Drame Bourgeois
C’est Louis et L.
C’est elle et lui.
C’est deux solitudes.
C’est deux itinéraires, deux errances entre deux saisons, entre deux villes, entre deux histoires.
Ils pourraient s’aimer, mais ils ne se connaissent pas.
Et déjà ils se séparent.
C’est juste l’histoire d’une femme et d’un homme (elle est autrice, lui musicien ; elle rentre à Londres, lui rentre de soirée) qui traversent le pont-neuf à Paris un matin, qui ne se croisent que du regard, qui reprennent leurs routes et qui fictionnent toute leur histoire d’amour, du premier verre au tout dernier. Leurs deux versions s’affrontent, se complètent, se tissent et s’emmêlent au fil de leurs deux errances dans la ville.
EXTRAIT
L. – On aurait
Qui aurait proposé?
On aurait pris un café
LOUIS – Rue des Saints Pères.
Je ne sais pas
Qui a proposé
L. – Je ne prends jamais les initiatives.
Vous me l’auriez reproché
Je n’envoie pas les messages je n’en vois pas l’intérêt
Je ne me fais pas désirer je me fais peur
C’est pour ça que je fuis les responsabilités, les prises de partis, les prises de décisions, les prises
Je fuis comme l’eau. Sinon je court-circuite.
« J’ai écrit Drame Bourgeois pour Lomane et pour l’acteur Louis Battistelli, qui était dans la même promotion que nous.
Il vient lui aussi du sixième arrondissement. Il a les mêmes amis, les mêmes visages de l’enfance, les mêmes rues, les mêmes adresses, les mêmes habitudes, les mêmes manières jusqu’au même goût.
Je les suis, les écoute, les aime.
Fasciné par ce tandem, je voyais en eux, à la fois la classe méprisée depuis l’enfance, mais surtout la classe désirée, l’aspiration, la fascination pour la vie parisienne, pour la vie bourgeoise ;
La fascination pour Truffaut et Léaud, Honoré et Louis Garrel, Desplechin, Bruni- Tedeschi, Allen, Baumbach, Sautet, Barthes, etc.
C’est pourquoi cette pièce est un combat de références, plus ou moins élitistes, plus ou moins musicales, avec des jeux de mots au fil d’une cartographie parisienne sur un air de Graeme Allwright (ce spectacle lui rend hommage). L’écriture s’est aussi liée à un besoin de parler d’amour, et de tenter de visiter, de revisiter et de comprendre les mécanismes du couple et de la rupture, et leurs aspects inévitables. »
– Padrig Vion
REVUE DE PRESSE
TT dans Télérama : « Les deux interprètes, Lomane de Dietrich et Louis Battistelli, livrent ici une touchante et belle prestation, enivrés par l’écriture de cet étonnant Padrig Vion »
L’Oeil d’Olivier : « le premier texte dePadrig Vionrévèle une écriture perspicace et joueuse »
Cultnews : « Le jeune auteur et metteur Padrig Vion étire le temps et questionne avec talent la définition « d’amoureux », grâce à ces deux vies en monologues qui s’affrontent et s’entremêlent. »
La Terrasse : « Ces deux spectacles explorent la façon dont la pensée et les sentiments s’articulent. Pour cela, ils vont chercher, avec les interprètes et le public, dans les tréfonds de l’humain. » – entretien avec Padrig Vion
La Terrasse : « L’écriture de Padrig Vion crée des moments de suspension extrêmement évocateurs. Elle est précise, ciselée, élégante, très construite. » – Caroline Marcilhac
Sceneweb : « La langue de Padrig Vion, intelligente, vibrante, souvent farceuse, transmet à merveille les bredouillements amoureux, les déclarations enflammées, les engueulades, les non-dits, les mots blessants prononcés un peu trop vite. C’est une langue précise qui ne laisse rien au hasard«
Inferno : « Une écriture à la fois vive, aux sujets mille fois traités, mais qui réapparaissent ici comme neufs, d’où l’originalité. »
Cultnews : « Faire que tous les soirs, Lomane et Louis tombent amoureux, ça c’est leur secret qu’ils partagent avec nous. C’est ce moment-là de la représentation qui est « spécial » » – Padrig Vion, entretien
L’Oeil d’Olivier : « À Théâtre ouvert, l’artiste breton, sorti du CNSAD en 2022, présente ses deux premières pièces en tant qu’auteur et metteur en scène, Drame Bourgeois et Murmures. Deux duos autour de la rupture. »
Je n’ai qu’une vie : « Entre Godard et Varda, c’est suranné, bien fait, joliment joué, à savourer. »
Piano Panier : « Padrig Vion offre à ses personnages une langue à la fois très orale et très littéraire […]. Son écriture très musicale valse de contrepoint en mouvement concertant, de chœur en canon, oue des mots avec poésie et malice […]. Un auteur et des interprètes subtils, à suivre. »
En alternance, une autre pièce de Padrig Vion à découvrir : Murmures
Les samedis 7 et 14 décembre, profitez de l’offre Amour et Amitié pour découvrir les deux créations à prix réduit ! Toutes les infos ICI.
©Photos : India Lange, Eva Lallier Juan et Christophe Raynaud de Lage
©Vidéo : Alix Gavoille
PRODUCTION Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Maison Maria Casarès, CNSAD
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
REMERCIEMENTS David Clavel, Pierre Koestel, Claire Lasne-Darcueil, Grégory Gabriel, Grégoire Leprince-Ringuet, Barbara Métais-Chastanier, Anne Leprince-Ringuet, Sébastien de Jésus, Philippe Chamaux (Cie les Aventurier.e.s), l’espace Cromot, Alix Gavoille, India Lange
Texte et mise en scène Padrig Vion
Avec Louis Battistelli, Lomane de Dietrich
Collaboration artistique Lolita de Villers
Regard extérieur Guillaume Morel
Création lumières Thomas Cany
Création sonore Foucault de Malet
À partir de 15 ans
Lundi 2 déc 19h30
Mercredi 4 déc 19h30
Vendredi 6 déc 20h30
Samedi 7 déc 18h
Mardi 10 déc 19h30
Jeudi 12 déc 20h30
Samedi 14 déc 18h
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |