Portrait de Raoul
Qu’est-ce qu’on entend derrière une porte entrouverte ?
Sur le berceau de Raoul né à El Tránsito au Salvador, les fées se sont penchées. Fée n°1 : Mama Betty, sa mère, qui lui donne le goût des costumes. Mais la couture, c’est Paris… La fée n°2 y apparaît, sous les traits d’un certain Copi. À l’Opéra, la fée n°3, c’est Rudolf Noureev. Au Théâtre Gérard Philipe, la fée n°4, Stanislas Nordey, fait passer Raoul des coulisses à la scène. Raoul s’est toujours cherché et il s’est toujours trouvé. Il a appris la langue de Molière en apprenant tout Molière. Il s’en souvient encore. Ce soir, de mémoire, si ça lui chante, il nous dira Le Misanthrope. Marcial Di Fonzo Bo, sa fée n°5, a rencontré Raoul il y a des années et lui a donné régulièrement rendez-vous sur scène. Avec Philippe Minyana, ils le mettent en lumière.
Production Comédie de Caen – CDN de Normandie
mise en scène Marcial Di Fonzo Bo
avec Raoul Fernandez