Après nous, les ruines
Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elle·s préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·e·s et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.
Après nous, les ruines est lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023.
Téléchargez le bon de commande
Voir cette publication sur Instagram
En vidéo : Entretien avec Pierre Koestel, réalisé par Artcena
REVUE DE PRESSE
La Terrasse : « À l’échelle de la crise fictionnelle qui traverse ma pièce, j’essaie de faire en sorte que le désespoir puisse aussi être une façon de se mettre en marche, de ne pas se laisser sidérer par les événements qui nous arrivent. »
Hottellotheatre : « Une histoire – piqûres insidieuses, gâteau gourmand, coups de feu – de catastrophe nucléaire sous-jacente, dans laquelle les personnages se débattent avec leurs obsessions, cédant à une angoisse indicible. Un auteur à découvrir que l’état de nos sociétés et de la planète interroge. »
Les Trois Coups : « Le texte choral, d’apparence badine, joue sur le dialogue de sourds, les jeux d’échos et un aveuglement tragique. Certains tentent pourtant de dire l’urgence : « C’est déjà ce qu’on pourrait appeler la fin du monde. Une fin lente, interminable, et contre laquelle nous ne faisons rien. »
Livres Hebdo : « Après nous, les ruines, de Pierre Koestel, a emporté les suffrages pour la richesse de sa construction, la variété des temporalités et des thèmes qu’il embrasse, nous emmenant vers un avenir non désirable mais sans doute-peut être encore – évitable, explique Christophe Lemaire. »