Saison : 2024-2025
Bastien marche le long d’un fleuve, le soir de son anniversaire. Des fantômes l’accompagnent : les fantômes des 3 adolescents morts dans l’accident de voiture qu’il a causé il y a 10 ans, le soir de ses 17 ans. Il y a urgence, les morts comme Bastien commencent à oublier ce qu’il s’est véritablement passé ce soir-là. Or, quelqu’un attend depuis tout ce temps le récit de cet accident, et attend peut-être Bastien au bout de sa marche.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com
Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre), entreprise pour les élèves du Master 2 professionnel Théâtre : mise en scène et dramaturgie et les autrices. Un espace d’exploration dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques.
©Nicolas Lascourrèges
Théâtre Ouvert reçoit le soutien de la région Ile-de-France pour l’EPAT
Texte Ilonah Fagotin
Avec Selena Bijlenga Kelmatcher, Téné Doumbia, Elsom Minault, Timothée Neie, Nabila Ouarraqi, Sasha Paula, Clémence Ribéreau
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
Le rituel familial de l’anniversaire donné en cérémonie de la violence. Ou quand l’overdose de sucre dans le sang modifie nos perceptions et laisse les pensées interdites envahir l’espace mental : lors d’une soirée d’anniversaire, les haines ancestrales tissées dans les trames familiales remontent à la surface sous la forme d’une insistante pensée parasite.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com
Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre), entreprise pour les élèves du Master 2 professionnel Théâtre : mise en scène et dramaturgie et les autrices. Un espace d’exploration dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques.
©Nicolas Lascourrèges
Théâtre Ouvert reçoit le soutien de la région Ile-de-France pour l’EPAT
Texte Marion Stenton
Avec Auriane Buchet, Carmen Dorel, Valentine Müller, Alice Roudier, Ornella Touati
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
ÉPAT avec l’Université Paris Nanterre
SUGAR
Vendredi 31 janvier à 19h
Texte Marion Stenton
Avec Auriane Buchet, Carmen Dorel, Valentine Müller, Alice Roudier, Ornella Touati
Le rituel familial de l’anniversaire donné en cérémonie de la violence. Ou quand l’overdose de sucre dans le sang modifie nos perceptions et laisse les pensées interdites envahir l’espace mental : lors d’une soirée d’anniversaire, les haines ancestrales tissées dans les trames familiales remontent à la surface sous la forme d’une insistitante pensée parasite.
FOREVER 17
Vendredi 31 janvier à 20h30
Texte Ilonah Fagotin
Avec Selena Bijlenga Kelmatcher, Téné Doumbia, Elsom Minault, Timothée Neie, Nabila Ouaraqui, Sasha Paula, Clémence Ribéreau
Bastien marche le long d’un fleuve, le soir de son anniversaire. Des fantômes l’accompagnent : les fantômes des 3 adolescents morts dans l’accident de voiture qu’il a causé il y a 10 ans, le soir de ses 17 ans. Il y a urgence, les morts comme Bastien commencent à oublier ce qu’il s’est véritablement passé ce soir-là. Or, quelqu’un attend depuis tout ce temps le récit de cet accident, et attend peut-être Bastien au bout de sa marche.
Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre), entreprise pour les élèves du Master 2 professionnel Théâtre : mise en scène et dramaturgie et les autrices. Un espace d’exploration dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques.
©Nicolas Lascourrèges
Théâtre Ouvert reçoit le soutien de la région Ile-de-France pour l’EPAT
Participant·es
Autrices Ilonah Fagotin, Marion Stenton
Avec les élèves du Master 2 professionnel Théâtre : mise en scène et dramaturgie de l’Université Paris Nanterre : Selena Bijlenga Kelmatcher, Auriane Buchet, Carmen Dorel, Téné Doumbia, Elsom Minault, Valentine Müller, Timothée Neie, Alice Roudier, Nabila Ouaraqui, Sasha Paula, Clémence Ribéreau, Ornella Touati
Un jour sans gravité
Un jour sans gravité est un texte qui raconte l’histoire d’une femme qui cherche un chemin de liberté pour elle et ses enfants face à un homme violent. Avec beaucoup d’humour, Chloé Vivarès retrace le procès de Lydia Kelly, accusée d’avoir tué son mari. Elle fait s’entrelacer des voix multiples: celle d’un procès, celle de l’histoire d’une victime et de ses enfants, celle d’une narratrice espiègle. Né d’un désir de roman, ce texte superpose plusieurs niveaux de narration, stimulant notre acuité et notre compréhension des points de vue. Nous aussi nous cherchons à démêler le vrai du faux et sommes embarqués, avec les personnages, dans le dédale de la machine judiciaire.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com
Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre), entreprise pour les interprètes de l’École du tnba, la metteuse en scène et l’autrice. Un espace d’exploration dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques.
©Rodolphe Escher
EN PARTENARIAT avec l’École du tnba (École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine)
AVEC LE SOUTIEN de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT
Texte Chloé Vivarès
Mise en espace Élise Chatauret
En collaboration avec Emmanuelle Lafon
Avec les élèves de la promotion 6 de l’École du tnba : Benoit Asnoune-Delbort, Laurie Atlan, Matthieu Bousquet, William Burnod, Apolline Clavreuil, Mattéo Cresto-Miseroglio, Marie de Dinechin, Marion de Miguel Conde, Vigga Sidénius Guldhammer, Mattéo Perez, Lucrezia Rodighiero, Pauline Rousseau, Marion Rozé, Samuel Santos Aguiar
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
Les Poules à chair
Il y a ce moment, fin juillet, quand l’été paraît tellement long que c’est comme s’il n’allait jamais s’arrêter. Il y a la route départementale, sur laquelle ça fait longtemps qu’on n’a plus croisé personne. Il y a, cernés par les champs de maïs, un hangar, une caravane, un petit atelier de bois. Il y a un garçon qui vit là, seul, bien à l’abri des regards, qui élève des poules et les abat. Il y a ce garçon qui parle même si personne ne l’écoute et qui tente, en la racontant, de sortir d’une adolescence dont il semble n’avoir jamais vraiment guéri.
« Avant parfois, en travaillant, je m’imaginais disparaître. Je prévoyais d’attendre qu’il soit occupé au hangar pour sortir de l’atelier, traverser la départementale, et, lentement, dans la chaleur de midi, me glisser entre les maïs. Je me voyais marcher longtemps, jusqu’à ce point où j’étais sûr qu’aucun homme ne viendrait jamais me chercher. Et l’annonce qu’ils en feraient à l’école. Les papiers qu’ils feraient passer dans les classes, où chacun serait forcé d’écrire un mot, quelque chose qu’il aurait fallu que je meure pour qu’on veuille bien me le dire, et qu’ils jetteraient, le jour venu, au fond du trou qu’ils auraient fait creuser pour moi, derrière l’église, dans le petit cimetière pluvieux tout ravagé par les chardons. J’imaginais. Ça me faisait tuer le temps. »
Texte Sylvain Septours (éd. TAPUSCRIT | Théâtre Ouvert)
Regard extérieur Ludovic Lagarde
avec Guillaume Costanza
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Genèse d’une révolution sans mort ni sacrifice
À la recherche d’un équilibre entre son cynisme et sa foi en l’avenir, Xavière fuit la ville pour se ressourcer auprès de sa mère, dans leur maison familiale au cœur d’une vallée. Dans cet environnement à la fois sauvage et nourricier, elle réfléchit au monde qu’elle lègue à son fils et se demande comment peut s’incarner sa révolte dans cette nouvelle vie. Est-elle nécessairement reliée à la colère ? La révolution aura-t-elle inévitablement lieu dans les rues ou peut-elle naître dans nos intimités ? Pour cette femme, rongée par la culpabilité d’avoir mis un enfant au monde au milieu du chaos actuel, (re)choisir la joie, se révélera être un geste puissamment politique et le début d’une, enfin réelle, révolution.
Yann
je ne suis pas très vieille encore
mais quand même
je n’ai vu
jamais
aucune révolution
avoir lieu
vraiment
nous ne sommes jamais très longtemps des
centaines de milliers dans les rues
Yann
fais-moi l’amour
fais-moi l’amour jusqu’à ce qu’un enfant
enfin
glisse de mon corps
détournant l’apocalypse
et tombe
tombe
tombe
tombe dans tes bras
Steve Gagnon parle de son texte :
©Jamais Lu
©Artcena / La Mousson d’été
Texte et mise en voix Steve Gagnon (ed. L’Instant même)
Avec Steve Gagnon, Marion Lambert, Nadine Ledru
Musique Josué Beaucage
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Alann & Valentin (deux portraits)
VALENTIN
Un jeune homme se rend au cimetière et dépose un cahier de brouillon, rempli de notes et usé par les années, sur le rebord d’une tombe. Le monologue de Valentin restitue les fragments qui composent ce journal intime en deux parties, écrites avant et après la perte brutale et prématurée d’un être cher.
