Festival 9e Festival du Jamais Lu Paris

Pour Maëlle – Coup de coeur Montréal

Samedi 26 octobre à 20h30

À la sortie des bars sur l’avenue Saint-Laurent à Montréal, Ali, un jeune homme issu dʼun milieu modeste, tombe instantanément amoureux de Maëlle, une jeune intellectuelle arty qui vient dʼun milieu aisé. En essayant de naviguer à travers les codes sociaux des évènements culturels tendances et des buvettes branchées, Ali découvre un monde totalement différent du sien : un monde où lʼart et la passion sont roi et reine, et où il nʼest jamais question dʼargent. À ses yeux, il doit absolument intégrer cet univers idyllique. Mais est-ce à la portée de tous ?

Le chow mein 2$, c’est un sac surprise bro.
Y’a autant les filles high class du Buonanotte qui arrivent en Mercedes, robe noire et bijoux, que les filles du Bar Bifteck avec les piercings et les cheveux bleus. Là-bas y’a pas de VIP, y’a pas de guestlist, tout le monde bouffe le même fucking chow mein.

 

Pour Maëlle a été lu une première fois au Jamais Lu Montréal en mai 2024
©Nicolas Lascourrèges
Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 26 octobre à 18h30

Anne-Lise revient à l’endroit où Anne-Gaëlle l’attend. La nuit, Anne-Gaëlle, grand-mère d’Anne-Lise, veille sur les nuits de la petite Anne-Lise. La grande Anne-Lise vient aujourd’hui veiller la dernière nuit d’Anne-Gaëlle. Chemin onirique sur les traces des souvenirs de l’enfance qui les ont séparées. Interrogation sur l’amour des grands-parents pour leurs petits-enfants.  

PETIT-PAYS. Il est 17h58.
JACQUES. La voiture file à vive allure.
PETIT-PAYS. Sur le chemin, il y a
des temples tamouls, des églises, des synagogues, des mosquées, des maisons funéraires, des petites boutiques, des petits snacks et beaucoup de ronds-points,
LINDA. Ils se suivent et se ressemblent sur des kilomètres.
ANNE-LISE. On tourne en rond.
PETIT-PAYS. Il y a
des silences, comblés par la radio :
JACQUES. Joe le taxi
C’est sa vie
Le rhum au mambo
Embouteillage
Il est comme ça
Rhum et mambo
TOUT LE MONDE. Joe, Joe, Joe
(…)
PETIT-PAYS. Il y a
une odeur dans l’air,
ANNE-LISE. Quelque chose que tu connais mais que tu as oublié.

 

©Nicolas Lascourrèges
Durée : 1h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 9e Festival du Jamais Lu Paris

Les choses qui n’ont pas de nom

Samedi 26 octobre à 16h

Les choses qui n’ont pas de nom est l’histoire d’un groupe de jeunes personnes assignées femmes, qu’on rencontre à la fin de l’adolescence et qu’on suit jusqu’à la fin de la vingtaine.

Louise, celle qui raconte l’histoire, tombe amoureuse d’une autre femme et développe une honte l’empêchant d’en prononcer un mot. Mais elle n’est pas la seule à vivre ce rejet de ses propres désirs. Les trajectoires de Sabah, Eva, Rachel, Adélaïde, Amira s’entremêlent, amicalement ou amoureusement, se croisent et se séparent, toutes marquées par la honte. De celle-ci, elles recherchent les causes dans l’époque, dans les discours sociaux qui les ont environnées. Récit initiatique d’entrée dans l’âge adulte d’un groupe de jeunes personnes, où l’amitié prend une place prépondérante, ce texte questionne la possibilité de la prise de parole après un silence asphyxiant.

C’est une histoire de premier amour classique, tes doigts sur mes hanches et mes doigts dans tes cheveux, Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi et tout le bazar, mais la particularité c’est l’ignorance, l’ignorance de mon désir et l’ignorance du tien, et ma honte et ta honte qui ont empêché, qui ont tout empêché, ne nous ont laissé que quelques nuits de coïncidence d’amour.

