Pourvu qu’il pleuve
Un café parisien et une journée qui s’écoule, depuis l’ouverture au petit matin jusqu’à la fermeture tard dans la nuit, une journée qui pourrait être le condensé d’une année de vie, un lieu clos dans lequel le monde se réfléchit comme dans un miroir.
Et puis les gens, les personnages. Un microcosme où les univers buttent les uns contre les autres. Le chœur des serveuses aux prises avec la vaisselle, les commandes improbables et les questions existentielles. Le couple de la table 13 qui rêve d’envols amoureux, mais n’arrive pas à décoller du guéridon poisseux de bière renversée. Les cuisiniers kurdes se chamaillant en cuisine.
Passant de l’un à l’autre, à la manière de « short cut », jouant sur les infimes glissements qui s’opèrent d’un instant au suivant, et qui au terme de cette journée dessinent des destinées qui basculent. Au terme de cette journée, et dans la dernière partie de la pièce, des mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont se retrouver étroitement liés.
coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert
avec le soutien du d’Artcena, du CALQ, du Consulat Général de France à Montréal, de la Délégation générale du Québec à Paris, du Festival Jamais Lu (Montréal)
avec participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA
mise en voix Benoît Vermeulen
avec Étienne Bianco, Dominique Laidet, Thomas Matalou, Maïka Louakairim, Sarah Tick, Nanténé Traoré, Jennie-Anne Walker
et les voix d’Hélène Gratet, Nelson Rafaëll Madel, Guillaume Mika