Tarifs : Spectacle
(Spectacle)
Le Prix de l’or
Récit intime et politique inspiré de la propre expérience de l’auteur en Roumanie, Le Prix de l’or explore l’univers de la danse sportive à l’âge de l’enfance et de l’adolescence, la découverte de la sexualité, la peur de l’échec, le deuil du père et l’effort pour gagner l’amour des parents. Ce manifeste offre une expérience de libération du corps et de l’esprit, dans la cadence des rythmes kitsch et glam des dix danses règlementaires.
EXTRAIT
5. Quickstep
Perdre tout contact avec le sol pendant un instant C’est ça que tu cherches
Pendant des centaines d’heures d’entraînement
Des journées entières sans s’arrêter
De la sueur
De l’effort
Les muscles qui cèdent
Mais pas de larmes
Tu dois gagner le combat
Le combat dans les entraînements
Sur le parquet de danse en compétition
Le combat avec toi-même
Avec tes professeurs
Avec tes arbitres
Avec tes parents
Avec ta propre partenaire
Avec les autres couples de ton club de danse Chaque jour, chaque entraînement, chaque minute
À chaque danse
À chaque pas
Tu dois te dépasser
(…)
REVUE DE PRESSE
À LIRE :
Komitid, 13 octobre 2022 : « Intime et politique, Le Prix de l’or est passionnant et généreux, à l’image du réalisateur Eugen Jebeleanu, qui n’hésite pas à lui aussi exécuter des pas et des figures. À ne pas manquer ! »
Scèneweb.fr, 8 octobre 2022 : « La danse au fer rouge : Le Prix de l’or n’est assurément pas un spectacle comme les autres. À mi-chemin entre théâtre et danse, il fait partie de ces objets inclassables, fragiles mais touchants de sincérité, qui emportent à l’arraché en parvenant à tenir en équilibre sur le fil où ils n’ont cessé de cheminer. » Vincent Bouquet
Sur les planches, 6 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, en déroulant pour nous son enfance et son adolescence autour de la danse sportive, fait montre d’une sincérité désarmante et touchante. […] Ce spectacle étonnant de sincérité, de tendresse, de démonstration de danse constitue un espace où l’intime se mêle au collectif en irradiant des ondes positives. » Laurent Schteiner
À ÉCOUTER :
Tous en scène, 15 septembre 2022 : « Eugen Jebeleanu dans « Le prix de l’or » revient sur son enfance en Roumanie, entre compétitions de danse sportive et douleurs familiales. »
De vive(s) voix, 12 octobre 2022 : « Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, navigue entre la Roumanie et la France, pour un art qui « guérit des blessures » : la danse sportive. »
Crédits photographiques ©Christophe Raynaud de Lage
Crédits vidéo ©Philippe Ulysse
PRODUCTION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Centre du Théâtre Educationnel Replika, Compagnie des Ogres
COPRODUCTION La Halle aux grains – Scène nationale de Blois, la Maison de la Culture d’Amiens
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français – Ville de Paris
Et le Fonds de dotation Porosus
Écriture et mise en scène
Eugen Jebeleanu
Avec Eugen Jebeleanu
et deux danseur·se·s
Stefan Grigore, Laura Grigore
Collaboration artistique
Yann Verburgh
Chorégraphie
Stefan Grigore, Laura Grigore
Assistanat à la mise en scène
Ugo Léonard
Consultation dramaturgique
Mihaela Michailov
Scénographie
Vélica Panduru
Conception vidéo
Elena Gageanu
Création lumière
Sébastien Lemarchand
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 8 octobre à 20h30
Samedi 15 octobre à 18h
Tout public
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Les Nuits enceintes
« La nuit est enceinte. Mais nul ne connaît encore le jour qui naîtra. »
Deux sœurs usées par la vie se retrouvent dans le domaine familial défait par des chantiers d’autoroute et de lotissement aujourd’hui à l’arrêt. Elles perçoivent au loin les rumeurs d’un groupe qui s’est installé dans la forêt, inventant d’autres manières de vivre.
Trois nuits durant, avec leurs proches, elles se débattent entre un monde proche de l’autodestruction et un futur réconcilié.
Sam et Mélisande sont sœurs, mais beaucoup les opposent. La première a fait et refait sa vie avant de revenir au domaine. L’autre est restée, solitaire et renfermée. Elles sont chacune secondées par un homme, ombre d’elles-mêmes plus qu’amant. Elles tentent, ou ont tenté, de survivre dans un monde dans lequel elles ne se repéraient plus. Leurs nuits n’enfantent plus ni jeunesse ni rêve depuis longtemps.
Elles ne semblent pas avoir de famille, au sens où on l’entend habituellement, pourtant elles ont hérité d’un domaine immense, avec une grande maison aujourd’hui délabrée et des champs, forêts, étang et torrent. Mais la nature qui les entoure et qui a accueilli leur enfance a été défigurée par des projets immobiliers. C’était avant la crise financière, qui a stoppé ces chantiers laissés inachevés. Le monde autour d’elles, jadis courant derrière la performance et l’efficacité, ressemble aux deux sœurs, à l’arrêt, incertain, proche de la ruine.
Cet environnement épuisé va être réveillé par une communauté qui est venue s’installer entre la forêt et le marais asséché. Elle bricole, trafique le territoire qu’elle a investi, tisse d’autres liens avec la nature, vit différemment. Lou, la nouvelle compagne de Sam, et Maxime, l’ado qui arrive de la forêt, confrontent bientôt les deux sœurs à ce qu’elles sont devenues.
Le théâtre de Guillaume Béguin est rêveur, tramant des mondes à la fois réels et fantomatiques. Comme souvent, le metteur en scène, qui signe ici son premier texte dramatique, interroge ce qui unit ou désunit nos héritages et nos descendants. Cette fois, à travers les personnages de ces deux sœurs et la métaphore de la nuit comme métamorphose, il regarde une société asphyxiée par l’exploitation à outrance de son environnement, et qui porte en elle le rêve de son propre bouleversement.
NOTE D’INTENTION
« On peut voir Les Nuits enceintes comme l’histoire de personnages en quête d’amour et d’une juste relation au monde. Mais on peut aussi voir dans Les Nuits enceintes la métaphore de notre histoire collective, celle d’une période, la nôtre, où ses héro·ïne·s — nous — sont tenu·e·s, sous peine de mort, d’inventer une nouvelle relation à la Terre. Et cette nouvelle écologie passera obligatoirement par une nouvelle écologie des relations interpersonnelles, et des nouveaux récits que nous nous adressons à nous-mêmes pour nous réinventer. » – Guillaume Béguin
RÉFÉRENCES
« Le monde porte en lui le rêve d’une chose, le rêve d’une chose dont il lui suffirait de prendre conscience pour la posséder réellement. » – Jean-Christophe Bailly (citant Karl Marx)
« Le monde est une pâte à modeler, pas cette masse inerte et triste pour la- quelle il passe. » – Collectif catastrophe
« Dire que le monde a des idées, c’est dire notamment que la terre n’est pas muette. Et en effet la terre crie, réclame, se fait entendre, se venge, mais aussi, propose, rêve. » – Marielle Macé
EXTRAITS
MELISANDE : Je n’appelle pas « cabane » quelques vieux bouts de lambris dépareillés, soudés n’importe comment à une vieille porte, et coiffés d’une bête tôle ondulée, où l’on s’enferme pour deviser sans fin sur les bienfaits de la permaculture entre deux joints, avant d’entonner « Bella Ciao » le cul posé sur du fumier. […] Une cabane, c’est un berceau pour ses rêves.
REVUE DE PRESSE
Toutelaculture, 5 décembre 2022 : « Les héros des Nuits enceintes éprouvent des désirs puissamment sincères (même s’ils sont parfois dérisoires) de s’aimer, aimer la Terre et renouveler leur présence au monde. Il y a dans cet élan une force et une promesse immenses. – G.B. »
La Terrasse, décembre 2022 : « L’auteur et metteur en scène suisse Guillaume Béguin propose avec Les Nuits enceintes un récit métaphorique sur notre volonté – et ses limites – de rompre avec un système qui nous conduit à la catastrophe. […] « J’ai l’impression que la jeune génération réinvente plus et apporte plus d’espoir que des quadras comme moi qui ont du mal à sacrifier les choses. » – G.B. »
La Pépinière Genève, 24 novembre : « Guillaume Béguin a trouvé une magnifique manière de conjuguer distanciation (parce qu’il nous amène à la réflexion), identification (parce que le style de jeu et l’écriture le permettent) et cette troisième voie qui est celle d’emmener le/la spectateur.ice à vouloir rêver. »
Le Temps, 25 janvier : « C’est un spectacle à la fois attachant et ambitieux. Attachant parce qu’il parle de nos déroutes – que faire face au capitalisme essoufflé et au péril écologique ? Et ambitieux, parce qu’il n’en parle pas en des termes classiques, mais à travers une rêverie lyrique »
©Julie Masson
PRODUCTION Compagnie de nuit comme de jour
PRODUCTION DÉLÉGUÉE Pâquis Production, Laure Chapel
COPRODUCTION Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre Saint-Gervais, Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace, Théâtre Benno Besson Yverdon-les-Bains
SOUTIENS Affaires culturelles du Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Loterie romande, Pro Helvetia – fondation suisse pour la culture, Société Suisse des Auteurs, une fondation privée genevoise, Pour-cent culturel Migros, Fondation Casino Barrière Montreux, Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittent·e·s genevois·e·s.
Texte et mise en scène Guillaume Béguin
Dramaturgie Guillaume Cayet
Avec Lou Chrétien-Février, Julie Cloux, Romain Daroles, Claire Deutsch, Maxime Gorbatschevsky, Pierre Maillet
Collaboration artistique Aurélia Lüscher
Stagiaire mise en scène Charline Curtelin
Scénographie Sylvie Kleiber
Assistanat scénographie Gabrielle Ritz
Stagiaires scénographie Alexandra Lapierre, Antonie Oberson
Lumière Luc Gendroz
Musique Louis Jucker
Costumes Séverine Besson
Perruques et maquillage Cécile Kretschmar, assistée de Malika Stähli
Son Jonas Bernath
Régie générale Matthieu Baumann
Régie plateau, son Benoît Boulian
Régie lumière Zara Bowen
Construction décor Ateliers du Théâtre de Vidy
Peinture décor Sibylle Portenier
Réalisation costumes Marine Lesauvage, Laurence Stenzin
Photo de la scénographie Letizia Le Fur (Courtesy Galerie Laure Roynette Paris)
Lundi, mardi, mercredi 19h30
Jeudi, vendredi 20h30
Samedi 10 décembre 18h
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Comme la mer, mon amour
Après 19 ans de séparation, Abdellah retrouve Boutaïna dans les rues de Paris. Il et elle vont dans un café. Il et elle parlent. Abdellah veut absolument savoir pourquoi Boutaïna l’avait cruellement abandonné. Pourquoi elle a détruit leur amour-amitié. Il insiste, beaucoup. Boutaïna résiste, longtemps. Abdellah finit par trouver le moyen de l’obliger à parler, à s’expliquer : leur passion commune pour les films égyptiens.
Comme la mer, mon amour est une pièce sur l’inévitable retour des fantômes. La nécessaire confrontation radicale avec le passé. Et l’attente éternelle d’un miracle. D’une chanson.
NOTE D’INTENTION
Sur scène, deux personnages, deux immigré·e·s, deux fantômes. Une femme hétérosexuelle et un homme homosexuel dans un face à face à la fois intense et retenu, joué comme dans les films égyptiens de leur passé. Le son et la lumière (qui frôlera parfois le kitsch, mais sans ironie) les dirigent dans l’espace et donnent sens aux différents chemins que propose cette pièce. Il et elle créent une zone sensible, complexe, où l’on peut crier sans honte et régler enfin ses comptes.
EXTRAIT DE TEXTE
« Cher Abdellah, tu vas être surpris par cette lettre. Les choses sont parfois obscures. Tu m’as donné les plus belles et les plus intenses heures de ma vie, de mon exil ici à Paris, on a fait tout ensemble, on a recréé le temps ici ensemble, on a marché ensemble, on a pris des douches ensemble, on est allés au bain ensemble, on est allés au hamac ensemble, on est allés à la, piscine ensemble, on a regardé les films égyptiens de Faten Hammama et de Chadia et de Nadia Lotfi encore et encore ensemble, tu as été le Maroc que je n’ai pas connu, j’ai été le Maroc que tu n’as jamais connu, on a retravaillé l’avenir, on a imaginé ce qui n’existera jamais, tu as été beau, j’ai été belle, j’ai été nue […] »
ENTRETIEN
Fiction ou réalité ?
« AT : De nous voir jouer cette pièce, et que tu aies cette impression que c’est tellement proche de nous, comme si tu avais l’impression que c’était la vie-même, que ce n’était pas du théâtre, c’était ça le but dès le départ. Dans la pièce, on s’appelle réellement Boutaïna et Abdellah. On voulait dépasser les frontières fiction/pas fiction, vrai/pas vrai, mais juste donner une vérité qui est la nôtre, et qui existe entre nous.
BEF : D’ailleurs maintenant, mes souvenirs de notre amitié se mélangent aux souvenirs de la fiction. »
Découvrez l’intégralité de l’entretien à lire et à écouter sur notre chaîne YouTube !
REVUE DE PRESSE
Télérama, (TT) 21 septembre 2022 : « Elle, emportant tout de sa grâce si sensible. Lui, assumant son rôle avec espièglerie. Et sous l’apparent récit biographique s’immisce le roman noir de la société marocaine. »
Le JDD, 18 septembre 2022 : « Avec beaucoup de finesse entre ombre et lumière, vacarme et silence, il et elle flirtent ainsi avec l’inexprimable jusqu’à ce que l’émotion affleure, vraie et pour de vrai »
Toutelaculture.com, 15 septembre 2022 : « Les secrets se dévoilent et l’émotion affleure superbement au cours d’une représentation assez brève et qui pourrait être davantage développée. Les deux artistes jouent avec une pudeur et un plaisir non dissimulés, une facétie juvénile, et une belle complicité teintée de nostalgie. A la décontraction et l’humour fin d’Abdellah Taïa répond la sensibilité à fleur de peau de sa partenaire Boutaïna El Fekkak. Ensemble, ils narrent et célèbrent une belle et profonde histoire d’amitié. »
La Terrasse, 14 septembre 2022 : « Il s’agit de trouver l’équilibre et le bon rythme entre narration et incarnation, de ne pas sombrer dans le mélodrame et le pathos, ou à l’inverse dans un récit trop explicatif, et pour cela les deux interprètes ont un allié sûr : les films égyptiens, qui les ont tant fait rire ou pleurer, dont quelques extraits créent un écho onirique, une mise à distance ou un reflet amusé des affects. Délicate, sensible, plus ou moins intense, laissant affleurer par petites touches la partie émergée de problèmes massifs, la partition avance jusqu’à un monologue poignant de Boutaïna. Peuplé de fantômes tenaces, comme souvent au théâtre. »
Frictions, 13 septembre 2022 : « Beaucoup de subtilités que l’auteur-enquêteur qu’Abdellah Taïa assume lui-même, avec une autorité non voilée. Une autorité presqu’une violence à certains moments qui ne cache au bout du compte qu’une extrême sensibilité qui ne veut pas dire son nom. Une pudeur que la grâce bouleversante de l’interprète féminine qui a participé à l’écriture et à la mise en scène du spectacle parvient à nous rendre sensible, tout en dénonçant l’archaïsme de son pays dans la scène finale. »
DIACRITIK, 21 juin 2021 : « Boutaïna El Fekkak et Abdellah Taïa : Résister par l’amitié »
PRODUCTION La compagnie d’Un pays lointain
COPRODUCTIONS Théâtre Central / La Louvière, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
RÉSIDENCES DE CRÉATION Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National, Théâtre de Chelles, Théâtre Central / La Louvière, Lilas en scène
AVEC LE SOUTIEN de l’Institut Français à Paris, du T2G, et de la DRAC Île-de-France ET LE FINANCEMENT de la Région Île-de-France
©Jean Louis Fernandez
Texte et interprétation
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa
Mise en scène
Boutaïna El Fekkak, Abdellah Taïa et Jérémie Scheidler
Vidéo et dramaturgie
Jérémie Scheidler
Création et régie lumières
Jean-Gabriel Valot
Création et régie son
Loic Le Roux
Collaboratrice artistique
Noémie Develay-Ressiguier
Costumes
Benjamin Moreau
Regard scénographique
Lisa Navarro
Administration de production et diffusion Florence Verney
Semaine 1
LUN 12 SEPT, MAR 13, MER 14 À 19H30
Semaine 2
MER 21 SEPT À 19H30 | JEU 22, VEN 23, SAM 24 À 20H30
Semaine 3
MAR 27 SEPT, MER 28 À 19H30 | JEU 29, VEN 30 À 20H30
SAM 1 OCT À 18H
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Seuil
« Vous m’avez tuéR »
Dans la nuit de vendredi à samedi, Mattéo, 14 ans, laisse ce message sur les réseaux avant de ne plus donner signe de vie. 48h plus tard, une flic intervient dans le collège et interroge Noa, interne de la chambre 109 : Témoin principal ? Suspect ? Bourreau ? Noa devra répondre de ses actes, lui qui dit n’avoir rien fait.
À la façon d’un jeu de piste, dans une structure dramatique jouant sur différentes temporalités, lecteur·rice·s et spectateur·rice·s reconstituent peu à peu les pièces du puzzle de cette intrigue faisant apparaître l’ensemble des acteurs du collège, comblant peu à peu les trous de cette histoire, jusqu’à saisir le drame qui a eu lieu.
Seuil aborde par la fiction les mécanismes du modèle masculin à travers les rites de passage entre hommes. À travers le drame en creux de Mattéo, l’écriture interroge la construction du modèle viril contemporain par la violence, et la notion de consentement.
NOTE D’INTENTION
Le désir d’écriture de Marilyn Mattei se situe à l’endroit de l’urgence, abordant, travaillant des sujets que l’on nomme « brûlants », tout en essayant de trouver l’angle adéquat, le pas de côté nécessaire, et s’interrogeant toujours sur ce que le théâtre pourrait dire de plus que l’espace médiatique.
EXTRAIT
NOA. J’suis de la 109
ATEM. Tu rêves « Miskine »
NOA. Sur le papier du collège c’est écrit/
Atem déchire le papier.
ATEM. Que des mots. Le collège décide de rien c’est qu’des murs. Suffit pas d’avoir le chiffre 109 gratté quelque part pour faire partie de nous autres. Va falloir faire tes preuves comme nous autres si tu veux passer le seuil et être en d’dans pour de bon.
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du 4 au 7 octobre 2021 (10h30 et 14h le 4, 10h30 les 5, 6 et 9h30 le 7), collège Jehan le Povremoyne, Saint-Valery-en-Caux (76), Le Rayon Vert – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire ».
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22 novembre 2021 (11h et 14h30), collège Tancrède de Hauteville, Saint Sauveur Lendelin (50), dispositif « Villes en Scène » (Département de la Manche).
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9 décembre 2021 (10h, 14h, et 20h30 tout public), collège André Marlaux, Granville (50), L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire »
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10 décembre 2021 (10h et 14h), collège La Vanlée le 8, Bréhal-sur-mer (50), L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire »
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17 et 18 janvier 2022, collège Jacques Brel, Beuzeville (27), Pôle culturel La Cidrerie, dans le cadre du dispositif « Enfantissons, c’est essentiel ! » du réseau Enfantissage (Réseau normand jeun public).