Les choses qui n’ont pas de nom a bénéficié du soutien de la Chartreuse – Centre national des écritures du spectacle et de la compagnie En Actes.
Leïla Cassar est lauréate de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques – ARTCENA
©Nicolas Lascourrèges
Durée : 1h05
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Vendredi 25 octobre à 20h30

Sacha est une jeune cheffe parisienne dans un restaurant en plein essor, et sa vie correspond à la définition moderne d’une réussite parfaite : elle allie accomplissement professionnel et bonheur personnel. Sa famille la soutient, sa petite amie l’a demandée en mariage, elle a un groupe d’ami·e·s solide… et elle est en finale de Survivor Chef, le prestigieux concours télévisé de cuisine.

Pourtant, Sacha rêve chaque nuit que son restaurant crame, et peut-être même que c’est elle qui fait craquer l’allumette.

Il suffit d’une allumette. Je m’accroche à elle, c’est la dernière du paquet. Elle glisse. Ma sueur a imbibé la boîte. L’humidité de mon angoisse pourra peut-être empêcher la chimie. La chimie de la poudre de verre, du phosphore, du chlorate, empêchée par l’humidité de mon angoisse.

 

 

 

©Nicolas Lascourrèges
Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival 9e Festival du Jamais Lu Paris

L’atelier québécois – Juste des bonhommes qui bougent

Vendredi 25 octobre à 19h

Quelque part, une personne pleure parce qu’elle aurait préféré vivre en Nouvelle-France, une autre offre un spectacle de violon à des oiseaux et une troisième contemple la banderole «Bonne retraite de ta dépression» que ses amis lui ont confectionnée pour leur soirée festive.
Quelque part, les choses ont du sens
Puis elles n’en n’ont plus
Certaines sont des coïncidences
Certaines, des chronologies parallèles puisque «toute est dans toute»
Quelque part, l’Univers est confus de voir autant d’humains désorientés
à force de chercher signes, repères et sentiments d’accomplissement dans les éléments les plus incongrus
Et partout, plus personne ne comprend quoique ce soit
… Êtes-vous encore avec moi ?

Juste des bonhommes qui bougent est un spectacle à tableaux. C’est aussi un spectacle où tout est lié. Probablement. En tout cas, c’est assurément un parti pris comme quoi l’absurde est une merveilleuse balise au milieu de nos angoisses autant personnelles qu’existentielles.

 

UNE ÉTUDIANTE
Va falloir que je prenne une pause
C’est tu possible ?
Un p’tit verre d’eau, une banane, une granola, quelque chose comme ça ?
C’est que
Je sais pus je suis qui
On dirait que soudainement y’a eu tellement d’options que
ben
je sais pas
j’me suis vue
j’me suis déçue
j’me suis perdue
Mon propre veni vidi vici, quoi!

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

Camille Giguère-Côté bénéficie d’une résidence d’autrice au Centre les Récollets à Paris organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
©Nicolas Lascourrèges

Texte Camille Giguère-Côté
Mise en voix Pauline Haudepin
Avec les apprenti·es du Studio ESCA Gaspard Gévin-Hié, Jeanne Guinebretière, Ilyes Hammadi Chassin, Maïa Laiter, Victor Lalmanach, Léa Constance Piette

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

Sans modération(s)

Samedi 18 mai à 18h

Quelque chose s’est brisé dans la mécanique bien huilée de la vie d’Alexa, modératrice de contenus pour un grand réseau social dont le fondateur semble visiblement dépassé par son succès. Comment tenter d’expliquer qu’elle en arrive à cacher la nature de son travail à son compagnon et à virer elle-même dans une violence irrépressible ?

Dans le huis clos du bureau sous tension où elle travaille, elle n’est pourtant pas la seule à subir moralement les conséquences de cette prise directe et incessante avec les sept péchés capitaux numérisés. Lili, Marc, ses collègues les plus proches, ont tous leur stratégie pour supporter la violence quotidienne et les apparitions qui envahissent l’open space pour jouer devant leurs yeux ce que l’on tient d’habitude à distance, loin derrière nos écrans.

