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Requin Velours

Du 6 au 21 février

Un été, Roxane est victime d’un viol. Le soir même, elle rencontre Joy et Kenza, les « Loubardes », qui deviennent ses amies. Avec leur soutien, Roxane tente d’obtenir réparation par le récit, le rêve et la fiction. Elle devient ensuite travailleuse du sexe et, peu à peu, se transforme en requin et renverse la violence. C’est l’histoire d’une quête de réparation.

Ce n’est pas tant du viol comme acte qu’il est question que des récits intimes et politiques autour de celui-ci : les récits procéduraux, judiciaires, ceux cathartiques, libérateurs et ceux qui cherchent à comprendre, à donner du sens. C’est une histoire singulière et sensible, une mise à nu des paradoxes, des hontes, des émotions, des nuances et des dialogues intérieurs qui font suite à une agression. C’est un sujet grave et pourtant banal, abordé comme seules des personnes concernées pourraient le faire : avec le décalage qui permet le rire, avec la douceur qu’il faut pour parler de la violence. Avec la poésie nécessaire.

Requin Velours est un texte brut et onirique, qui parle du travail du sexe, de la réparation, mais aussi de sororité, d’amitié et d’amour. C’est une quête à trois voix, une performance physique, poétique et politique.

 

EXTRAIT

KENZA
Son corps a brillé sous l’eau sombre. Elle s’est laissée glisser, a tracé droit devant elle, vers le fond, les bouées qui flottaient au- dessus de l’immense. Personne pouvait savoir que cette après- midi-là, avant cette soirée-là, elle avait perdu quelque chose. Pas sa virginité, nan, c’était beaucoup moins joli que ça. Pas sa dignité non plus.
ROXANE
J’ai couru vers le vide et je m’y suis baignée.

 
      
 
NOTE D’INTENTION 

« La question de la réparation est pour moi centrale dans Requin Velours.
Dans les œuvres comme dans le langage courant, on trouve souvent les termes : « salie », « souillée », « meurtrie », « brisée », à propos d’une victime de viol. On imagine qu’il y a toujours quelque chose après : une purification symbolique, un deuil à faire, un travail de ré-appropriation de son corps, une vengeance…
Cette imaginaire m’interroge : qu’y-a-t-il, précisément, à « réparer » ? Et par quel moyen ? La réparation est-elle même possible ?
Avec ce texte, je cherche à explorer trois facettes de cette question : le besoin de justice, de  vengeance et de consolation.
Puisque la justice échoue à la réparer, Roxane cherche sa propre revanche dans le réel, en devenant travailleuse du sexe, mais aussi dans les fictions qu’elle se crées, dans le rêve et le fantasme. […]

Le requin est souvent présenté comme un « prédateur parfait », mais aussi comme un « animal incompris ». Aussi, il existe énormément d’espèces de requin, notamment un, dont le nom m’a marquée : le requin soyeux. On l’appelle ainsi parce que sa peau est lisse, douce et qu’à la lumière, elle présente des reflets semblables à de la soie. J’ai eu envie de m’inspirer de cette idée de prédateur·ice incompris·e et de requin à la peau douce pour écrire la pièce. Roxane, pour ne plus être la proie, se transforme elle-même en « requin » en devenant travailleuse du sexe (le requin étant aussi une expression pour « homme d’affaires impitoyable »). Dans sa robe de velours, elle opère une traversée entre la douceur et la violence et, peu à peu, se métamorphose. » – Gaëlle Axelbrun

TEASER VIDÉO

LE SPECTACLE PRÉSENTÉ PAR SON AUTRICE

 
 
 
 
 
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REVUE DE PRESSE

À LIRE

TT dans Télérama : « la partition de Roxane, assumée […] avec une brûlante intériorité par Mécistée Rhea, met en avant les sensations de perte de soi, d’abandon et de solitude irréparables, d’une manière aussi troublante que vertigineuse. De quoi approcher, entre pudeur et impudeur, l’indicible. »

Les Inrockuptibles : « Les mots électriques de l’autrice fusent de tous côtés, à la manière d’uppercuts qui, par la brutalité poétique de leurs sons, secouent les spectateur·ices »

Cultnews : « Brûlant, vif, cru, carrément pas dénué d’humour : une pépite […] C’est une magnifique expérience de théâtre, maîtrisée et généreuse, car le cadeau se mesure à la hauteur de la prise de risque. »

Sceneweb : « Affirmer son existence en étant sexy, en faisant le show, en faisant du bruit. Tout plutôt que se taire et faire profil bas ; tout plutôt que subir et ne rien faire. […] on finit par être scotché par ce trio fracassant qui raconte plus que jamais le pouvoir curatif et consolateur de la sororité« 

La Terrasse : « On sort de cette création rempli d’une joie à la fois douce et vigoureuse. La joie d’avoir été touché par la générosité d’une représentation offrant en partage la poésie de ses échappées oniriques, la clarté de ses points de vue politiques, la profondeur d’un geste théâtral qui invite à faire communauté avec ses trois admirables interprètes. »

L’Œil d’Olivier : « Poétique, engagée et brute, l’écriture de Gaëlle Axelbrun coule, roule et frappe comme un uppercut du droit, puis du gauche pour mettre K.O les préjugés et les idées reçues. Sa mise en scène, qui emprunte à la boxe, ses règles et son sens du décorum, va droit au but. Porté par un trio d’acteurices aiguisées comme des couteauxRequin Velours explore les zones d’ombres que traversent les victimes d’un viol et éclaire différemment le long processus de résilience et de réparation. Une artiste est née ! »

Détectives sauvages : « Requin Velours implante sa langue dans une poétique scénique du vécu, dépassant la linéarité narrative dans une théâtralité performative qui sinue au bord du geste d’écriture composite, et par là même trouble. »

Collateral : « un geste au croisement du document et de la fiction, du je et du nous, de la poétique et de la politique : elle livre son combat sur un ring »

SoCulte Média : « Comme spectateur, on a envie de participer à la sororité qui s’exprime sur la scène, aux liens très forts entre Joy, Kenza et Roxane. Alors, Requin Velours redonne le pouvoir à celles et ceux qui en ont été privés, adoucit  l’injustice, rend fière la honte et venge l’oubli. »

Cultnews : « Le fait même d’amener cette histoire devant un public est une tentative de réparation pour Roxane et les Loubardes. […] L’espace du théâtre n’est pas celui d’un procès, mais il est celui d’un corps social : un public. » – entretien avec Gaëlle Axelbrun

La Terrasse : « Dans Requin velours, l’autrice et metteuse en scène Gaëlle Axelbrun laisse éclater la triple voix d’un besoin de justice, d’un besoin de vengeance et d’un besoin de consolation. »

Théâtre(s) : « L’autrice publiée aux Éditions Théâtrales livre un récit intime, dopé à la douceur poétique et aux fantasmes fictionnels, tout en chevauchements de styles et aller-retours temporels, nous faisant cheminer au plus près de sa quête de réparation »

Détectives sauvages : « Ce chaos réflexif du sujet est particulièrement bien sismographié par l’écriture discursive et sensorielle de Gaëlle Axelbrun, qui semble autant affirmer et regorger d’aphorismes épiphaniques que procéder par purs tâtonnements, par incessantes retouches et soubresauts obscurs. »

Dernières Nouvelles d’Alsace : « Entre dialogues, fulgurances poétiques, moments dansés, l’écriture se compose tel un puzzle »

Strasbourg Mag : « Requin Velours est à la fois une histoire d’amour, d’amitié et de sororité. Malgré la dureté du sujet, la poésie n’en est pas absente. La tendresse non plus« .

Poly Magazine : « Dans Requin Velours, sa nouvelle création, Gaëlle Axelbrun aborde un sujet délicat : le viol, et le cheminement de reconstruction de la victime. »

Lesbien raisonnable : « Le texte est cru et poétique, les acteurices sont très, très fort·e·s […] ce spectacle est globalement une bonne grosse claque. »

Je n’ai qu’une vie : « Des mots impudiques quand la pudeur et la honte se confondent. Des mots poétiques et tendres à recevoir. Une autrice de talent à suivre. »

Arts Mouvants : « En choisissant la poésie et la force de l’onirisme, Gaëlle Axelbrun se réapproprie un récit en convoquant les possibles du théâtre. Gaëlle Axelbrun inscrit Requin Velours dans un nouveau paysage dramatique, un corpus essentiel pour repenser nos représentations et en bâtir d’autres. »

A2S Paris : « Sur un texte fort bien écrit et très bien joué, ce spectacle, dont la forme est particulièrement originale, évoque le viol subi par une jeune femme »

Fille de Paname : « Une belle histoire d’amitié et d’amour. »

Théâtre du blog : « Le langage de ce récit et des dialogues écrits par Gaëlle Axelbrun, souvent cru et d’une rare violence, a une force  théâtrale indéniable. »

À ÉCOUTER

L’Œil d’Olivier : rencontre sonore avec Gaëlle Axelbrun

TOURNÉE

CRÉATION le 8 octobre 2024 au TAPS Laiterie, Strasbourg 
30 janvier – Le Bordeau, Saint-Genis-Pouilly
6 au 21 février – Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Paris
25 au 27 mars – Théâtre du Point du Jour, Lyon
29 et 30 mars – WET Festival, Tours

 
Photos ©Christophe Raynaud de Lage
Teaser vidéo ©Les films de l’éphémère
COPRODUCTION Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Compagnie Sorry Mom
SOUTIEN DRAC Grand Est, Région Grand Est, Ville de Strasbourg, Haute école des arts du Rhin, Collectif À mots découverts, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
SOUTIEN EN RÉSIDENCE La Pokop – Strasbourg ; Bliiida – Metz ; Le Diapason – Vendenheim
ADMINISTRATION, PRODUCTION, DIFFUSION Alain Rauline
Texte publié aux Éditions Théâtrales, septembre 2024
Lauréat de l’aide à la création Artcena, catégorie Encouragements, printemps 2024
Lauréat des Voix du Bivouac, La Chartreuse Villeneuve lez Avignon, 2023

Texte et mise en scène Gaëlle Axelbrun (Éditions Théâtrales) 
Avec Amandine Grousson, Cécile Mourier, Mécistée Rhea
et la participation de Gaëlle Axelbrun
Assistanat à la mise en scène Florence Weber
Scénographie Gaëlle Axelbrun
Création lumière Ondine Trager
Création sonore Maïlys Trucat
Costumes, assistanat scénographie Camille Nozay
Conseil à la chorégraphie Dionaea Thérèse, Gaëlle Axelbrun
Design graphique Anne-Sophie Rami

Déconseillé aux moins de 16 ans
ATTENTION : Cette pièce traite de violences sexuelles

LUN, MAR, MER À 19H30
JEU, VEN À 20H30
SAM À 18H

Du fait de la scénographie et pour des raisons de sécurité, nous n’avons pas la possibilité d’accueillir les personnes à mobilité réduite pour ce spectacle.

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 20€ 14€
Tarif réduit 14€ 10€
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 12€