La première partie de Valentin couvre la période de janvier à juin 2017. C’est l’année de terminale. On suit Valentin, dans la vie qu’il mène entre ses deux foyers, celui de son père, de sa belle- mère et de ses petits frères, et celui de sa mère qui vit seule quand il n’est pas là. Plus que la préparation du bac, c’est l’atelier théâtre du lycée et le concours pour intégrer la classe d’acteur.ice.s de la Comédie de Reims qui absorbent les préoccupations de Valentin. Pour s’entraîner, il imite Patrick Dewaere dans sa chambre et invente des scènes pour ses petits frères…
La seconde partie de ce texte est en cours d’écriture et sera créée en 2024.
« C’est moi, Valentin. Je t’ai apporté quelque chose. Ce n’est pas grand- chose, et je ne sais pas pourquoi je te l’ai apporté, l’autre matin, j’ai pensé, il faut que je lui apporte, et me voilà. Ce n’est rien d’extraordinaire, il n’y a rien de fou dedans, juste des petits dessins et puis des notes, des pensées, des choses que j’ai vues et que j’ai trouvées belles. Des petits détails du monde, tu vois, de la vie. Je me suis dit, je vais poser le cahier là et il va fondre avec la pluie ou bien s’ouvrir avec le vent, et comme ça tu pourras lire ou ça coulera jusqu’à toi, dans ton trou, là, il ne doit pas y avoir grand- chose à voir. Je me suis dit ça et ça m’a semblé très con et ridicule et en même temps très important. Alors, je suis venu »
ALANN
Dans sa grange des Ardennes, Alann construit des chars. Il imagine des parades dans lesquelles il embarque sa famille et ses amis. Ensemble, ils et elles traversent les villages sous la pluie, travesti.e.s, outrageusement maquillé.e.s, sur des échasses ou des semelles compensées, galvanisé.e.s par la techno que crachent leurs enceintes. Dans ce monologue en stations, on découvre Alann en train de tenter d’échafauder ses visions bizarres pour les transmettre à sa bande. Au moyen d’une langue lyrique et poétique, le portrait de groupe se resserre sur Alann et la charge intime de son projet, manière politique et exutoire de prendre sa revanche sur l’homophobie dont il était victime adolescent.
« Un groupe de marquises traverse les Ardennes à pied. Ça commence comme ça. Un groupe de marquises traverse les Ardennes à pied sous un ciel gris. Voilà. »
PRODUCTION Cie Tendre est la nuit
PARTICIPATION ARTISTIQUE Jeune Théâtre National
SOUTIEN commune de la Grandville et du Centre Culturel de Nouzonville
La compagnie Tendre est la Nuit est conventionnée par la région Grand Est au titre de l’aide au développement
Mise en espace Rémy Barché
Texte Valentin Pauline Peyrade
Texte Alann Marcos Caramès Blanco
Dramaturgie Juliette De Beauchamp
Avec Valentin Paté, Alann Baillet
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Des Mains glacées
Il neige.
A travers les flocons, un immeuble à l’abandon apparaît, s’ouvre comme théâtre d’une humanité fantôme.
Les rencontres se répètent, se succèdent sous l’ombre de l’édifice, piquées d’’infinis flocons gelés :
Ainsi,
Une femme esseulée sort offrir son aide à un clochard pris dans la glace.
Dans le hall, un enfant au masque d’oiseau se chamaille avec la concierge, et vient la déranger au milieu d’une flaque de sang.
Enfin,
Un amoureux transi apporte inlassablement son bouquet de coquelicots aux portes de l’immeuble.
Ces âmes perdues, en quête d’altérités, tissent toutes ensemble la toile d’un drame de l’indicible, d’une douleur à la fracture la parole.
B – (Ils me sont tous passés au travers…)
Tous –
Vous savez, ils –
Ils m’ont fait croire,
Que,
J’étais,
La pluie, ou…
La neige, ou bien…
Sinon, Rien..
Rien, non,
Que le reflet,
La clarté,
Un rayon de lune…
Temps.
Tout le monde,
Mais pas vous,
Sauf vous,
Non –
C’est vrai,
Vous…
He, he, he !
Vous n’avez pas voulu me –
Lâcher l’affaire, hein,
Non, vous m’aviez vu, oui, vu et…
Jusqu’au –
Bout, hein,
Jusqu’au bout, vous vous êtes euh,
Accrochée…
Vous m’avez tenu.
Il soupire.
Et vous êtes la seule…
C’est vous –
La seule, oui, à…
Temps.
Personne d’autre, non, ne s’est…
Ne s’est, Arrêté…
©Laïs Argis
REMERCIEMENTS Pauline Leurent, Logan Person, Dominique Reymond, Lise Benabdallah, Pascale Gateau, Caroline Marcilhac, et toute l’équipe de Théâtre Ouvert.
Texte et mise en espace Max Unbekandt
Collaboration artistique Lou Dupleix-Pinat
Avec Clémence Boucon, Margot Delabouglise, Cesare Moretti, Ariane Pelluet, Arthur Rémi Tekoutcheff
Son et musique Tom Meyronnin
Conceptions plastiques Laïs Argis
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Veiller sur le sommeil des villes
A la fin d’un été, Louis fait un voyage en solitaire d’un mois dans un Pas-de-Calais fantomatique, et se met à écrire des pages et des pages. Cinq ans plus tard, ses feuillets de voyage sont publiés et il est reçu à la radio pour un entretien mené par Mathilde, une étrange intervieweuse. Perdu sous ce coup de projecteur, les temporalités se mêlent, passant de l’interview radio pas sur la même longueur d’ondes aux souvenirs oniriques d’un voyage déroutant, bizarrement drôle, et hanté par une question essentielle : à quoi sert d’écrire ?
MATHILDE. – Louis Albertosi, on peut lire dans votre livre, je vous cite : « mes journées sont remplies d’un mal envahissant, l’ennui des autres qui peuple les rues et les ravage. Les rues sont grises. Grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises, grises… ».
Ça continue sur deux pages.
Depuis quelques années, on entend beaucoup de gens, des citadins justement, rêver de campagne, rêver de quitter les métropoles, les villes. Mais Louis Albertosi, y est-on vraiment malheureux dans les villes ?
LOUIS. – Euh non je ne crois pas. Pour moi la responsable du climat morose de mon voyage, c’était la situation, pas la ville en tant que telle. C’était un moment de crise – il faudrait y retourner aujourd’hui pour comparer. Les villes ont peut-être été plus meurtries. Ou alors, disons que c’était plus visible. Je veux dire, une grande place déserte en plein centre, c’est remarquable. Un village désert, c’est habituel.
©Louis Albertosi
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre national des dramaturgies contemporaines
REMERCIEMENTS Emmanuel Oriol et le Conservatoire du 20e arrondissement de Paris
Texte et mise en voix Louis Albertosi
Avec Louis Albertosi, Mathilde Auneveux, Nicolas Girard-Michelotti
Piano Léa Lefèvre
Collaboration artistique Nicolas Girard-Michelotti
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
L’Odeur des tissus
Tout se passe dans une résidence destinée à des femmes. Sept pensionnaires y cultivent gaiement leur faculté d’émerveillement avec l’aide de Claudia, la dévouée directrice. Au travers d’activités manuelles, artistiques, ou encore par la pratique de la discussion, elles s’essayent, tant bien que mal, à l’art de la joie.
L’Odeur des tissus propose de poser un regard empathique et amusé sur une communauté dont l’entente est toujours en tension.
Mme Dinh : Le jardin sauvage n’occupera qu’une partie du parc. Donc c’est simplement pour vous initier à de nouvelles manières de penser le paysage. Voilà c’est pas pour tout remettre en question. À Sorana. Je vous rejoins sur le poids symbolique de la rose, et justement nous, pour le dire un peu rapidement on va essayer de créer une atmosphère peut-être un peu plus insouciante. Effectivement. Disons qu’on va essayer de réaliser un jardin qui soit favorable à l’émergence de sentiments nouveaux, et en effet, peut-être un peu plus folâtre que langoureux ou… complaisant.
Elle sourit.
Même si, comme je le disais, le jardin sauvage est un jardin sophistiqué, on va essayer de donner une impression de naturel, de légèreté et de spontanéité.
Texte Lydie Tamisier (ed. TAPUSCRIT | Théâtre Ouvert)
Mise en voix Marion Duphil
Avec Fatima Aïbout, Claire Wauthion, Julie Bertin, Machita Daly, Andréa El Azan, Jade Herbulot, Pauline Mereuze, Thalia Otmantelba, Prunella Rivière, Louise Roch, Gisèle Torterolo
Dramaturgie Adèle Chaniolleau
Scénographie Lisa Navarro
Costumes Marie La Rocca
Lumière Juliette Besançon
Son Guillaume Callier
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |