Salle : Petite Salle
Délit de solidarité
Qui sont celles et ceux qui aident les réfugié·e·s et les sans-papiers ? Qui sont celles et ceux qui empêchent les expulsions, offrent de la protection, voire aident les migrant·e·s à traverser une frontière lorsqu’il n’y a plus d’autres solutions ?
Dans cette pièce documentaire, les témoignages présentés sont le fruit d’entretiens menés en Suisse, en Autriche et en Allemagne, avec des personnes déjà accusées d’assistance à l’immigration clandestine ou qui pourraient faire l’objet d’accusations si leurs activités venaient à être découvertes. Les récits de résistances d’hier et d’aujourd’hui s’entrecroisent, jalonnés par des textes de lois concernant l’aide aux migrant·e.s.
Cette pièce est lauréate de la sélection allemande d’Eurodram 2016
avec le soutien de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne
Maxi Obexer est représentée par L’Arche, agent littéraire
Pièce de Maxi Obexer
collaboration artistique et dramaturgique Lars Studer
traduit de l’allemand par Charlotte Bomy et Katharina Stalder
mise en voix Marceau Deschamps-Ségura
avec Anissa Daaou, Eva Chico, Marceau Deschamps-Ségura, Marion Feugère, Lucie Grunstein, Alexiane Torres
28 battements
Le corps est une obsession. À travers lui passent nos aspirations et nos rêves, la façon dont nous percevons les autres. Le succès et l’échec. Il en est ainsi de nous tous. Et encore davantage de celui qui travaille avec son corps. Des acteurs et des sportifs professionnels. À travers le corps passent leur talent, leur futur.
Mais que se passe-t-il quand le corps cesse d’être ce qu’il est réellement et devient un moyen ? Combien sommes-nous habitués à penser qu’on peut intervenir sur notre corps ? Pour remporter une compétition sportive ? Pour rester jeunes ? Pour être plus beaux ? Quelle est la limite à ne pas dépasser pour demeurer vraiment nous-mêmes ?
Dans le sport cette limite s’appelle le dopage, mais souvent le dopage est une frontière mouvante, pas toujours clairement délimitée. Et pour un athlète le dopage est la nouvelle frontière de l’obsession pour le corps. Frontière que les fédérations, les pressions, les compétitions déplacent toujours plus loin. La recherche du succès aussi. 28 battements part de là. De l’obsession d’un athlète pour son corps. Du doping vécu d’abord comme une échappatoire, puis comme un cauchemar. Enfin comme la seule possibilité d’une renaissance.
avec le soutien de la Région Île-de-France, de la Maison Antoine Vitez, de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne
mise en voix Sidney Ali Mehelleb
traduit de l’italien Olivier Favier
avec Sidney Ali Mehelleb
9 Mouvements pour une Cavale
Le 11 mai 2017, Jérôme prend la fuite à la suite d’un contrôle sanitaire, sans qu’aucune violence n’ait été commise, avant d’être abattu neuf jours plus tard par trois balles de la gendarmerie, au volant de sa Toyota. L’affaire ne retient pas l’attention des médias. Ce monologue, par le biais d’une Antigone contemporaine réclamant un procès pour son frère, dans une affaire policière risquant d’être classée en non-lieu, retrace l’histoire d’un paysan écrasé par une administration surplombante. Ce texte en 9 mouvements mêle mythe et normes agricoles, puçage généralisé et histoire intime.
L’histoire de Jérôme Laronze demeure, en ce point représentative d’une certaine violence exercée par la société capitaliste (imposition de normes faites pour et par les industriels de l’agro-business à de petites exploitations) sur un individu et sur un groupe dont il faisait partie, celui des paysan.ne.s.
production Le Désordre des Choses
avec le soutien du Théâtre des Îlets, Centre Dramatique National de Montluçon, de Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
mise en voix Aurélia Lüscher
avec Fleur Sulmont
lumières Juliette Romens
son et vidéo Antoine Briot
regard paysan Jean-Paul Onzon
Lucy in the sky est décédée
Ça veut dire quoi être « humain »? Qu’est-ce qui fonde notre Humanité? Et quel est ce vertige qu’on ressent aujourd’hui en face d’une « réalité » qui s’accélère? Lucy in the sky est décédée est une pièce contemporaine qui se présente comme une chronique documentée et fabulée de la naissance du monde contemporain depuis la découverte en Ethiopie de Lucy, la première femme qui marche, jusqu’à notre époque. Que s’est-il passé depuis 1974 ? Comment le monde moderne s’est-il construit depuis lors, quand on sait que l’Humanité a connu plus de révolutions de l’espace et du temps durant cette période qu’en quatre millions d’années?
On suit ces changements et cette quête de réponses à travers l’histoire d’une « tribu » d’amis, unis comme les Beatles, des explorateurs qui reconstituent les pièces d’un immense puzzle.
Cela pourrait se passer dans les traces d’un appartement envahi par le désert, foré comme par des trous de mémoire, qui délivrerait des pans entiers de souvenirs nourrissant le récit que Luc, Abel et Brunet font aujourd’hui de leur histoire, qui est aussi la nôtre.
Que resterait-il de nos récit, de la langue elle-même dans une archéologie du futur ? Que resterait-il de nos amours ? les traces d’une immense et tendre fragilité.
Bérangère Jannelle
oct. 2018
avec Marie-Ève Perron, Thomas Gonzalez, Rodolphe Poulain, Félix Kyzyl
création sonore Jean-Damien Ratel
MADAM#2 : FAIRE LE MUR – Ou comment faire le mur sans passer la nuit au poste ?
MADAM – Manuel d’Auto Défense À Méditer, est un projet de territoire inédit, entre enquête anthropologique, écriture contemporaine et sciences. Présenté comme un carnet de voyage, il se décline en 6 chapitres ou épisodes. Des centaines de femmes sont rencontrées. Six autrices, six actrices, six chercheuses et une anthropologue sont associées au projet. De cette sculpture sociale en faveur de l’égalité et de la diversité, nous présentons le second chapitre qui met sur le devant de la scène les graffeuses
Toutes ces femmes qui donnent leur énergie à la ville, qui imprègnent leurs idées, leurs colères et leurs joies sur les murs, qui changent les longs discours en un dessin sur un rideau de fer, qui font de la ville un terrain d’expression, comment s’organisent-elles ? Contre quoi luttent-t-elles ? Avec qui ? Que défendent-t-elles ?
Ces artistes grâce à qui la ville devient plus vivante, qui soulèvent des questions au détour d’une rue, sur un volet, une plaque d’égout, une pompe à incendie, une boîte aux lettres, la façade de pôle emploi ou des assurances, de quoi rêvent-elles ? Que disent-elles d’elles et des autres femmes ? Qu’est-ce qu’une graffeuse a à dire d’autre qu’un graffeur ? Qu’est-ce qui change ? Comment s’équipent-elles une fois que tous les commerces ont fermé, que tous les achats-ventes ne se font plus que sous le manteau, à la sauvette, qui s’occupe des enfants une fois qu’elles ont quitté leurs appartements, qu’elles sont sorties de leurs immeubles ? Quand la ville n’est plus seulement un espace de commercialisation, de marchandage, de consommation, vers quels supports se dirigent-elles ? Quand la ville prend son autre visage, plus en creux, où se planquent-elles ? Se donnent-elles rendez-vous ? Ont-elles des plans ? Est-ce qu’elles bossent le lendemain ?
Marie Dilasser
Production EXIT
Coproduction Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain – Nîmes / Théâtre le périscope – Nîmes / Le Sillon – Scène Conventionnée d’intérêt national – Clermont l’Hérault / Résurgence, Saison des arts vivants – Lodève
Soutiens DGCA (compagnonnage autrices), SACD, DRAC et Région Occitanie (au titre des compagnies conventionnées), DRAC (Politique de la Ville), Conseil Départemental de l’Hérault (Cohésion sociale), Ville de Montpellier, DRDDF.
Avec le soutien du Théâtre de la Reine Blanche
conception, mise en scène, texte vidéo et interview Hélène Soulié
avec Mounya Boudiaf et la politologue Françoise Vergès
regard sociologique Loréna Favier
vidéo Maia Fastinger
lumières Maurice Fouilhé
Jusqu’où te mènera Montréal ?
Sept auteurs de tous les horizons se sont fait donner comme mission d’arpenter, pendant plusieurs semaines, un quartier qui ne leur était pas familier. De l’immigrante congolaise à l’Autochtone, ils répondent à de malicieuses consignes d’écriture qui détournent la forme d’un guide touristique. De par leurs plumes acérées et rêveuses, ils nous font découvrir la ville de Montréal d’un tout nouvel angle, en plus d’éveiller en tout citadin l’envie de partir à la recherche de ce qui l’entoure. Réflexions lapidaires, envolées poétiques, dialogues suaves et autres cartes postales insolites brossent ce portrait vivifiant et percutant d’une ville qui nous est à la fois familière et étrangère – qu’on y est déjà mis les pieds ou non.
Coproduction Festival Jamais Lu, Théâtre Aux Écuries, Festival Trans Amériques
Tournée française soutenue par le Conseil des arts du Canada, le
Conseil des arts et des lettres du Québec, le
Centre culturel canadien et le Conseil des arts de Montréal
Présentation les 5 et 6 octobre 2018
dans le cadre du 35ème Festival des francophonies en Limousin
L’équipe à Paris et Limoges
CONCEPTION et MISE EN SCÈNE
Martin Faucher
AUTEURS-PERFORMEURS
Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine,
Pierre Lefebvre, Marie Louise Bibish Mumbu
COMÉDIENS
Alex Bergeron, Marie Bernier, Nahka Bertrand, Sharon Ibgui, Etienne Lou,
Papy Maurice Mbwiti
MUSIQUE LIVE
Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré, Benoît Landry
LUMIÈRES
+ assistante à la mise en scène + régie
Marie-Aube St-Amand Duplessis
Direction de tournée Fanny Brossard-Charbonneau
……………………
L’équipe à Montréal
CONCEPTION et MISE EN SCÈNE Martin Faucher
AUTEURS Sébastien David, Alexis Diamond, Anne-Marie Guilmaine, Thomas Hellman, Pierre Lefebvre, Melissa Mollen Dupuis, Marie Louise Bibish Mumbu
COMÉDIENS Alex Bergeron, Nahka Bertrand, Etienne Lou, Papy Maurice Mbwiti
MUSIQUE LIVE Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré, Benoît Landry
LUMIÈRES + assistante à la mise en scène + régie + direction de tournée
Marie-Aube St-Amand Duplessis
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Histoire de la littérature récente, Tome II
Le tome I d’Histoire de la littérature récente tenait tout à la fois de l’essai, de l’enquête, du récit, forme hétérogène dans laquelle se mêlent, sur un mode léger et digressif, anecdotes, petites scènes romanesques et développements plus spéculatifs. Il s’agissait d’explorer l’idée reçue que la littérature disparaîtrait.
Le tome II explore un autre lieu commun récent : la littérature doit urgemment devenir un miroir du réel. C’est une injonction que l’on ne peut balayer d’un revers de main. Le narrateur décide de rendre sa tour d’ivoire transparente. Ce livre déchiffre les contradictions autour de cette affaire en utilisant la même méthode d’exploration zigzagante. Il peut aussi se lire comme un traité pratique de lecture et d’écriture, comme il est annoncé au dos du livre : cinq techniques pour réaliser un livre.
On veut les démêlés intégralement et dans le détail, une histoire qui nous redonne en relief les malentendus successifs et lumineux par lesquels passe toute personne à des moments X d’une société Y. On veut savoir à quoi ressemblent les idées en chair et en os ; quelle physionomie ont les dates de toutes les histoires, éprouver très vite la densité des sensations de quelqu’un en intégrale – ce qui nous donne à peu près F D (x) = f (x). On aimerait poser un point sur une carte, latitude, longitude ; suivre le cours en zigzag de notre volonté de savoir. On doit donc être à ras de terre et propulsé dans le ciel alternativement.
par Ludovic Lagarde
avec Laurent Poitrenaux
Les cinq fois où j’ai vu mon père
« Aujourd’hui encore à l’âge où je suis vieux, je ne cesse de le chercher. Depuis la cinquième fois où j’ai vu mon père, il a disparu. Il n’est bien sûr pas encore mort. Il est bien en vie, mon père. Il ne donne toujours pas de nouvelles. Mais tout semble aller. Il a pris sa retraite, vit comme vit un Occidental au repos. »
………….
Dans mon travail, depuis des années, mère, père, fils, fille, s’entrechoquent indéfiniment. Je ne cesse d’établir la famille comme si elle était la clef de l’énigme du problème humain. C’est encore une fois le cadre de cette pièce. Le sujet est personnel, voire intime. Alors qu’il concerne bien d’autres. Car nous avons chacun subi une absence quelque part.
Je souhaite ici faire une radiographie de la famille, de ces familles qui ne jurent que par leur départ du pays pour des destinations multiples, vers là où ça va mieux : Etats-Unis, Canada, France, etc. Tout au long de ma vie, et aujourd’hui encore, j’ai vu passer une vraie flopée de familles misant tout dans la partance. Et c’est cela que je questionne ici. Des gens qui s’effacent d’une vie dans l’espoir de revivre une autre, laissant tout derrière eux. Sans se rendre compte de l’absence que cela génère.