EXTRAIT

« ALEXA. — Voilà tu vois ici c’est un peu comme un manège à sensations trop fortes
Une fois que t’es monté tu dois attendre que le tour soit fini pour pouvoir redescendre
Si tu descends avant la fin tu t’exposes à des situations plutôt scabreuses
À y réfléchir tu n’as pas d’autre choix que de ne jamais renoncer
Ici c’est un jeu aux règles obscures et incompréhensibles auquel tout le monde accepte malgré tout de jouer
Sans sourciller apparemment de l’extérieur
Parfois tu ne comprends pas comment font les autres pour accepter ces règles
Pour accepter de ne pas comprendre et tu te sens exclu
Parfois au contraire tu es au centre
En plein milieu d’une partie
Et tu t’éclates
Tu prends ton pied
Tu oublies même que tu es dans un jeu à durée limitée
Voilà c’est ça
Au début surtout c’est super
Et après ça se gâte »

CRÉATION À L’AUTOMNE 2025 à Équinoxe – Scène Nationale de Châteauroux

Le texte Sans modération(s) est publié chez Lansman Éditeur.
Le texte a été lauréat de l’Aide à la création d’Artcena. Il a été finaliste des Grands Prix de Littérature Dramatique 2023 et a reçu à cette occasion le coup de coeur des jeunes de l’association Des jeunes et des lettres.

PRODUCTION Le Grand Cerf Bleu
COPRODUCTION (en cours) Équinoxe – Scène Nationale de Châteauroux
PARTICIPATION ARTISTIQUE Studio-ESCA 

Texte Azilys Tanneau (Lansman Éditeur)
Mise en voix Jean-Baptiste Tur 
Avec Ombeline Guillem, Côme Paillard et Louise Saillard Rezaire (apprenti·es du studio ESCA), Jean Baptiste Tur et la voix de Joris Rodriguez
Assistant à la mise en scène Joris Rodriguez
Musique Thomas Delpérié 
Collaboration artistique Gabriel Tur
Production et développement Nathalie Carcenac

Durée : 1h10
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

Timlideur (une histoire de militantisme)

Lundi 13 et mardi 14 mai à 20h

Le personnage principal de cette fiction documentaire est un jeune étudiant qui vit en France. Il a des convictions. Il voit dans l’écologie une cause mondiale et rassembleuse, le grand combat du XXIe siècle. Pourtant et malgré toute sa bonne volonté, jamais il ne s’est engagé physiquement pour une cause politique. Un matin d’avril, ce jeune homme sans histoire se retrouve catapulté par erreur à un poste à hautes responsabilités dans ce qui sera la plus grande opération de désobéissance civile écolo jamais organisée en France.

 

EXTRAIT

TOUT LE MONDE DANS LE HALL ! 

PERSONNAGE PRINCIPAL. La police ? 

Les CRS sont trois fois plus nombreux qu’il y a dix minutes. Ils ont envoyé du renfort. 

PERSONNAGE PRINCIPAL. Ils arrivent. 

De l’activité à côté du parking à vélo. Les CRS entrent par l’arrière. Les activistes restants se mettent à terre et forment une grande chaîne humaine. 

PERSONNAGE PRINCIPAL. J’y vais ? 

Ils sont une centaine, accrochés, prêts à rester, à lutter autant que possible. 

PERSONNAGE PRINCIPAL. J’y vais pas ? 

LES CRS ENTRENT !! TOUT LE MONDE À TERRE !! 

PERSONNAGE PRINCIPAL. J’y vais ? 

Un bataillon de CRS en armure pénètre dans le hall, ça crie, ça donne des ordres. 

PERSONNAGE PRINCIPAL. J’y vais pas ? 

Les CRS sont entrés et sont prêts à déloger tout le monde. Il est dix-neuf heures trente, maintenant ça suffit. 

ON LÂCHE RIEN ! 

PERSONNAGE PRINCIPAL. J’y vais. 

 

       

 

©Rachel Testard, Solotiana Manakory, Christophe Raynaud de Lage
PRODUCTION Compagnie Candolle
COPRODUCTION Maison Maria Casarès (dispositif « Jeunes Pousses »)
SOUTIEN Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, ENSATT, fondation Entrée en Scène, Théâtre La Canopée – Ruffec, Glob Théâtre – Bordeaux, Théâtre National Populaire de Villeurbanne (compagnonnage 22/23)

Texte et mise en scène Grégoire Vauquois 
éd. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Avec Tristan Allam, Lucile Chikitou, Nicolas de Gélis et Grégoire Vauquois (en alternance), Claire-Lyse Larsonneur, Arthur Quelven 
Création lumières Thibaut Wojtkowski
Création musicale Nicolas de Gélis
Scénographie Rachel Testard

Durée : (estimée) 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

Notre Doula

Vendredi 17 et samedi 18 mai à 20h

Doula, nom féminin, mot arabe dérivé du grec « doulê » qui signifie « esclave », « servante »
« Femme qui accompagne et soutient une femme enceinte et son entourage avant, pendant et après l’accouchement. À la différence d’une sage-femme, une doula n’est pas diplômée » (dictionnaire Larousse). 

Cette mise en espace est le prolongement d’un chantier d’écriture proposé par Théâtre Ouvert en août 2023, qui s’intitulait Les Paradis Mobiles. Pendant huit jours, et accompagné·es par l’auteur et scénariste Marc-Antoine Cyr, quatre auteur·ices se sont réuni·es pour imaginer une proposition scénique qui entremêlerait écriture pour le théâtre et pour la télévision. 

De ce chantier est née une fiction théâtrale en quatre épisodes : Notre Doula. On y suit le parcours d’un couple hétérosexuel qui décide, après plusieurs fausses couches, d’employer une doula pour l’accompagner dans sa nouvelle grossesse. Mais la jeune femme choisie pour occuper cette fonction provoque, malgré elle, une attirance étrange chez les deux époux qui glissent peu à peu dans l’obsession jusqu’à commettre l’irréparable. 

Fort·es de cette première rencontre, les huit artistes ont décidé de prolonger leur recherche, pour inventer une proposition hybride, pensée à la manière d’une saison de série télévisée…

 

EXTRAIT du premier épisode, écrit par Marion Stenton

MÈRE. on a quelque chose
je le mets là
vous pouvez lire ? pour convenir
de notre avenir commun on a imprimé
tu as le papier chéri
on a imprimé ce qu’on s’était dit un résumé de ce qu’on s’était dit par mail
je vous laisse le lire
peut-être
PÈRE. je vous donne un stylo peut-être
MÈRE. on le garde pour nous
PÈRE. entre nous
MÈRE. nous trois
PÈRE. vous écrivez là où vous êtes née vous pouvez l’écrire
MÈRE. il ne faut pas que ça vous gêne on n’en fera rien
c’est si peu conventionnel que
en quelque sorte ça nous rassure
ce n’est pas pour
PÈRE. nous ne sommes pas policiers
MÈRE. il n’y a que ma belle-sœur qui sait pour l’instant et nous pensons nous pensons
PÈRE. nous pensons qu’il serait mieux de rester discrets après tout ce qui s’est passé avec l’hôpital nous ne voulons plus
MÈRE. je ne veux plus aller à l’hôpital vous le comprenez
ça serait bien que vous le compreniez ça
que tout se passera ici
même si
même si ce n’est pas toujours beau à voir ici même
oui pour ce miracle
je n’ai pas peur de salir le canapé
PÈRE. et aussi que l’argent n’est pas un problème si tout se passe au mieux
d’accord ?
MÈRE. signez toutes les pages ce n’est qu’une question de procédure la procédure rassure
non ?
PÈRE. c’est formidable de sentir les choses commencer
de sentir que l’on commence une histoire ensemble
hein ?
MÈRE. les choses qui commencent
les choses ont déjà commencé
dans le ventre
notre ventre ? hein ? notre ventre ?
 

 
©Joseph Banderet
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines avec le soutien de la Région Île-de-France
Durée : 1h45
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

Carte blanche à Stanislas Nordey | Debout, la joie de David Léon

Samedi 25 mai à 20h

Debout, la joie de David Léon

Le ressac de la mer étreint le mouvement de Debout, la joie.
Son flux caresse, lamine, charrie, creuse et polit, emportant le lecteur dans une valse des pronoms, des voix et des identités.
Au bouleversement de la rencontre avec l’œuvre de l’écrivain Mathieu Riboulet – dont le texte résonne ici comme un hommage –, la voix narrative tresse un dialogue, questionnant le lecteur : « Que produit la littérature face au travail du temps, de la mémoire, du deuil et de l’amour ? »
Conversation entre les morts et les vivants, Debout, la joie, travaille au dépouillement et à l’épure de l’écriture, à son archéologie même, affirmant le geste littéraire comme celui du lieu possible d’une Fraternité.

 

Le Parisien : « A découvrir sur la scène du Théâtre Ouvert ! »

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte David Léon 
Éditions espaces 34
Mise en voix par et avec Stanislas Nordey

Durée : 1h40
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

Jag et Johnny

Mardi 21 mai à 20h

Jag vient de la classe populaire rurale blanche. Elle parle de la maison où elle a grandi, de ses oncles et tantes et elle raconte les anniversaires à la salle des fêtes, les mariages, le cocon familial dysfonctionnel, la culture télé, l’alcoolisme. Ça parle aussi de folie, de précarité et de violence… Coincée entre deux classes, telle une errante, Jag nous plonge dans un retour au bercail, avec toute la complexité qu’il engendre.

La rencontre entre la langue de Laurène et le phrasé de Jag donne un parler percutant et rythmé, chargé d’un vécu qui touche et qui fait passer du rire aux larmes plus d’une fois. Le spectacle prend la forme d’un stand up qui ne cherche pas à faire rire, un stand up triste. La parole intime, les détails racontés par la personne qui les a vécus, sont un précieux témoignage de l’expérience de transfuge et du classisme qui structure la société. 

Jag et Johnny, c’est l’histoire de Jag et de son chien Johnny, racontée par Jag à Laurène et comment leur plaisir d’être ensemble leur permet d’échapper au classisme qui conditionne l’amour entre humain·es. 

EXTRAIT

J’me rends compte en rentrant dans ma famille que je suis jamais exactement moi-même, je veux dire hors du langage que j’utilise…attend je sais pas comment expliquer ça… je veux dire que je parle d’une certaine manière à mes amis et mes amis bourges et que quand je rentre et que je mets mon pyjama pour parler à ma grand-mère c’est un autre langage, c’est la même langue mais c’est un autre langage, c’est pas les mêmes tournures de phrase et que… attend ce que je veux dire… c’est que je suis jamais rien d’autre qu’une personne qui essaie de se faire comprendre, je suis jamais que la version de moi-même présente dans la pièce qui s’exprime d’une manière pour exister parmi les autres de la pièce… et quand je suis seule j’ai que le langage de mes pensées et ça je sais pas si c’est vraiment moi non plus mais du coup j’ai l’impression que je tourne en permanence autour des tournures… que ce que je suis c’est cet effort surhumain pour être comprise…
REVUE DE PRESSE

Cult news : « Pour la première fois, l’immense autrice et comédienne Laurène Marx passe de l’autre côté de la scène pour diriger (avec elle), à la perfection, les mots et la diction de Jessica Guilloud. Jag et Johnny  est une histoire de lutte des classes dont les mots vous attrapent par le bout du cœur. »

©DR
PRODUCTION Cie Je t’accapare / Bureau des Filles

Texte et mise en scène Laurène Marx, Jessica Guilloud
Avec Jessica Guilloud et son chien

Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€