66 jours © C. Raynaud de Lage

66 jours

Jeudi 25 novembre à 20h

Carte blanche à Sonia Chiambretto qui vous présente Théo Askolovitch, comédien et auteur d’un premier texte inédit.

66 jours
MISE EN VOIX
de Théo Askolovitch

Seul en scène, un jeune homme raconte, jour après jour, le cancer qui l’a envoyé à l’hôpital. Il rit pour faire semblant de ne pas avoir peur, il parle trop fort pour dompter sa colère et sa haine. Pourquoi lui ?
Il rudoie sa famille mais la garde tard le soir. Il se souvient de sa mère qu’une maladie lui a pris quand il avait quatorze ans. Il pense aux pièces qu’il voudrait encore jouer. Il espère qu’une victoire de l’équipe de France en coupe du monde le soignera aussi bien que ses chimiothérapies. Il est drôle, quand il ne pleure pas. 

« Vous savez comment c’est quand on se fait des paris dans sa tête du genre « Si je mets cette boulette de papier dans la poubelle du premier coup tout ira bien » ?
Moi je suis en train de faire la même chose avec l’équipe de France et je me dis « si on gagne je guéris, si on perd … et bah on perd »
Je sais que ça n’a aucun sens je sais, mais bon… à croire que Messi c’est le cancer et que Mbappé c’est la chimio.
Je vous laisse, ils sont arrivés, je vais essayer de voir le match même si je sais qu’au bout de dix minutes je vais devoir retourner dans la chambre faire mes soins… Rien ne m’empêchera de savourer cette coupe du monde. »

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Lettre à une jeune poétesse 
LECTURE PERFORMANCE
de Sonia Chiambretto

L’autrice présente une lecture performance de sa lettre issue du recueil, Lettres aux jeunes poétesses, paru aux Éditions de l’Arche en 2021.

« Le poème régénère le regard sur les choses ».
Le texte est paru aux Éditions de l’Arche, dans la collection « Des écrits pour la parole ».
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale https://www.arche-editeur.com/

 

REVUE DE PRESSE 66 jours

Télérama, 20 avril : « Un sujet pas franchement hilarant, que ce comédien, formé au théâtre à l’Esca d’Asnières notamment, réussit à livrer sans pathos, mais avec une force, une sincérité et une drôlerie désarmantes, le tout servi par un texte brut comme un morceau de rap. »

Le Monde du ciné :  « L’alchimie entre les émotions est réfléchie dans un langage éloigné du théâtre traditionnel. La plaisanterie arrive toujours à point nommé pour adoucir la dureté des mots, des scènes. L’autodérision est assumée et exploitée à son juste niveau. Un des coups de maître réside en le fait que la maladie n’est jamais dédiabolisée malgré le ton employé sur ce sujet intime voire tabou. On sera bouleversé à plusieurs instants puis rattrapé par le rire. » 

Transfuge, 10 février : « Le geste vif, nerveux, la présence irradiante, Théo Askolovitch brûle les planches du théâtre. Derrière les rires, les larmes, les répliques faciles parfois, le jeune comédien offre une magnifique leçon de vie. Un spectacle nécessaire, un nom à retenir, une révélation à n’en pas douter  ! »

Vanity Fair, 10 février : « On se surprend à rire beaucoup de cette histoire qui n’a pourtant rien de marrant. Théo Askolovitch a du talent – il n’en est d’ailleurs pas à sa première production – et de l’énergie à revendre. Alors qu’en bande sonore passent des extraits de matchs de foot – sa passion -, il saute sur place, boxe dans le vide… Il nous l’assure d’ailleurs, un sourire en coin : il aurait pu être un champion du ballon rond, si la maladie ne l’avait pas stoppé dans sa lancée. La salle rit. Théo Askolovitch ne se prend jamais au sérieux. C’est d’ailleurs certainement ce qui l’a sauvé. »

©DR
66 jours
PRODUCTION Saiyan
COPRODUCTION Comédie de Caen – CDN de Normandie
Avec le soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
Lettre à une jeune poétesse 
PRODUCTION Le Premier Épisode
COPRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Nanterre-Amandiers et La Nouvelle Vague
Avec le soutien de la Région Île-de-France
 
Texte
 
Texte et jeu Théo Askolovitch
Mise en voix François Rollin
avec la Collaboration amicale de Ludmilla Dabo
Administration Juliette Chambaud
Durée : 1h
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

POLICES ! Tu m’loves ?

Mardi 23 et mercredi 24 novembre à 20h

Mot d’ordre, action brutale, polices de caractères, montage poétique. De la police de proximité dans les quartiers aux émeutes dans les grandes villes du monde, de la manifestation pacifique des Algériens à Paris en octobre 1961 au survol des drones sur les zones dites « sensibles », du témoignage d’une candidate au concours d’entrée au sein de la Police nationale à la patrouille d’un robot-policier dans les rues de Dubaï, l’ensemble fait s’élever une constellation de voix. Il révèle de façon saisissante toute l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité.

– Tu m’loves ?
– J’te love, tkt
 
 
REVUE DE PRESSE

À LIRE
 
 
©Sara Sadik
PRODUCTION Le Premier Épisode
COPRODUCTIONS Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Nanterre-Amandiers et Les Nouvelles Vagues
Avec le soutien de la Région Île-de-France, et Les Chichas de la pensée / Magasins Généraux / Ateliers Médicis (Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah)
Texte tiré de POLICES ! (L’Arche Éditeur, 2020) & Tu m’loves ? (Éditions Filigranes, 2021, sur un projet photographique de Marion Poussier)
Sonia Chiambretto est représentée par L’Arche, agence théâtrale https://www.arche-editeur.com/

Texte et conception Sonia Chiambretto

Assistanat artistique Pierre Itzkolovitch

Avec Théo Askolovitch, Sonia Chiambretto, Lawrence Davis, Émile-Samory Fofana, Rita Foudali, Julien Masson, Kaïna Sananikone

Durée : 1h05
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

La terre n’est rien d’autre qu’un morceau de ciel

Dimanche 14 novembre à 19h30

« Quand j’ai dirigé le théâtre de Gennevilliers j’ai fait personnellement pendant des années des ateliers d’écriture. Sabine Garrigues y venait comme des centaines d’autres de façon anonyme et joyeuse. Vers 2016 ou 2017, j’ai su que Sabine avait perdu sa fille au Bataclan. J’ai écrit à Sabine pour lui dire mes pensées et elle m’a dit qu’elle essayait d’écrire et, si cela ne me gênait pas, elle voudrait que je lise. J’ai dit oui et régulièrement je recevais des e-mails avec des textes épars. Je n’ai jamais donné mon avis, c’est bien c’est mal. J’ai lu et je disais : Sabine j’ai lu. C’était le contrat : lire et savoir qu’on est lu. Parfois ça peut aider. Puis les textes se sont mis en forme, se sont organisés. Et c’est cela qu’elle m’a envoyé cet été et c’est cela que l’on entend ce soir. J’ai proposé à Audrey et à Stanislas de lire car Sabine les aime tous les deux, et puis le soir du 13 novembre 2015, nous jouions une de mes pièces et c’est en sortant de scène que nous avons appris ce qui se passait et cela nous a lié aussi ensemble. Ce texte, je pense, est le texte d’une personne qui a choisi la vie face à l’horreur et l’abjection. Oui la vie »

Pascal Rambert

©DR

Texte Sabine Garrigues
Mise en voix Pascal Rambert
Avec Audrey Bonnet, Stanislas Nordey

Durée : 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Dimanche 31 octobre à 16h00

L’action se déroule à notre époque, dans trois lieux distincts aux environs d’Angers. Elle
commence à la tombée de la nuit, un soir de Saint-Sylvestre et s’achève vers midi, le jour de l’an.
Nous suivons d’abord Louis Hee et John, un couple qui s’apprête à sortir, mais qui est retardé par
Louis qui a une déclaration importante à faire à John. Ensuite, nous sommes témoins d’une petite
fête organisée par Maha, une femme qui a perdu quelqu’un cette année, et qui a invité malgré
tout quelques amis pour fêter la nouvelle année. Enfin, entre l’aube et midi, dans le fumoir
extérieur d’une boîte de nuit, nous rencontrons des fêtards qui s’étonnent de ne pas voir le soleil
se lever.
Dans la « Paix dans le monde », il n’y a aucun conflit, aucun personnage ne s’oppose à aucune
parole, on ne se contredit pas, on ne s’énerve pas. Dans La paix dans le monde, toute parole est
créatrice d’une réalité possible. Où l’inimaginable cohabite avec le tout-à-fait-imaginable. C’est
une pièce où tout le monde est accepté : le naïf, et le miraculé, et où tout est fait par chacun et
chacune pour que tout aille pour le mieux.
D’où vient alors ce sentiment que le monde est toujours au bord des larmes ?

Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA

Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada

Texte Nicolas Barry

Mise en voix Michel-Maxime Legault

avec la troupe du Jamais Lu 2021

Durée : 2h
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Samedi 30 octobre à 20h00
160 est un texte qui capture le quotidien d’un immeuble de cinq étages en coupe latérale et sensible. Les locataires ont une trentaine d’années lorsqu’ils accueillent chez eux une femme de soixante-treize ans qui perd peu à peu la mémoire. Cette arrivée va agir comme un révélateur pour chacun d’entre eux. 
 
Il sera question d’amitié, d’engagement, de sororité. De l’énergie d’un groupe qui se rassemble pour sauver la vie d’une personne. De ce qu’on peut déployer pour échapper à un conformisme destructeur. De ce qu’on est incapable d’inventer pour repousser la violence et préserver l’élégance.
Iris – À ton avis, je suis qui ? 
Jacqueline – Tu es Marie-Françoise. 
Iris – Non, je suis ta fille, Iris. 
Jacqueline – Mais tu dors où ?  
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada

Texte Julie Ménard

Mise en voix Olivier Morin

avec la troupe du Jamais Lu 2021

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#6

PAT CAT CHUT et un fanzine (carnaval révolutionnaire)

Samedi 30 octobre à 18h30

Par un jour de beau temps, en France, une foule gigantesque envahit spontanément le boulevard Haussmann à Paris : plusieurs millions de français.e.s anonymes se retrouvent là, sans autre objectif que de témoigner d’un ras-le-bol général contre leurs dirigeants. Tandis que forces de l’ordre et syndicats essayent de canaliser cette manifestation hors du commun, un événement violent transforme la manifestation en émeute et quelqu’un, dans la foule, touché par une balle de flashball, se retrouve catapulté dans la Seine. Sidération, terreur générale. Fin de l’histoire. Ou peut-être pas.

Comme un grand carnaval joyeux et cathartique, PAT CAT CHUT et un fanzine cherche à interroger notre rapport intime à l’idée romantique de la « Révolution » et à donner de la voix à cette foule disparate et composite qui va apprendre, au cœur de l’action, à s’inventer des devenirs politiques réjouissants

LA JOURNALISTE. Mais on peut faire de la politique avec des sentiments ?
UNE TÊTE QUI DÉPASSE. Bien sûr que non.
LA JOURNALISTE. Pourquoi pas ?
UNE AUTRE TÊTE QUI DÉPASSE. Demandez son avis à l’anarchiste autonome.
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada

Texte Grégoire Vauquois

Mise en voix Marcelle Dubois

avec la troupe du Jamais Lu 2021

Durée : 1h45
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Festival du Jamais Lu-Paris#6

1200 TOURS – Partie 1

Vendredi 29 octobre à 20h00

(…) CEUX QUI RÉUSSISSENT ET CEUX QUI N’ONT RIEN (…) – E. MACRON – JUIN 2017

Nous sommes en France aujourd’hui, à la bascule 2021- 2022. 

Il y a La Franchise, la rédaction d’un magazine qui cherche quoi mettre en une chaque semaine. Il y a une députée qui aime courir, discourir et le rap. Son amoureux star du JT de 20h, lui aime bricoler et tout faire pour elle. Il y a une rappeuse enfermée entre quatre murs pour avoir déclenché une émeute le 14, et son avocate, son intermédiaire avec le monde. Il y a aussi Mère Courage qui garde son kiosque à journaux comme un petit bijou non-essentiel. En ligne de mire, il y a des élections, des anniversaires, des vacances et des êtres qui luttent pour comprendre, et ressentir des mots « concepts » dans leurs actes : la vérité et le courage.

Tous ces univers s’embrassent en trois cent séquences pour créer la première partie de 1200 TOURS (pièce à 1200 séquences).

X : Je veux que ce soit une claque. Insérer le sens dans un rythme que je suis la seule à maîtriser. La force de la métrique. Des heures à ciseler chaque son, chaque sens. Faire mouche. La sensation trompeuse, c’est la grâce. Ici, faut se méfier. Alors tu travailles encore plus. Ce n’est pas le moment de dormir. Dormir ne sert plus à grand chose. Pas de place pour le rêve, le fantasme, tu appelles ça comme tu veux. Tout se passe la nuit. Les pires actes se passent la nuit. Les décisions sont prises la nuit. Les journaux s’impriment la nuit.
Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA
Avec le soutien d’ARTCENA, de la SACD, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Délégation Générale du Québec à Paris, de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques Canada
Durée :
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Théâtre Ouvert à la MC93

Charabia (toad movie)

Samedi 26 septembre 2020 à 17h

Noémie vit dans un monde de crapauds mous, dont le charabia l’empêche de construire quoique ce soit de personnel. Elle se rebaptise Nemo – « c’est plus simple au niveau de l’articulation des syllabes » – prend le large, rencontre Georges, et tous deux s’échappent pour un toad movie à la recherche d’eux-mêmes.

Charabia est issu d’un travail mené tout au long d’une année, avec des collégiens du département de la Haute Garonne, dans le cadre du dispositif Parole en Je(u) organisé par la compagnie Nelson Dumont.

Invitée de la première édition, Sandrine Roche a réalisé une série d’ateliers d’écriture avec des classes de 4ème et 5ème sur la thématique « Parole au féminin ». En est sorti un premier texte – Ce monde dont vous êtes les héro.ine.s – écrit par les élèves, et mis en espace par l’autrice avec eux, à Toulouse, en avril 2019.

Charabia est une sorte de digestion à posteriori de ce travail d’écriture et de plateau mené en compagnie de ces adolescents. Une relecture des heures passées à discuter, se confronter, s’engueuler, ne pas se comprendre, se réconcilier, en reparler, changer d’avis, se ré-engueuler.

Qu’est-ce que la langue fabrique de construction identitaire ? Qu’est-ce qu’elle impose ou nie de notre rapport à l’autre ? Comment comprendre, apprivoiser, vivre dans ce vaste monde qui s’ouvre à nous, tout en nous enfermant ? Telles sont les questions qui nous ont agités pendant une année.

Écrit dans la tradition du road movie, mêlant tourments intérieurs et adresses directes, le texte s’inspire délibérément d’un vocabulaire et d’une rythmique adolescente : déformer des mots, les retourner, les mélanger, tenter d’en inventer d’autres qui expriment mieux son être au monde ; son appartenance à ungroupe, une communauté ; s’interroger sur ce que la langue fabrique de pensées…

Deux personnages guident nos pas, Noémie et Georges, figures intemporelles de la jeunesse, parties ensemble pour de la construction. Prisonniers d’un monde adulte défini par un langage trop normé, trop bien digéré, souvent non-pensé, ils s’échappent du cadre pour inventer de nouveaux signes, de nouveaux sons, de nouvelles façons d’envisager ce qui les entoure.

Le texte n’est ni un roman, ni une pièce de théâtre : juste un essai ludique, une composition libre construite à partir de quelques mots attrapés à la volée parmi des groupes d’ados. Chaque chapitre s’ouvre sur un gimmick linguistique, et s’étend jusqu’à la formulation suivante, en rebondissant joyeusement sur des formules grammaticales inconnues.

C’est un jeu de piste, qui se déroule au rythme des pas des deux héros, arpenteurs modernes d’un monde en devenir.

 

Production Compagnie Nelson Dumont (Toulouse), Association Perspective Nevski (Avignon)
Avec le soutien de La Chartreuse – CNES (Villeneuve-lez-Avignon), Le Théâtre des Carmes (Avignon),, La Friche Belle de Mai (Marseille), Le Conseil Départemental de Haute-Garonne, en partenariat avec « Auteurs en collèges et médiathèques en Haute-Garonne », La Médiathèque départementale de Haute-Garonne

Texte et voix Sandrine Roche

Musique et voix Guillaume Saurel

Regards extérieurs Marie Vayssière, Lucia Trotta, Henri Bornstein

Durée : 50 min
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Vendredi 25 septembre 2020 à 19h

Quand Baptiste Amann a découvert L’école du micro d’argent du groupe IAM, c’était en l’écoutant au casque audio sur l’une de ces bornes d’écoute que l’on trouvait alors dans les centres commerciaux. C’était à Avignon, en avril 1997. Il avait 11 ans. Cette expérience globale fut pour lui un choc esthétique et sensible, considérable.

La ville mutait. Vos repères disparaissaient les uns après les autres. Le XXe siècle s’enfonçait peu à peu, englouti dans les politiques de ré-urbanisation. Au centre-ville des millions d’euros étaient investis dans la conservation du patrimoine. En périphérie, les mêmes millions étaient investis dans sa destruction. La Rocade Charles de Gaulle, hérissée de barres HLM hideuses, devenait la faille sismique entre deux mondes qui s’éloignaient jour après jour un peu plus.

 

 

Ce texte a été créé suite à une commande de la compagnie Ouvre le Chien (Renaud Cojo) pour le festival Discotake à Bordeaux.
Production L’ANNEXE
Coproduction Ouvre le Chien

Texte Baptiste Amann
Lecture performance par et avec  
Baptiste Amann et Samuel Réhault

Durée : 1h
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival Théâtre Ouvert à la MC93

Jeanne & le orange & le désordre

Jeudi 24 septembre 2020 à 19h

“qu’est-ce qui se passe

quand même la langue

ne t’a pas prévue”

Est-on encore une mère quand il n’y a plus l’enfant, est-on encore une femme sion faillit en tant que mère, est-on encore quelqu’un sans mot pour se dire ?
Jeanne : une tentative de langue, de partage du monde déserté par la parole d’une femme en décalage, qui doit tout renommer avec joie et non sans peine. La parole est au centre, abrupte, en tension avec la technicité de l’élocution et de l’interprétation sur le fil, près de l’effondrement.

Il n’y a pas de mot pour désigner le parent qui a perdu son enfant. Comment prendre la parole quand la langue ne nous a pas prévus ? A-t-on encore une identité quand on n’a plus de définition ?

Le vouloir bien-faire, le sentiment d’inadéquation, la joie de nommer ce qu’on partage, l’indignation face à ce que la langue n’a pas nommé et qu’elle met dans des cases. Plateau nu, technique de l’acteur extra quotidienne jusqu’à l’étouffement, et élocution allant au bout d’elle-même, qui surfe sur des citations spoken word, chant et one woman show.

Coproduction, soutiens : TU Nantes, CDN d’Angers, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre Paris-Villette / Le Grand Parquet, La semaine du son, Propulse, Centre culturel Jacques Franck (Bruxelles), Labo Victor Hugo, l’Étincelle/ Ville de Rouen, Art et déchirure

Texte, mise en scène, interprétation Louise Emö
Lumière, dramaturgie Clément Longueville

Création La PAC (La ParoleAuCentre)

Durée : 1h
Hors les murs
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€