Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche
Parce qu’il soupçonne sa femme Philomène d’entretenir une liaison avec Antoine de Miragor, Ervart met régulièrement la ville à feu et à sang. Afin de mettre un terme à cette lubie, Philomène fait appel à un psychanalyste-citationniste. Mais ce dernier, en tentant d’intervenir auprès d’Ervart, sombre dans une étrange mélancolie. Parallèlement apparaissent Maurice, un agent secret zoophile chargé de démanteler un reseau terroriste, et Anastasia Zilowski, comédienne bilingue à la recherche d’un emploi . Et tandis qu’une petite troupe de comédiens anglais égarés rôde autour de la maison, Philomène, bien décidée à ne plus subir les sautes d’humeur de son mari, quitte la chambre conjugale pour s’installer au deuxième étage, plongeant définitivement Ervart dans les affres de la paranoïa.
Hervé Blutsch, 34 ans, a écrit une douzaine de pièces dont la plupart ont été jouées à Paris par la Cie Planète Tuh’n-TNT, mais aussi à Lille, Grenoble, Besançon, Bruxelles ou Montréal. Certaines sont éditées aux Editions du Cardinal, en Tapuscrit et plus récemment chez Théâtrales.
Hervé Blutsch