Made in Marilyn
2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.
Made in Marilyn se révèle être une quête pour ses différents personnages, qu’elle soit quête de l’autre ou quête de soi. Notre angle de recherche pour ce travail repose sur ces enjeux identitaires intimes, mais également sur leurs parallélismes avec une société formatée par la culture du paraître, la tyrannie de l’image, le capitalisme et la surconsommation. Dans un aller- retour troublant entre cette famille et la figure de Marilyn Monroe façonnée par le culte d’un idéal féminin, ce texte nous invite à voir comment la fascination pour des modèles peut entraîner la déconstruction de son identité propre ainsi que des normes et des réalités considérées comme irrévocables. Depuis le Hollywood des années 60 jusqu’aux quartiers pauvres des Tropiques en 2014, les lois de la conformité n’ont pas cessé d’opérer.
Made in Marilyn de Constance de Saint Remy
Mise en espace Léa Falconnet, Anaëlle Queuille
Dramaturgie Valentin Suel, Chloé Royou
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Casseline Gilet, Anaëlle Queille, Chloé Royou, Thaïs Salmon
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |