise, mairie du 4ème (Paris)
par Sarah Tick
avec Lucas Bonnifait, Pierre-Antoine Billon, Julie Brochen, Tania Caetano, Vincent Debost, Laura Chetrit, Lisa Pajon, Raouf Raïs
Article 353 du code pénal
Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d’être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l’ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout, les miroitants projets de Lazenec.
Il faut dire que la tentation est grande d’investir toute sa prime de licenciement dans un bel appartement avec vue sur la mer. Encore faut-il qu’il soit construit.
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« Sur aucune mer du monde, même aussi près d’une côte, un homme n’aime se retrouver dans l’eau tout habillé – la surprise que c’est pour le corps de changer subitement d’élément, quand l’instant d’avant le même homme aussi bien bavardait sur le banc d’un bateau, à préparer ses lignes sur le balcon arrière, et puis l’instant d’après, voilà, un autre monde, les litres d’eau salée, le froid qui engourdit et jusqu’au poids des vêtements qui empêche de nager. »
Le texte est publié aux Éditions de Minuit
Grand prix RTL Lire 2017
Prix François Mauriac 2017 (Région Nouvelle-Aquitaine)
par et avec Olivier Veillon
collaboration Anne-Sophie Sterck
Les femmes et le théâtre de la guerre
« Depuis les origines, la guerre a occupé les scènes, depuis les Perses d’Eschyle jusqu’aux pièces de Shakespeare, notamment Henry IV, la plupart traversées par le bruit des armes. Le vingtième siècle qui fut un siècle de guerres, a vu naître les œuvres, entre autres, de Brecht et de Genet qui, dans les Paravents, considérait la guerre « comme une partouze du tonnerre ».
Plus près de nous, Sarah Kane, Edward Bond ou Wajdi Mouawad inscrivent la guerre au cœur de leur théâtre et en ont fait une métaphore de l’anéantissement de l’humain.
Si la guerre écrite par les auteurs contemporains européens semble une guerre métaphysique, déterritorialisée, traduisant un chaos cosmique, où rien de l’homme ne subsiste, chez les auteurs, nés dans des pays qui ont connu la guerre à notre époque -Algérie, Liban, Rwanda, Bosnie, Palestine-, la guerre est perçue d’une manière radicalement différente. Elle n’est pas négation de l’homme, mais exacerbation de la vie. La proximité et l’imminence réelle de la mort provoquent en chacun cette déflagration du désir dont parlait Genet, et l’humour est là qui conjure et endigue la tragédie et l’horreur alentour.
Depuis la nuit des temps et jusqu’à une époque très récente, la guerre a été considérée comme une affaire d’hommes. Elle a même été parfois considérée comme une « nécessité historique » pour flatter la virilité des peuples.
Pour cette édition, nous avons tenu à faire entendre ces deux auteures, Huda Abderahmane et Hala Moughanie, toutes les deux nées dans des pays en guerre, le Liban et la Palestine, et qui opposent à la bestialité de la guerre la fragilité inexpugnable de l’humain. Deux auteures, dont les textes reprennent le cri de Svetlana Aleksievitch : « La guerre n’a pas un visage de femme ». »
Mohamed Kacimi
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MISES EN VOIX
La guerre côté balcon de Huda Abderhamane
par Olivier Werner
avec Ambre Dubrulle
En 2014, Huda vient de décrocher sa licence de français à l’Université Al Aqsa de Gaza. Elle doit suivre un stage linguistique à Paris. C’est la première fois de sa vie où elle va sortir de la Bande de Gaza où vivent enfermés 1, 8 millions de personnes.
En plein ramadan, au mois de juillet 2014 et à la veille de son départ sur Paris, les troupes israéliennes envahissent Gaza. Durant deux mois, la bande de Gaza est sous le feu de la marine et de l’aviation. Cette guerre va faire 1890 morts dont 430 enfants parmi la population palestinienne. Huda va vivre sa troisième guerre. Durant les deux mois de la guerre elle tient ce journal où elle raconte son quotidien rythmé par les missiles, les fausses alertes et l’incroyable instinct de survie.
M.K.
La Mer est ma nation de Hala Moughanie
par Olivier Werner
avec Alain Fromager, Marie Payen, Ariane Pawin, Mona Raoui
Un homme et sa femme vivent dans une ville que les déchets ont envahie. Arrivent deux femmes, des étrangères fuyant un pays en guerre, que les habitants imaginent mettre à distance en improvisant une frontière incongrue. Le texte explore la thématique de l’exil et du déracinement ainsi que leur pendant qu’est l’(illusoire) appropriation de l’espace. La rencontre entre les individus offre l’opportunité de penser le positionnement de chacun vis-à-vis de tous et de négocier alliances et désaccords afin de recomposer une société dont l’équilibre interne est singulier. Les frontières visibles ou invisibles deviennent autant de lignes de faille autour desquelles gravitent les individus, se frôlent ou se repoussent.
