Tarifs : Entrée libre sur réservation
Après nous, les ruines
Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elle·s préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·e·s et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.
Après nous, les ruines est lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023. Le texte est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.
EXTRAIT
14h27 – Ensoleillé – 24,2°C
Vent : 6km/h
Indice UV : 4
Qualité de l’air : bonneSecousse sismique : 5 secondes – Magnitude 3,4 – Intensité II
Glenn se frotte la nuque.
Glenn. Tiens.
Marissa. Qu’est-ce qu’il y a ?
Glenn. J’ai senti quelque chose.
Manuel. Quelque chose ?
Glenn. Oui, quelque chose dans ma nuque. Une sensation étrange. Comme un frisson. Un frisson de plaisir. Ou peut-être une caresse. Quelque chose d’agréable, en tout cas. Et maintenant – Maintenant, je crois bien que ça me démange dans la nuque.
Manuel. Montre moi.
Glenn. C’est étrange –
Marissa. (à Manuel) Tu vois quelque chose ?
Glenn. Tellement étrange –
Manuel. Il est rouge. Viens voir.
Glenn. C’est comme si –
Marissa. Effectivement, il est bien rouge.
Glenn. J’ai l’impression que tout cela s’est déjà produit.
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com
Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage
Texte Pierre Koestel
Mise en voix Léna Paugam en présence de l’auteur
Avec des élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | € |
Ma génération dit m… à la tienne [ cabaret polémique ]
Faut-il encore embrasser les grands-mères, tuer les pères, rester de son temps et marteler que la jeunesse a tort ? La sagesse de l’âge est-elle parfois utile à celleux d’après ?
Faut-il obligatoirement se comporter en héritier quand on nous confie un legs ?
Quels fantômes généalogiques nous tourmentent d’une descendance à une autre ?
À qui la faute si nous en sommes là ?
Scrutons-nous un instant dans nos secousses générationnelles.
Car il suffit parfois d’une branche ajoutée à l’arbre pour que toute la forêt se redessine.
Lors de ce cabaret transatlantique, nous examinerons ce qui constitue, mue, disloque ou réunit les différentes échelles du temps adulte, dans les mots de leurs dignes représentant·es. Il s’agira d’identifier où se tisse le commun à travers des portraits subjectifs, des procès de bonne foi, des utopies naissantes ou lasses, des envies ou pas d’un ensemble, d’un mieux partagé.
Chaque génération avancera ses arguments en paroles binômes proférées par des Québécois·es et des Français·es, histoire de percevoir si les embarras sont les mêmes, que les racines poussent sur le vieux ou le nouveau continent.
©Joseph Banderet
Avec du Québec
Nathalie Claude, Carolanne Foucher, Kathleen Laurin-McCarthy, Émilie Monnet, Jean-Simon Traversy
de la France
Astrid Bayiha, Sarah Hassenforder, Emmanuel/le Linée, Olivia Rosenthal, Yuval Rozman
et la participation exceptionnelle de Carole Fréchette, Philippe Minyana
Direction et dramaturgie Marc-Antoine Cyr, Marcelle Dubois
Musique Fred Costa
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | € | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | € | |
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L’atelier québécois – Au marqueur permanent
En 1990, à l’université Browns dans le Rhode Island, un groupe de jeunes femmes est surnommé par les médias locaux les Magic Markers Terrorists, puisqu’elles écrivent et tiennent à jour sur le mur d’une toilette pour femmes du campus une liste d’hommes ayant des comportements sexuels répréhensibles.
Au marqueur permanent s’inspire de cette affaire en la décalant dans un Québec autofictionnel des années 90. On y suit le destin de cinq personnages qui participent à un type de soulèvement semblable : de leur rencontre l’une avec l’autre, aux réprimandes de l’école, au combat pour que la liste reste active, jusqu’à la dissolution du groupe quelques mois plus tard.
En écho à trois vagues successives de dénonciations étrangement similaires jusqu’à #metoo, il est question ici, avec humour, délicatesse et joie, de l’épuisement féminin, et des traces qu’inlassablement l’histoire tente d’effacer. Une forme de main tendue vers cette autre génération de femmes qui a pavé la voie à de houleux combats, permettant malgré tout de mener de nouvelles batailles féministes.
J’ai gardé mes yeux plantés dans ceux de la fille en face de moi, le bras gauche replié sur moi, protégeant 3 bouteilles de 541 ml de jus de canneberges, pis dans ma main droite, un tout petit sac de papier plus blanc que les murs de la pharmacie, dans lequel les plus futés auront deviné qu’il y a 7 comprimés gros comme des torpilles : 7 jours d’antibiotiques pour guérir une vilaine infection urinaire. 7 torpilles avant d’arrêter de pisser du feu.
Carolanne Foucher bénéficie d’une résidence d’autrice aux Récollets organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
©Joseph Banderet
Texte Carolanne Foucher
Dramaturgie et mise en voix Sonia Ristic
avec les apprenti·es du Studio ESCA Aglaé Bondon, Jasmine Cano, Marie-Camille Le Baccon, Milla Nizard, Rose Noël
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
Tarif réduit | € | Entrée libre |
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Les paradis mobiles
Par quelle alchimie transforme-t-on un texte théâtral en scénario ?
Quels stratagèmes d’écriture doit-on activer pour préserver le sel et les paillettes de sa parole quand les contenants s’interchangent ?
Ce sera la matière de ce laboratoire, qui mixera la sueur collective de la salle de répétition au remue-méninges efficient d’un pool de scénaristes.
Car s’il est du ressort de l’auteur·ice contemporain·e de déployer ses mondes d’évocation pour la scène, il est parfois utile (et profitable) de maîtriser les fonctions méticuleuses de Final Draft.
Pour la scène ou pour l’écran, l’imaginaire reste vibrant.
On dissémine son phosphore autrement. On écrit, simplement.
MÉTHODOLOGIE
Quatre têtes pensantes, quarante doigts.
Huit jours de chantier.
Deux modes opératoires.
1 – Déballer son univers théâtral dans l’instant d’une rencontre.
Idéation collective et écriture d’une fiction théâtrale en épisodes, répétée et mise au plateau directement dans la foulée.
2 – Façonner sa fiction pour la transposer dans le canevas du scénario.
Adaptation immédiate de ces scènes pour l’écran, afin d’observer ensemble les moyens de transcrire une même histoire dans un médium audiovisuel.
Le tout sera conclu par deux temps de restitution bi-modale, les 26 et 27 août.
Conception, intervenant, auteur Marc-Antoine Cyr
Avec les auteur·ice·s Pierre Koestel, Olivia Mabounga, Alexis Mullard, Marion Stenton
Les comédien·ne·s : Léna Bokobza-Brunet, Anthony Martine, Rebecca Tetens, Étienne Toqué
Carte TO | ||
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Plein tarif | € | Entrée libre |
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La Cérémonie du chocolat
La Cérémonie du chocolat brosse le portrait d’un groupe d’adolescent·e·s – encadré.e.s par des parents imparfaits. Ces tout jeunes gens sont saisis dans l’instant où surgissent en eux la passion amoureuse et le désir physique. Quittant définitivement l’enfance, ils et elles sont tour à tour bouleversé·e·s par les tremblements du corps, parfois désespéré·e·s de ne pas rencontrer la réciprocité, déterminé·e·s en tout cas dans l’affirmation de leur orientation sexuelle.
Ils et elles sont également traversé·e·s par la question du futur, inquiet·ète·s du délitement du monde que les adultes vont leur laisser en héritage.
C’est donc bien à un rite de passage que nous assistons, rite plein de questionnements et de violence mais porté par un souffle poétique et une immense pulsion de vie.
J’ai essayé de ne plus te parler. De ne plus te regarder. De ne plus te voir. J’ai escaladé des montagnes, j’ai couru des marathons. J’ai nagé jusqu’à l’asphyxie. J’ai passé des nuits à boire et des nuits à pleurer. J’ai vomi. Je me suis scarifié. Me voici devant toi, enfantin, vulnérable. Sarah, je ne peux pas ne pas t’aimer. Je suis ce que je suis. Je suis ce qu’on a fait de moi. Maintenant je vais fermer les yeux. Si tu ne veux pas de moi, disparais dans les ténèbres. Mais si tu crois que tu peux m’aimer, je veux dire, apprendre à m’aimer, tel que je suis, cabossé, vulnérable, alors, alors, ne bouge pas.
Texte et mise en espace Jean-René Lemoine
Avec Jasmine Cano, Amandine Doistau, Aurélien Fayet, Gaspard Gevin-Hié, Noémie Moncel, Vincent Odetto, Léa Constance Piette, Altynay Tuganbekova, Baptiste Znamenak
Carte TO | ||
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TRIGGER WARNING (lingua ignota)
Trigger : le déclencheur, ce qui déclenche, provoque, mais aussi la gâchette, la détente de l’arme à feu. Warning : attention, mise en garde, alerte, avertissement.
Trigger Warning : attention à ce qui pourrait vous transpercer.
Imaginez que votre téléphone devienne un sujet doué de parole. Quelles seraient les voix des notifications et images qui défilent sur votre écran ?
Trigger Warning donne à entendre l’intérieur d’un téléphone, celui de Zed, personnage plongé dans le tourbillon quotidien et incessant des réseaux sociaux. De posts instagram en live streams se tisse le destin de cet·te adolescent·e non-binaire qui se retrouve soudainement au coeur d’un drame virtuel. Au coeur de la nuit, la tension monte. Sur scène, pas d’écran, seulement des corps donnant voix à une parole multiple, tantôt bienveillante, tantôt menaçante. L’identité de Zed, perdue au milieu de cette polyphonie, se retrouve écartelée entre le réel et le virtuel.
Mise en voix Céleste Combes, Casseline Gilet, Thaïs Salmon
Avec Ines Collet, Julie Douet-Zingano, Anaëlle Queuille
Carte TO | ||
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Loin de la boue où l’on s’endort
Ce récit à trois voix qui évoque les souvenirs d’enfance d’une fratrie au rythme des saisons. Paula, Anna et Corto posent des mots sur le silence, la tristesse qui plane dans la maison et leurs désirs de fuite.
Loin de la boue où l’on s’endort, c’est le vœu et l’aveu de trois voix : celles d’Anna, de Corto et de Paula, trois enfants trop grands. Ces frères et sœurs tentent de raconter, ensemble et chacun·e, leur enfance : ses émotions, ses fantasmes, ses bruits et images, mais aussi ses trous, ses monstres, ses périls. Comment s’accorder pour essayer de dire ? Cette pièce explore aussi la question de la mémoire, du souvenir, c’est-à-dire de sa reconstitution et des rapports qu’il entretient avec la vérité. Si les cris de l’enfant fondent sous la langue, comment raconter, retisser les chocs, les ellipses, les traumatismes ? Par quelle posture ? Contre la dislocation, la pluralité des voix est tout à la fois refuge et vertige.
Loin de la boue où l’on s’endort de Gaëlle Axelbrun
Mise en espace Dounia Brousse, Lucie Ouchet
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Chloé Royou
Carte TO | ||
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LAC ARTIFICIEL
Un samedi soir, dans une zone péri-urbaine, Laura et Salomé cherchent à faire la fête et tentent de rejoindre une soirée qui a lieu au bord d’un lac artificiel. C’est une longue nuit d’errance qui débute pour ces jeunes adultes. À la dérive, dans un monde qui tangue, engluées dans leurs propres marasmes, les deux amies se perdent dans des espaces à la fois mentaux et réels. Cette nuit de fin d’été va révéler les failles de leur amitié.