Guy Régis Jr
Production NOUS Théâtre
Coproduction (en cours) Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, L’Artchipel Scène Nationale de la Guadeloupe
Avec le soutien de l’Institut français à Paris, Nouveaux Imaginaires (réseau francilien pour les dramaturgies d’expression française), La Comédie-Française
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
D’après Les cinq fois où j’ai vu mon père de Guy Régis Jr. Editions Gallimard – coll. Haute Enfance
Texte et mise en espace Guy Régis Jr.
avec Christian Gonon, de la Comédie française
assistante à la mise en scène / création sonore Hélène Lacroix
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Love is in the Hair
Défrisé, lissé, tissé, perruqué… Le cheveu crépu, serait-il la métaphore de l’identité malmenée? Ce spectacle fait entendre les préoccupations et les désirs d’une génération afropéenne décomplexée.
Écouter attentivement les récits, regarder les images, entendre les silences, décrypter les non-dits pour créer cette fiction documentée, qui fait la part belle à l’imaginaire et à la rêverie, donnant la parole à celles et ceux qui veulent librement assumer leurs différences dans une société qui a du mal avec le pluralisme et le fait minoritaire. Au croisement de l’Histoire, de la sociologie, de l’esthétique et des arts, associant les mots, la musique et la danse, six comédiens et une musicienne remontent par le fil du cheveu l’Histoire des imaginaires noirs, entre révolution esthétique et revendication politique et identitaire.
Production Cie For Happy People & Co
Coproduction La Nouvelle Scène Nationale de Cergy-Pontoise ; Le FACM – fonds d’aide à la création mutualisée du Festival Théâtral du Val d’Oise ; La Ferme du Buisson SN Marne-la-Vallée ; Les Passerelles Scène de Paris Vallée-de-Marne ; La Comédie de Caen CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
La compagnie est artiste associée à la Comédie de Caen-CDN de Normandie
Ce projet a bénéficié d’une aide au Compagnonnage Auteur par le Ministère de la Culture.
La compagnie est soutenue par la Région Ile-de-France au titre d’une Permanence Artistique et Culturelle
Ce projet est soutenu par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne, la Direction des Affaires Culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture, le Fonds SACD Théâtre
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Avec le soutien de L’École de la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Auvergne-Rhône-Alpes
Avec le soutien de la SPEDIDAM – société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées, et de L’Adami qui gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion
Texte Laëtitia Ajanohun
Mise en scène et scénographie Jean-François Auguste
Collaboration artistique Morgane Eches
Avec Fatou Malsert, Juliette Speck, Roberto Jean, William Edimo, Pascal Beugre Tellier, Samuel Padolus et Christiane Prince à la batterie
Chorégraphie Wanjiru Kamuyu
Lumières Mana Gautier
Costumes Marta Rossi
Peintures Marc Anselmi
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Grès (Tentative de sédimentation)
On mange avec les gosses, on parle un peu de leur avenir. La grande est en troisième. Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Son frère répond « chômeuse ». Ça ne fait rire personne je lui dis. J’aimerais être inséminatrice, elle dit, surtout pour les vaches, elle précise. Je me dis : on a l’imaginaire dont on hérite. À la campagne, pourquoi voudrait-elle être députée? Je lui dis tu verras bien plus tard, t’iras d’abord au lycée et puis après à l’université… La Moitié, qui était restée mutique durant toute la conversation dit d’une voix très froide : on va continuer à repousser le problème jusqu’à ce que tu sois majeure tu veux bien, et après ça ne sera plus de notre responsabilité. La gamine ne comprend pas. Le petit non plus. Moi non plus. On fait comme si rien n’avait été dit, et puis on parle du petit. Lui, c’est clair il veut être policier, alors on s’accorde au moins là-dessus que policier, ou gendarme, ou militaire, c’est bien un métier d’avenir, alors on est content.e.s de cette certitude-là et on passe au dessert.
Extrait de Grès
Guillaume Cayet
Production Le Désordre des choses
Coproduction la Ferme du bonheur-Nanterre, La Comédie de Clermont Ferrand-SN
En partenariat avec la Chartreuse Villeneuve lez Avignon
Création du spectacle en mars 2020 à la Chartreuse Villeneuve lez Avignon
Liens
Editions théâtrales
Production Le Désordre des choses
Coproduction la Ferme du bonheur-Nanterre, La Comédie de Clermont Ferrand-SN
En partenariat avec la Chartreuse Villeneuve lez Avignon
Création du spectacle en mars 2020 à la Chartreuse Villeneuve lez Avignon
Mise en voix de Guillaume Cayet
Avec Emmanuel Matte, Valentin Durup (musique)