Le Prix Théâtre RFI 2015 a été décerné à la Libanaise Hala Moughanie
Rencontre à l’issue des présentations animée par Mohamed Kacimi
En partenariat avec l’Institut Français de Beyrouth, l’Institut Français de Jérusalem, l’INALCO, la SACD, RFI
Notre foyer
Elsa veut construire une maison dont elle ne sortirait plus. Stéphanie veut partir et ne plus jamais revenir. Rendez-vous, réunions, simulations… On assiste à l’acharnement, tantôt drôle, cruel ou vain, de ces deux jeunes femmes à réaliser leurs projets plus grands qu’elles, foisonnants, mortifères, et résolument impossibles à concilier.
Notre foyer est une fresque de la projection qui met en scène de jeunes adultes contraints de réagir face à l’ennui. Par la parole, ils font exister ce qui n’existe pas (encore). Et pour cela ils ont besoin de l’autre : pour y croire avec eux. Entre Antonin, Stéphanie, Elsa, Eugène, Ava et Sophie, ambition et désir amoureux finissent par se confondre !
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Depuis la naissance de la pièce en juin 2015, et l’initiation de son processus d’écriture singulier – un va-et-vient entre l’écrit textuel de Florian Pautasso et l’expérimentation improvisée au plateau avec les 7 interprètes -, les divins Animaux présentent pour la première fois l’intégralité de la trame de Notre foyer à Théâtre Ouvert, avant sa création aux Subsistances de Lyon en mars 2018.
Les divins Animaux / compagnie
Production – Les divins Animaux, coproduction et résidence – Les Subsistances, Lyon
Projet accueilli en résidence au théâtre Paris-Villette, au Jeune Théâtre National, au Centquatre – Paris et à Montevideo, Créations contemporaines – Atelier de fabrique artistique, avec le soutien du Carreau du Temple et du Jeune Théâtre National, avec la participation artistique de l’ENSATT
Projet accompagné en production et diffusion par Maison Jaune
conception et mise en scène Florian Pautasso
avec Stéphanie Aflalo, Elsa Guedj, Ava Hervier, Eugène Marcuse, Antonin Meyer-Esquerré, Marie-Christine Orry, Sophie-Marie Van Everdingen
création lumière Philippe Ulysse
création sonore Sophie Van Everdingen
administration, production, diffusion Claire Nollez
De terre de honte et de pardon
Le jeune David, enfant, revisite son histoire. Il redonne voix aux souvenirs d’une vie familiale marquée par la violence et par le deuil et il évoque sa découverte des écritures, sacrées et profanes.
Dans son carnet, refuge salvateur, l’enfant écrit ou recopie des phrases. Les mots deviennent ainsi fondateurs de l’être en devenir et un dialogue se tisse entre les mythes bibliques et ce qu’il vit.
Construit par vagues, par boucles et par ellipses, De terre de honte et de pardon avance à la manière d’un psaume. Cette traversée d’un récit familial est aussi celle de l’héritage des Écritures.
à paraître en janvier 2018 aux Editions Espaces 34
avec Pierre-Félix Gravière
musique et création sonore Guillaume Léglise
La 7e vie de Patti Smith
À la fin des années 1970, dans un ancien village de pêcheurs à trente kilomètres de Marseille. Une jeune fille maigre et timide porte difficilement ses 16 printemps. Jusqu’au moment où elle entend une voix. Celle bien saccadée d’une autre jeune femme maigre et timide. Mais trentenaire celle-ci. Elle publie son premier disque. Elle est aussitôt propulsée star. C’est Patti Smith qui, avec Horses, pénètre dans la légende. Elle devient une icône. Elle est adulée. C’est une artiste aux multiples talents. Une chanteuse et une poétesse. Une rebelle, surtout. Alors, à l’instar de tous les fans, l’adolescente perdue va s’imaginer une correspondance secrète avec son idole. La voix de Patti Smith se révèle comme la clé de ses vertiges.
Un sésame pour ailleurs et ne pas mourir d’ennui.
Un projet de Benoît Bradel d’après le roman Le corps plein d’un rêve et la pièce radiophonique Les 7 vies de Patti Smith de Claudine Galea
Production Zabraka coproduction Terres de Paroles avec le soutien de Théâtre Ouvert, Au bout du plongeoir (Rennes), Le Relais (Le Catelier), la Région Île-de-France et de la SPEDIDAM
par Benoît Bradel
avec Marie-Sophie Ferdane
guitares et voix Sébastien Martel et Thomas Fernier