Un parking. Une route. Une forêt. Un lac.
Plus loin, la nuit. Plus loin, le vide.
Là, deux amies.
Là, à la lumière faible d’un réverbère, l’étau se resserre.
Avec pour seul repère la signalétique routière fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs.
Là, les ronces. Là, la boue.
LAC ARTIFICIEL de Marine Chartrain
Mise en espace Ines Collet, Julie Douet-Zingano
Avec Dounia Brousse, Lucie Ouchet
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Made in Marilyn
2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.
Made in Marilyn se révèle être une quête pour ses différents personnages, qu’elle soit quête de l’autre ou quête de soi. Notre angle de recherche pour ce travail repose sur ces enjeux identitaires intimes, mais également sur leurs parallélismes avec une société formatée par la culture du paraître, la tyrannie de l’image, le capitalisme et la surconsommation. Dans un aller- retour troublant entre cette famille et la figure de Marilyn Monroe façonnée par le culte d’un idéal féminin, ce texte nous invite à voir comment la fascination pour des modèles peut entraîner la déconstruction de son identité propre ainsi que des normes et des réalités considérées comme irrévocables. Depuis le Hollywood des années 60 jusqu’aux quartiers pauvres des Tropiques en 2014, les lois de la conformité n’ont pas cessé d’opérer.
Made in Marilyn de Constance de Saint Remy
Mise en espace Léa Falconnet, Anaëlle Queuille
Dramaturgie Valentin Suel, Chloé Royou
Avec Léa Falconnet, Samuel Garcia-Filhastre, Casseline Gilet, Anaëlle Queille, Chloé Royou, Thaïs Salmon
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Le Pergélisol temporaire
Au long d’une résidence cet automne dans nos parages, l’autrice québécoise Marianne Dansereau mettra les derniers traits à un texte brillant-tout-neuf. Lampes au front, une dizaine de jeunes actrices et acteurs entreront dans son atelier pour fouiller ses pages et y dénicher les pépites. Pour mener l’équipée : le metteur en scène français Philippe Canales, vaillant éclaireur des dramaturgies novatrices.
Samuelle est aveugle de naissance. Lorsque son chien guide est forcé de prendre sa retraite, le deuil l’envahit. Or, elle doit envisager un nouvel allié pour son quotidien : par souci économique et écologique, les instances gouvernementales subventionnent dorénavant des guides robots « à la fine pointe de l’intelligence artificielle, d’une fiabilité indéfectible et garantis à vie » aux personnes en situation de handicap visuel. Dans son appartement avec sa colocataire, Samuelle apprend à cohabiter avec la machine. L’arrivée du robot bouleverse non seulement leur dynamique de colocation, d’amitié et la relation d’amie/proche aidante qui les lie, mais également leurs convictions profondes. Peu à peu, l’appartement se transforme en une banquise qui dérive, le réalisme fond pour laisser la fiction émerger de sous la glace.
Fable environnementale et technologique, Le pergélisol temporaire réfléchit à la relation de l’humain face à l’humain, de l’humain face à l’animal, de l’humain face au non-vivant créé par l’humain et finalement, de l’humain face à la nature.
Les craques de ton plancher
Sont des crevasses profondes et veloutées
et leurs parois
Sont striées de strates
où différentes couches de sédiments
se sont accumulées au fil des années
Des siècles
Des millénaires
La banquise c’est ta chambre
Ta chambre c’est la banquise
Ton bureau banc de neige
Ta bibliothèque banc de neige
Ta commode banc de neige
©Joseph Banderet
Résidence d’auteur organisée avec le soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec
Texte Marianne Dansereau
Mise en voix Philippe Canales
avec les apprenti·e·s du Studio d’Asnières – ESCA : Alexis Debieuvre, Aurélien Fayet, Julien Gallix, Anthony Martine, Pierre-Loup Mériaux, Altynay Tuganbekova, Léa Tuil, Héloïse Werther
Carte TO | ||
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