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du 24 au 27 janvier 2022 (14h), collège Gabriel de Montgommery, Ducey-les-chéris (50), Service culturel – Communauté d’agglomération du Mont Saint Michel.
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Le 10 mars 2022 (10h), L’Éclat, Pont-Audemer (27), dispositif « Région en scène ».
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du 14 au 25 mars 2022 (10h et 14h), tournée en Guyane, TEK, Saint Laurent du Maroni et Mana.
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Le 6 mai 2022 (10h et 14h), collège Hérouville-Saint-Clair (14), Comédie de Caen – CDN
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Le 19 mai 2022 (14h), collège Jean Monnet, Ouistreham (14)
Forme en salle :
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Le 23 novembre 2021 (20h30), Espace Culturel, Les Pieux (50), dispositif « Villes en Scène (Département de la Manche).
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3 et 4 février 2022 (14h et 19h le 3, et 10h et 14h le 4), La Halle ô Grains, Bayeux (14), Festival « Graine de Mots »
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Du 5 au 9 avril 2022 (19h30 les mar/mer et 20h30 les jeu/ven/sam), Théâtre Ouvert (grande salle), Paris (75)
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Les 11, 17, et 18 mai 2022 (20h30), tournée décentralisée en bocage virois, Festival « À vif », Le Préau – CDN de Vire
- En juillet au Train Bleu dans le cadre du Festival Off d’Avignon
©Alban van Wassenhove
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
PRODUCTION Compagnie Les Grandes Marées
COPRODUCTIONS Comédie de Caen – CDN, L’Archipel – Scène conventionnée d’intérêt national « Art en territoire », Granville, La Halle ô Grains, Bayeux
SOUTIENS DRAC Normandie, Studio d’Asnières – ESCA, CDN de Normandie – Rouen, Scène Nationale 61 (Alençon, Flers, Mortagne), la Halle ô Grains, Bayeux, le Département du Calvados, de la Manche et de L’Orne, la Maison des Jeunes et de la Culture de Vire.
Ce projet a bénéficié d’un soutien de la DRAC de Normandie et de la Région Normandie au titre du FADEL
Normandie. Marilyn Mattei est lauréate de la bourse aux auteurs d’ouvrage 2020 du CNL pour l’écriture de Seuil.
Texte Marilyn Mattei
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Mise en scène Pierre Cuq
Avec Baptiste Dupuy, Camille Soulerin
Et les voix de Vincent Garanger, Thomas Guéné, Hélène Viviès
Scénographie et accessoires Cerise Guyon
Son Victor Assié, Julien Lafosse
Lumière François Leneveu
Production Lucile Carré
Diffusion Jean-Luc Weinich- Bureau Rustine
MAR, MER À 19H30
JEU À 14H ET À 20H30
VEN À 20H30
SAM À 18H00
À partir de 14 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Trois pour cent sauvages
Vois-tu?
Tu es là.
Tu es marié. Tu as enfanté, et tu te regardes dans la glace entre deux escales.
Car toi dont on parle. Ou l’homme dont on parle. Ou la femme. Ou l’entité juridique dont on parle. Ou bien la marchande de petits pois qui vous fera dormir le soir, ou l’épicier dont on parle, ont tous une entité propre qui nous ressemble, qui a sa variante -on a dit variante – qui n’est finalement qu’une variante d’un point A au point B :
aléas, amours, porte-monnaie.
Qui fait de toi un homme, qui n’est plus à la recherche de soubresauts entre les feuilles et les herbes hautes.
Petit animal, dont les dix doigts suffisamment souples et écartés apprirent à faire le feu, à cueillir des prunes, à tenir l’ombrelle, la fourchette, le stylo, le revolver, et capable d’évacuer sur le clavier des mots, des spéculations, et de décoder des métastases à travers des lunettes étranges!
Dix doigts suffisamment souples / vitaminés / raisonnablement musclés / manucurés / adoucis / tripotés tous les quinze jours par une masseuse professionnelle / les paumes brûlantes de faux soleils / assaisonnés d’onctueuses crèmes pèche / vanille et karité…
La peau s’exile des saisons.
Trois pour cent sauvages porte un regard plein d’humour sur les paradoxes de la langue. Notre système nous impose de plus en plus de chiffrage dans notre langage et dans notre quotidien ; que ce soit la météo, les cours de la bourse, l’accumulation de sondages et de promotions. Il élargit notre sémantique, falsifie le réel par la création de nouveaux mythes et de nouvelles nécessités de subsistance.
Comment considérer l’incalculable ? Comment porter un regard sur ces chiffres abstraits modifiant matériellement nos journées ? Quelle est la pureté d’alliage d’un phénomène social ? Nous nous concentrons sur les possibles énumérations, codifications, analogies, et combinaisons en ramenant tout à l’échelle du calcul. Un calcul dérapant jusqu’à l’absurde.
Le texte expose le parcours d’une personne sous le regard de trois personnages à l’allure de conférenciers. La parole se partage entre les trois acteurs représentant chacun un trait de caractère de l’homme raconté.
Auteure et metteuse en scène Rachel M. Cholz
Avec Clément Delhomme, Alex Guillaume, Aurélien Leforestier
Régie lumière Charlotte Ducousso
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Les Petits Pouvoirs
Imashima, Japon. Laïa est face à un cadavre qui flotte dans un onsen, l’un des fameux bains chauds du pays.
Paris, quelques mois plus tôt. Laïa vient d’être engagée dans une petite agence d’architecture où ses patrons, Benoît et Diane, l’entraînent rapidement dans une spirale de rivalités, de désirs et de rapports de forces.
Alors que les temporalités s’entremêlent, le crime se dévoile et révèle les mécanismes de pouvoir et de domination sexuelle qui se transmettent inconsciemment de génération en génération.
NOTE D’INTENTION
« Je voulais interroger la manière dont nous sommes amené·e·s, que nous soyons hommes ou femmes, à participer à un système et à le perpétuer alors même que nous pouvons en être victimes, alors même que nous pouvons sincèrement souhaiter le changer. Je voudrais raconter ainsi comment un projet commun peut susciter des enjeux de pouvoir étroitement mêlés à des questions de genre et de désir sexuel. »
– Charlotte Lagrange
EXTRAIT
DIANE. Tu sais je dis toujours à mes élèves
Vous serez mère ou architecte
Vous ne pourrez pas tout concevoir
Un môme ou une maison
C’est dans le temps
Ça prend du temps
De l’ambition
On ne peut pas tout concevoir
C’est le ventre ou la main
22-23 février : Théâtre de Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais
29 mars-1e avril : Comédie de Reims – CDN
10-11 mai : Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche
17-18 mai : Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon
©Simon Gosselin
Le texte est édité aux Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
PRODUCTION La Chair du Monde
COPRODUCTIONS Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale de Beauvais, Nest – CDN Transfrontalier de Thionville – Grand Est, Comédie de Reims – CDN, Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, L’ACB – Scène nationale de Bar Le Duc, Comédie de Valence – CDN Drône-Ardèche, Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines, Théâtre de Châtillon-Clamart
AVEC LE SOUTIEN DE La Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon – Centre National des écritures du spectacle et de la SPEDIDAM
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte d’aide à la diffusion signée par l’Onda, l’Agence culturelle Grand-Est, l’OARA Nouvelle Aquitaine, l’ODIA Normandie, Occitanie en scène et Spectacle Vivant en Bretagne.
Ce texte est édité aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Il a été présenté pour la première fois dans le cadre du Festival Jamais-Lu Paris #5. Coproduction Festival Jamais Lu (Montréal), Théâtre Ouvert. Avec le soutien de la SACD France, de la SACD Canada, d’Artcena, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et de la Délégation Générale du Québec à Paris. En collaboration avec Le Studio d’Asnières – ESCA, de la Spedidam.
Il a été sélectionné par le Centre national du Livre – CNL pour une bourse à la découverte.
La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Grand Est) et la Région Grand Est.
Texte et mise en scène
Charlotte Lagrange
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Avec Sidney Ali Mehelleb, Clara Lama Schmit, Julie Pilod, Rodolphe Poulain, Gen Shimaoka
Collaboration à la mise en scène
Constance Larrieu
Scénographie
Camille Riquier
Assistanat scénographie
Salomé Bathany, Aouregan Floc’h
Création sonore
Samuel Favart-Mikcha
Création lumières
Mathilde Chamoux
Assistanat création lumières
Charlotte Moussié
Costumes
Juliette Gaudel
Régie générale et construction
Baptiste Douaud
Régie son
Baptiste Tarlet
Régie lumières
Tatiana Carret
Régie plateau
Cléoh Ringeval
Administration et production Fatou Radix
Développement et diffusion Gabrielle Dupas
Relations presse Elisabeth Le Coënt – Erica Marinozzi AlterMachine
Communication Jessica Pinhomme – 5e Saison
LUN, MAR, MER À 19h30
JEU, VEN, SAM 12 MARS À 20h30
SAM 19 MARS À 18h
À partir de 15 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles
Cinq femmes à la personnalité hors du commun répondent aux questions d’une voix d’homme. Joan Yago, grâce à une langue précise, incisive, donne corps aux convictions radicales et ambivalentes de ces femmes, à propos de la perfection esthétique, du mariage homosexuel et du port d’arme aux États-Unis, d’un projet transhumaniste, de transidentité et de l’addiction. Leurs paroles désorientent les spectateur·rice·s, ébranlent les idées reçues et suscitent la réflexion. Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles constitue à n’en pas douter une œuvre formellement minimaliste qui nous touche par sa nature empathique. On y retrouve une sensibilité semblable qui échappe à tout jugement moral.
NOTE D’INTENTION
« Ce texte nous pose la question de la construction de l’identité et de la fictionnalisation de nos propres vies. Ces entretiens apparaissent alors comme un révélateur des paradoxes actuels de représentation des individus. On pourrait même penser que la réalité est un concept en cours de redéfinition. Comment le·a spectateur·rice va t-il se confronter avec la radicalité de ces femmes et leur choix de vie ? En tout cas les membres du collectif Le Grand Cerf Bleu et la musique lunaire d’Etienne Jaumet nous accompagnera dans l’exploration de ce territoire de femmes exceptionnelles. »
EXTRAIT
VOIX D’HOMME. Mais tu comprends que pour certaines personnes ça peut paraître étrange ?ROSE MARY POWELL. Je ne crois pas que les gens trouvent ça étrange. Lorsqu’ils disent que ça leur paraît étrange ou qu’ils ne comprennent pas, en vérité, ils pensent que c’est mal. Bien sûr qu’ils comprennent ce que je fais, mais ils considèrent que je n’ai pas le droit de le faire, vous voyez ce que je veux dire. Ils pensent tout simplement que ce n’est pas bien, que c’est de la triche. Ce qu’ils ne comprennent pas… c’est que ce n’est pas un choix. Je n’ai pas choisi d’être une petite fille de six ans, je le suis parce que c’est ce que je ressens… au plus profond de moi-même. Je le fais parce que j’ai peur. Et je n’invente rien. Même si je voulais, je ne pourrais pas arrêter d’avoir peur. C’est comme si on demandait à ces gens-là d’arrêter d’avoir faim ou d’avoir froid.
REVUE DE PRESSE
Médiapart, 19 février 2022, « Chacune de ces femmes parle de nous. Ce sont nos contradictions qui se reflètent dans les leurs, nos propres peurs que l’on projette dans l’autre. »
Pianopanier, 16 février 2022, « L’écriture de Yago et la manière dont il construit le discours de ces personnages exceptionnels nous renvoient à nous-mêmes et indéniablement à notre société en mutation. »
LeTheatreonline, 15 février 2022 « Une satire cinglante de la société du spectacle au Théâtre Ouvert »
CNEWS, 15 février 2022, « Pourquoi il faut aller voir la pièce Brefs entretiens avec des femmes exceptionnelles »
Toutelaculture.com, 9 février 2022, « Le Grand Cerf Bleu est exceptionnel à Théâtre Ouvert »
Scèneweb.fr, 9 février 2022, « Une mise en scène au cordeau, un texte puissant, une scénographie léchée, des comédien.nes percutant.es : une petite bombe de spectacle ! »
Timeout, 9 février 2022, « (…) Parce que chacun des entretiens possède sa propre mécanique et un dispositif scénique reflétant différentes traditions médiatiques, on ne s’ennuie jamais, et on regrette presque que le spectacle ne dure pas plus longtemps. »
Le Monde en nous, blog culturel, 9 février 2022, « Exceptionnelles car, en assumant sans ciller leurs idées et choix (qui nous paraissent) radicaux, [ces femmes] incarnent jusqu’au trouble les paradoxes et contradictions de notre époque, entre désirs individualistes et aspirations collectives. Intrigant et prenant jusqu’au bout. »
Toutelaculture.com, 31 janvier 2022, « Le collectif Le Grand Cerf Bleu est au faîte de son expertise et nous transmet la neutralité empathique et joyeuse de l’auteur. Il assène le manifeste de Yago : l’autre, le différent, doit être accueilli et préservé dans sa différence car chacune d’elles parle de nous. »
La Terrasse, 27 janvier 2022, « Les femmes extraordinaires de la pièce ne pourront en être que plus troublantes. Accompagnées de la musique d’Étienne Jaumet du groupe Zombie Zombie, leurs paroles très orales forment une partition à la précision d’autant plus redoutable que grâce à son ludique jeu de masques, Le Grand Cerf Bleu sait la faire passer inaperçue. »
Tsugi.fr, 18 janvier 2021, « Cette comédienne sur la scène d’un théâtre parisien, c’est Etienne Jaumet » : On adore le saxophoniste et le compositeur électronique, on a hâte de découvrir le comédien.
AUTOUR DU SPECTACLE
- Vendredi 11 – RENCONTRE
À l’issue de la représentation, vous pourrez rencontrer l’auteur, son traducteur et l’équipe artistique. - Mercredi 16 – CONCERT
Les spectateur·rice·s ayant réservé pour l’une des représentations du spectacle pourront assister à un concert d’Etienne Jaumet (krautrock, électro-psychédélique) et Gabriel Tur (chanson psychédélique) à l’issue de la représentation à 21h30.ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION AU 01 42 55 55 50
DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES
©Christophe Raynaud de Lage
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert, tapuscrit bilingue traduit du catalan par Laurent Gallardo
Texte traduit avec le soutien de Fabulamundi – Playwriting Europe et de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale.
PRODUCTION Le Grand Cerf Bleu, Léa Serror – Les singulières
COPRODUCTION Production déléguée de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines
SOUTIEN Fabulamundi – Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union Européenne
Texte Joan Yago
Traduction du catalan Laurent Gallardo
Ed. Tapuscrit | Théâtre Ouvert
Conception Collectif Le Grand Cerf Bleu (Laureline Le Bris-Cep, Jean-Baptiste Tur, Gabriel Tur)
Direction artistique Gabriel Tur
Musique Étienne Jaumet
Création lumière et scénographie Kelig Le Bars et Gabriel Tur
Création vidéo Pierre Martin
Avec Anna Bouguereau, Laureline Le Bris-Cep, Étienne Jaumet, Juliette Prier et Jean-Baptiste Tur
Production Léa Serror Les singulières
______
LUN, MAR, MER à 19H30
JEU, VEN, SAM À 20H30
À partir de 14 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Fanny
SYNOPSIS
« C’est une histoire banale, en apparence. Fanny vient tout juste d’avoir 55 ans. Elle vit avec son conjoint Dorian une magnifique et inaltérable histoire d’amour. Il·elle sont heureux·se. Véritablement heureux·se. Le couple, qui habite dans une maison assez confortable et un peu trop grande pour elleux, décide d’accueillir une locataire pour occuper une chambre inhabitée. Il·elle ne le font pas pour l’argent, mais pour faire du mouvement dans leur vie un peu trop stable. Il·elle se sentent peut-être injustement heureux·se. Il·elle voudraient être utiles. Peu importe les raisons qui font qu’il·elle ouvrent la porte à cette universitaire, étudiante en philosophie, il·elle seront confronté·e·s à une jeunesse engagée, foncièrement différente du couple. Et pour Fanny, cette rencontre déclenchera un désir absolu de redéfinir sa façon d’être au monde. Parce que malgré un bonheur évident, un équilibre sain, elle a envie de se remplir de partout. De faire éclater un peu de son univers et d’agir, peut-être, comme une courroie de transmission entre son ici et cette jeunesse qu’elle tente de comprendre. De comprendre pour vrai. […]
Le personnage de Fanny est une femme qui ne souffre pas tellement, mais qui s’aperçoit, au contact d’Alice, du décalage ahurissant entre la jeunesse et sa demie-vieillesse. Elle ne comprend pas tant le «nouveau» féminisme de sa locataire, ni son regard sur le monde et elle décide, à la place d’être en réaction, d’essayer de comprendre. Et ce pas, difficile, va la plonger en elle-même. Parce qu’il faut toujours accepter de se remettre en question. Parce que même si ce n’est pas confortable, il me semble que c’est la seule façon de laisser la vie entrer en soi puis partout. Il me semble que c’est la seule façon de continuer à s’inscrire dans notre société. » – Rébecca Deraspe
NOTE D’INTENTION
« Lorsque Fabien Joubert m’a parlé du projet qu’il avait envie que je mette en scène, le point de départ était extrêmement simple : il faudrait un beau rôle pour Gisèle Torterolo, comédienne emblématique de la compagnie. Cette suggestion m’a tout de suite plu, d’abord parce que j’aime beaucoup la comédienne qu’elle est, mais aussi parce qu’elle posait implicitement la question de l’invisibilité des rôles féminins de plus de cinquante ans dans le répertoire théâtral. Gisèle a 55 ans. Il existe de nombreux rôles magnifiques dans lesquels elle pourrait être distribuée, mais ce ne serait pas le personnage principal. Plutôt la mère du personnage principal, ou en tout cas un rôle dont les problématiques ne seraient intéressantes que dans la mesure où elles se définissent par rapport au questionnement existentiel d’un personnage masculin plus important. Cette absence quasi-totale, sur les plateaux, de figures féminines fortes qui auraient passé la cinquantaine n’est certainement pas un hasard. Elle reflète une disqualification sociale encore à l’œuvre aujourd’hui.
Il est évident que le théâtre a un rôle à jouer dans l’évolution des imaginaires et de la représentativité des êtres rendus invisibles par les diktats de la consommation, de la publicité et du mode de pensée patriarcal. Est-il possible de faire un spectacle intéressant dont la figure principale serait une femme de 55 ans, qui s’interroge sur sa vie et sur le monde qui l’entoure ? Est-ce qu’une femme de cet âge peut encore remettre son existence en chantier, se réinventer, et apporter sa contribution aux débats les plus progressistes qui animent nos sociétés ?
Pour répondre à ces questions, j’ai fait appel à Rebecca Déraspe, une des grandes autrices québécoises d’aujourd’hui. En plus de proposer des partitions extraordinaires pour les acteurs, Rebecca a la capacité de se projeter toujours avec délicatesse et humour dans des imaginaires de femmes plongées dans des situations qui mettent en crise les modèles et les clichés que l’on absorbe d’ordinaire par pression sociale. Sa pièce Fanny n’a rien de commun avec celle de Pagnol. C’est une comédie pour le monde d’aujourd’hui, qui dresse le portrait d’une femme bouleversée et bouleversante. » – Rémy Barché
EXTRAIT
« FANNY : Mon amour
On a oublié ça
Que danser c’est extraordinaire
On a oublié ça
C’était extraordinaire
J’ai tellement
Tellement
Tellement
Dansé
On sautait partout
Savais-tu ça que les filles pis les filles s’embrassent même si elles sont pas lesbiennes ?
Les filles les gars
Les gens
Les non-binaires
Sais-tu ce que ça veut dire non-binaire ?
J’ai rencontré plein de belles personnes
J’ai tellement
Tellement
Tellement
Dansé
Pis c’était pas c’était pas
C’était juste beau
Tu comprends »
REVUE DE PRESSE
À LIRE
Télérama – version papier, 19 janvier 2022, 2 « T » Télérama : « Au fil de frottements générationnels souvent hilarants – qui prennent l’allure d’un manuel de déconstruction critique à l’usage des nuls, astucieusement mis en scène par Rémy Barché -, des portraits plus complexes apparaissent, dessinés par trois interprêtes au taquet. […] Pari audacieux réussi ! »
Le blog du SNES FSU, 16 janvier 2022, « Fanny ne peut pas faner… » : « Face à nous, sur la scène du Théâtre Ouvert de plain-pied avec la salle, c’est tout un pan de notre vie sociale, politique aussi au sens large, qui est non pas « représenté » mais convoqué, présenté ou présentifiée – non pas rendre présent ce qui serait absent mais rendre présent à la conscience ce qui est présent dans le réel mais occulté, selon Sartre ; à savoir qu’aucun décret ne peut faire s’arrêter la vie et le théâtre à cinquante ans. »
Toute la culture.com, 12 janvier 2022, « Fanny, une splendide pièce de Rébecca Déraspe et Rémy Barché au Théâtre Ouvert » : « La pièce est très riche et explore des terrains variés mais tous liés, on en ressort avec l’espoir d’une union collective intergénérationnelle pour un avenir lumineux et égalitaire. »
L’Oeil d’Olivier, 11 janvier 2022, « La magnifique revanche d’une quinqua » : « Rémy Barché signe une mise en scène au cordeau, s’appuyant sur une scénographie étonnante et très colorée. […] Pas un temps mort, du rythme et des ruptures, et nous voilà pris en haleine, ne voyant pas le temps passé. Dans le rôle du mari attentionné, patient et surtout et aimant, Daniel Delabesse est extraordinaire. Il faut le voir regardant son épouse avec cette immense tendresse ! […] Plein de fougue, de contradiction, de peur et de certitude, donc de jeunesse, Elphège Kongombe est formidable. Quant à Gisèle Torterollo, elle incarne avec une grâce, une intelligence, une force, les joies et les tourments de son personnage. Fanny c’est elle mais c’est aussi nous ! La comédienne nous a régalés de bout en bout par la qualité de son interprétation. Une grande dame ! »
Scèneweb, Stéphane Capron, 16 novembre 2021 « Soir de Première avec Gisèle Torterolo »
hottellotheatre, Fanny de Rébecca Déraspe, Tapuscrit N°146, 7 août 2021, « Un théâtre malicieux qui ne laisse pas indifférent, en prise avec les questions aiguës du temps. »
© Joseph Banderet
Remerciements à l’ensemble des figurant·e·s des vidéos du spectacle
PRODUCTIONS O’Brother Company et Cie Moon Palace
COPRODUCTIONS ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc, La Comédie – CDN de Reims, Théâtre Ouvert, Le Carreau – Scène nationale de Forbach.
Avec l’aide à la création et à la diffusion de la DRAC, de la Région Grand Est, le soutien de la Ville de Reims et le département de la Marne.
Avec le soutien de la Ville de Reims.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques ARTCENA. Commande à Rébecca Deraspe pour Gisèle Torterolo sur une idée originale de Fabien Joubert et Rémy Barché.
Gisèle Torterolo est membre du collectif O’Brother Company. Fabien Joubert en est le directeur artistique. La O’Brother Company est conventionnée par la DRAC Grand Est et en résidence à la Comédie de Reims. Le texte de la pièce Fanny est publié par aux Editions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.
Résidences TAPS, Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, MC93, La Comédie de Reims
Texte inédit Rébecca Déraspe
Éd. Tapuscrit / Théâtre Ouvert
Mise en scène Rémy Barché
avec Daniel Delabesse, Elphège Kongombe, Gisèle Torterolo
Collaboratrice artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie Salma Bordes
Création son Antoine Reibre
Création vidéo Stéphane Bordonaro
Création lumières Florent Jacob
Régie générale François Picard
Stagiaires à la mise en scène Mélicia Baussan, Nicolas Murena
Administration, production Mathilde Priolet
Diffusion Laurence Lang
Avec les voix de Mélicia Baussan, Juliette Cahon, Adrien Caron, Romain Gillot, Julien Masson, Rose Millot et Nicolas Murena
Mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi à 20h30
Samedi 15 janvier à 18h
Samedi 22 janvier à 20h30
Dimanche 23 janvier à 16h00
Tout public à partir de 15 ans
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Soldat.E Inconnu.E
Des destins croisés sur fond de drame national.
Caroll est à son micro. Le matin très tôt. 5h13. La bataille commence.
Caroll anime une émission-radio inconnu(e) du grand public.
Caroll y crie son amour du monde, son amour de l’autre et transcende les souvenirs de la Grande et de la petite Histoire.
Caroll, à travers ses mots et tout son corps, mène une bataille féroce pour réaliser son œuvre d’art : Un monde meilleur.
Caroll envoie également de la musique comme on envoie des balles perforantes.
Pendant que la musique nous touche, se déroule devant les yeux de Caroll un monde en état d’urgence. Ce monde est un couple, IL et ELLE. Des sentinelles de l’opération du même nom. Un homme et une femme, anonymes, ici et maintenant. Qui n’ont pas pu intervenir. Qui sont restés figés. Un soir de drame national.
« Soldat.e Inconnu.e prend corps dans une salle de théâtre. Un 13 novembre 2015.
Ce soir-là, dans la salle, dans le hall, dans la cuisine, on a pleuré ensemble sur un chevauchement entre deux siècles.
Ce soir-là, une communauté est apparue : celle de corps meurtris, qui comprenait qu’une violence sans commune mesure ébranlait notre vieux notre monde.
Créer cette pièce, c’est une réponse à notre impuissance. À notre sidération.
C’est la poésie contre le coup de massue, c’est rendre visible des corps qui luttent, des âmes en peine qui se noient dans un système.
Soldat.e Inconnu.e prend vie dans un dispositif bi-frontal, comme pour retrouver cette communauté de corps qui regardent cette histoire-là. Au théâtre. Comme pour boucler la boucle.
Une histoire de changement de paysage. Une histoire à affronter. Pour pleurer et crier ensemble. » (Aurélie Van Den Daele)
EXTRAIT DE TEXTE
« IL, seul face à tous. Après chaque point de ponctuation, il y a un temps. Comme si IL écoutait des questions qu’on lui pose.
IL
Oui je suis motivé.
Non je n’ai pas peur c’est une chance c’est comme une consécration pour moi.
Ah oui je sais juste une confirmation consécration ça fait un peu pompeux.
Ah oui oui presque religieux mais pas du tout mon cas donc.
Oui je reste à ma place affirmatif.
Affirmatif mes tests sont tous bons certains très bons d’autres exceptionnels. Négatif
je ne me vante pas je ne suis pas comme ça c’est écrit sur les notes que vous avez sur
vos tables je n’ai pas été éduqué comme ça merci maman.
Mes origines mes premières classes vous avez tout sur vos papiers je n’en ai pas
honte elles font ma richesse.
Oui je suis là pour servir.
Encore plus.
D’où je viens ?
Ça n’a jamais été un problème.
D’une mission oui.
Pour mon pays.
Je connais les paroles évidemment.
Ça ne me dérange pas.
Prendre les armes ne signifie pas les utiliser n’importe comment.
Évidemment que j’ai réponse à tout je suis motivé je vous l’ai dit.
J’en suis conscient et je sais ce que ça implique.
Plus tard j’irai me reposer.
La retraite bien plus tard.
Pardon ?
Est-ce que je sais cuisiner le couscous ?
Oui oui je sais le cuisiner pourquoi ?
Tout le monde aime le couscous.
Il n’y a aucun problème je le cuisinerai avec plaisir il faudra juste investir dans une couscoussière ou j’emmènerai la mienne enfin celle de mon père.
Oui c’est mon père qui cuisine qui cuisinait.
Oui modernes c’est ça nous sommes modernes c’est ça.
Merci.
Oui.
C’est un honneur.
Je serai là en avance.
Oui j’ai l’adresse.
Je n’y manquerai pas.
Oui vous aussi.
Passez une belle journée. »
©Marjolaine Moulin
TOURNÉE
>> 16 au 19 novembre 2021 au TnBA-Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine
>> 18 au 19 janvier 2022 au Théâtre de Corbeil-Essonnes
>> 21 janvier 2022 à La Ferme de Bel Ébat-Théâtre de Guyancourt
>> À l’Onde en 2022-2023
REVUE DE PRESSE
À LIRE
La Terrasse, 20 août 2021 : (entretien avec Aurélie Van Den Daele) « Sidney Ali Mehelleb écrit en chocs et en cris, avec justesse et colère. »
L’Oeil d’Olivier, 5 octobre 2021 : « Aurélie Van Den Daele invite le public à être le témoin privilégié d’une passion folle, d’une jeunesse fracassée contre le mur de la violence aveugle et inhumaine du terrorisme. »
Toutelaculture.com, 6 octobre 2021 : « La poésie comme mot d’ordre et vecteur d’amour »
Les Trois Coups, 18 octobre 2021 : « La mise en scène recèle de surprises et de mystères qui sollicitent l’intelligence autant que la sensibilité, la distance et la proximité. En bref, une réussite. »
À ÉCOUTER
RFI De vive(s) voix : (entretien avec Aurélie Van Den Daele et Sidney Ali Mehelleb) « Soldat-E inconnu-E: la poésie contre le coup de massue du 13 novembre 2015 »
PRODUCTION DEUG DOEN GROUP
COPRODUCTION ET RÉSIDENCES Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines, TNBA-Théâtre National de Bordeaux Aquitaine, Théâtre de Corbeil-Essonnes / Grand Paris Sud, Théâtre des Ilets-CDN de Montluçon
Le DEUG DOEN GROUP est soutenu par la DRAC Ile de France dans le cadre du conventionnement Théâtre.
Ce texte est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA
Texte Sidney Ali Mehelleb
Éd. Tapuscrit / Théâtre Ouvert
Mise en scène Aurélie Van Den Daele
Avec Sumaya Al-Attia (ELLE), Grégoire Durrande (musicien), Sidney Ali Mehelleb (IL), Fatima Soualhia Manet (Caroll)
Collaboration artistique Julie Le Lagadec
Scénographie, lumière, vidéo Collectif INVIVO Julien Dubuc
Création sonore Collectif INVIVO Grégoire Durrande
Costumes Elisabeth Cerqueira
Production Diffusion Boite Noire
Gabrielle Dupas & Sébastien Ronsse
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30
Dimanche à 16h
Relâche les 10 et 11 octobre
Tout public à partir de 14 ans
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Loto
Il est la vedette des salles des fêtes de province, le roi des soirées loto, qu’il anime avec fantaisie et brio. Elle est partie vivre en ville et a pris ses distances avec un monde rural dans lequel elle ne s’est jamais épanouie. Chacun·e a suivi son chemin. Mais voici l’heure des retrouvailles entre le père et sa fille. Attaché à son territoire et à sa culture populaire, le père a perdu de vue les rêves de sa fille. Le fossé s’est creusé entre elleux. Et voilà la jeune femme de retour au village pour tourner un documentaire. L’occasion, enfin, de se découvrir l’un·e l’autre ?
……
C’est un véritable loto que Rémy Barché a choisi de mettre en scène. Mais le déroulement de la soirée est perturbé, à coups de madisons endiablés, par un groupe de danseurs de salon, convaincus d’avoir priorité sur la location de la salle des fêtes. Dans cette ambiance de comédie musicale, la plume de Baptiste Amann excelle à extraire des situations les plus anodines tout le sel d’une dramaturgie pleine d’humanité, où les questions intimes et politiques s’entrelacent pour toucher à l’essentiel.
Création dans le cadre de la tournée Par les villages, dispositif hors-les-murs de la Comédie de Colmar
REVUE DE PRESSE
Un Fauteuil pour l’orchestre, 10 décembre 2021 :
« Le rire est là, une détente absolue, une leçon surprenante sur cette question curieuse et si recherchée du comment aller mieux. »
©André Muller
PRODUCTION Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
Avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique
Lundi, mardi, mercredi à 19h30
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30
Relâche le 12 décembre
Texte Baptiste Amann
Mise en scène Rémy Barché
Avec Arnaud Jolibois-Bichon, Bénédicte Mbemba
et un groupe de volontaires : Alaïs Berger, Ondine Charbin, Esther De Villèle, Isabelle Girard, Yussef Larbaoui, Julien Louvet, Pierre-Alain Nilsson, Julien Ottavi, Léa Parisot, Julie Renault, Araks Sahakyan, Mélie-Alma Torrell, Martine Vinet, Véra Yakoubi
Collaboration artistique Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie et costumes Salma Bordes
Chorégraphie Anaïs Rouch
Lumière Thierry Gontier
Son Lucie Franz
Administration, production, diffusion
Agathe Cordray
À partir de 12 ans
Carte TO | ||
---|---|---|
Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |