Festival ZOOM #9

Carte blanche à Stanislas Nordey | Debout, la joie de David Léon

Samedi 25 mai à 20h

Debout, la joie de David Léon

Le ressac de la mer étreint le mouvement de Debout, la joie.
Son flux caresse, lamine, charrie, creuse et polit, emportant le lecteur dans une valse des pronoms, des voix et des identités.
Au bouleversement de la rencontre avec l’œuvre de l’écrivain Mathieu Riboulet – dont le texte résonne ici comme un hommage –, la voix narrative tresse un dialogue, questionnant le lecteur : « Que produit la littérature face au travail du temps, de la mémoire, du deuil et de l’amour ? »
Conversation entre les morts et les vivants, Debout, la joie, travaille au dépouillement et à l’épure de l’écriture, à son archéologie même, affirmant le geste littéraire comme celui du lieu possible d’une Fraternité.

 

Le Parisien : « A découvrir sur la scène du Théâtre Ouvert ! »

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte David Léon 
Éditions espaces 34
Mise en voix par et avec Stanislas Nordey

Durée : 1h40
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival ZOOM #9

La Détente

Jeudi 23 mai à 20h

Suzanne est professeure de musique au collège. Elle mène une vie paisible dans une maison située sur le bord d’une crique à l’eau exceptionnellement fraîche.
La vie de Suzanne est bouleversée le jour où la destruction de la crique est annoncée. Une centrale nucléaire sera construite. Dans la région, un mouvement de contestation s’organise contre le projet. Mouvement massif qui, d’abord pacifique, se radicalise progressivement.
La pièce raconte l’histoire de ce mouvement du point de vue de Suzanne qui, de paisible citoyenne, va se transformer en militante acharnée. En bout de course, Suzanne pressera la détente.

EXTRAIT

MAIRE. Une grande nouvelle attend la commune Suzanne.
Le·la Président·e vient.
SUZANNE. Le·la Président·e ?
MAIRE. Oui Suzanne. Le·la Président·e. Il·elle vient dans la Commune. Vient dans la crique.
SUZANNE. Qu’est-ce qu’il·elle vient faire dans la crique ?
MAIRE. Un discours sur l’environnement. Le Palais Présidentiel veut un beau décor. Bonnes nouvelles à la clé pour la Région, pour la Commune.
Le Palais a repéré votre maison. Votre maison surplombe la crique. Vous voyez cette fenêtre, là. C’est cette fenêtre que les Renseignements ont repérée. Très bon poste pour un tireur d’élite.
SUZANNE. Les Renseignements ont repéré ma fenêtre ?

 

La Détente est lauréat de la session d’automne de l’Aide nationale à création de textes dramatiques Printemps 2024.

©Joseph Banderet 

Texte et mise en voix Raphaël Gautier
Avec Baptiste Febvre, Vincent Couesme, Katell Jan, Gaïa Oliarj-Inès, Clara Paute

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€

Trop beau pour y voir

Jeudi 28 et vendredi 29 mars à 20h

La pièce explore l’histoire du chlordécone, pesticide utilisé aux Antilles dans les bananeraies jusqu’en 1994, alors qu’il est interdit aux États-Unis depuis 1975 et sur le reste du territoire français, et classé comme cancérigène probable par l’OMS depuis 1979.
On suit la famille de Lyne, une ouvrière agricole guadeloupéenne, qui se rassemble pour la veillée funéraire et l’enterrement de Josuah, le fils de Lyne, mort d’un cancer de la prostate. Différents tableaux se tissent en parallèle, mythiques, inventés ou historiques, pour explorer depuis Adam et Eve les choix collectifs qu’on a fait par rapport à l’agriculture et aux pesticides, et qui nous ont menés ici. À cet enterrement.

 

EXTRAIT

LAURENT. – Je suis un agriculteur avant tout, Jacques. Tu comprends, un agriculteur. Et j’aime ma terre, j’aime mes terres. J’aime chaque parcelle de ma terre. Tu crois que j’irais volontairement empoisonner ma terre. Depuis que je suis né, je vois mon père faire ce travail. Et ses pères avant lui. Cette affaire, c’est une affaire de famille. Il faut nous faire confiance.

BERNARD. – Comme nous on t’a fait confiance. Tu te souviens.

LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE. – Je me souviens. Mais on n’est plus dans les années 50. Maintenant les gens posent des questions. Ce qu’ils mangent, les produits. On en parle à la télé.

BERNARD. – Putain Jacques. Cette filière agricole n’a pas besoin de se faire chier dessus par des écolo-bobos. Ils savent pas ce qu’on vit. C’est une vie de travailleurs, une vie de sacrifices, une vie sans vacances, une vie de grande responsabilité. On peut pas se permettre de se tromper, jamais. Mai on fait ça pour qui, pour quoi ? Pour nourrir les Français, Jacques.

LAURENT. – Je travaille 12 heures par jour. Je les connais moi, mes bananes et mes bananiers.

BERNARD. – Ecoute, Jacques, ce produit, moi, j’en boirais. Je boirai un verre de ce produit, là, devant toi, comme si c’était mon rhum. Pour te prouver que c’est ok. Regardes.

 

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’ÉPAT (École Pratique des Auteur·ices de Théâtre) sur une pièce inédite. Un espace dégagé de tout enjeu de production pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture et ses résolutions scéniques. 

REVUE DE PRESSE

La 1ère, le portail des Outre-mer : « Avec une écriture à la fois touchante et hilarante, Béatrice Bienville pose sur la scène de théâtre un sujet important, que beaucoup découvriront. »

 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

EN PARTENARIAT avec l’École du Nord – École Supérieure d’art dramatique (Lille)
AVEC LE SOUTIEN de la Région Île-de-France pour l’ÉPAT 
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Béatrice Bienville
Mise en espace Jean-René Lemoine
Avec 16 élèves comédiens et comédiennes du Studio 7 (2021-2024) de l’École du Nord – École supérieure d’art dramatique (Lille) : Yassim Ait Abdelmalek, Félix Back, Poline Baranova Kiejman, Jessim Belfar, Clément Bigot, Sam Chemoul, Jade Crespy, Fantine Gelu, Ambre Germain-Cartron, Loan Hermant, Mohammed Louridi, Ilana Micouin-Onnis, Marie Moly, Chloé Monteiro, Miya Péchillon, Charles Tuyizere

 

La configuration de la petite salle ne permet pas l’accès aux retardataires.

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)

Sola

Samedi 20 janvier à 19h30

Sola est une longue respiration, une traversée pour un·e interprète où le souffle est inscrit dans la langue pour mettre en lien un corps et un flux de conscience dans un moment critique. La pensée est en ébullition, comme souvent dans les moments de crise psychiques, et le corps absorbe ce flux dans un contre-mouvement. La première version de Sola, Revoir les sommets, est née d’une rencontre entre une autrice, un comédien et un metteur en scène. L’écriture a ensuite suivi ce fil, l’a déployé.

EXTRAIT

Je me suspends
au temps

je peux pas j’ai dit je disais si je me suspends au temps est-ce que le temps me mord les pieds c’est pas ça que je disais ce que je disais c’est que le jour où ma mère me regardera dans les yeux je ne serai plus là j’aurai quitté ce bloc que j’ai rejoint pour me rapprocher d’elle pour ne plus qu’elle s’inquiète de moi trop loin c’est ça que je disais je disais je devrais toujours répondre à ma mère pour trouver un sens mais je ne pourrai jamais la regarder dans les yeux dans le regard de ma mère je prends le risque de voir que je suis au sol depuis trop longtemps

Le texte est publié aux éditions Le Pôticha.

Entrée libre sur réservation.
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar  
Mise en voix Laurent Poitrenaux 
Avec Stefany Ganachaud, Laurent Poitrenaux

Durée : 30 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

David à grande vitesse

Vendredi 8 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 16h

Le 30 mai 2022, à 6h du matin, deux jours après la victoire du Real Madrid lors de la Ligue des Champions, le père de David se fait brutalement arrêter chez lui, par la police. Les voisins entendent tout, appellent les voisines, et la rumeur enfle. Au collège, tout le monde est au courant. Des mécanismes de soutien et de solidarité se mettent en place pour aider sa mère à se relever et à reprendre les choses en main. Pendant ce temps-là, David se mure dans le silence et ne parlera plus qu’avec son héros, Karim Benzema.

David à grande vitesse bénéficie de l’Aide nationale à la création de textes dramatiques (session d’automne 2023). 

EXTRAIT

Apparemment ma daronne elle a entendu du bruit chez David c’matin / Tu crois y a eu un problème ? / Ouais apparemment c’est chaud de ouf / Chaud de quoi chaud comment / Bah chaud genre y a les deks ils sont venus et bah voilà quoi / Askip carrément ils ont défoncé tout son appart / Bah quoi voilà quoi c’est quoi c’est comment ? / Bah ils ont cassé la porte frère tu veux j’te dise quoi ? / Ils ont cassé la porte la table la télé le canap c’est un zbeul chez eux mon frère / Quoi mais ah bon ? / Bah ouais ils ont cassé la porte ils ont levé son daron et voilà c’est tout tu veux j’te dise quoi ? / Mais son daron il s’est pas baré son daron ? / Mais j’en sais rien moi j’étais pas là / Ah genre son daron là il est à la rate genre / Ouais il a pris perpète apparemment / Perpète carrément / Mais il a fait quoi son daron ? / Chais pas moi / Moi j’ai entendu c’est un truc avec le père a Malik / Mais t’as entendu quoi toi mais n’importe quoi t’as entendu un truc t’as rien entendu c’est un fou / Moi j’crois c’est braquage hein / Ou alors il a buté un mec / Ou alors il a séquestré un mec / Ou alors c’est un dealer tu sais pas t’en sais rien 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de répétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Clémence Attar
Mise en voix Laurent Poitrenaux en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Bonnie Barbier, Julie Borgel, Lucille Camus, Alison Dechamps, Stéphane Delile, Hortense Girard, Eli Roy, Pierre Thionois, Zaïna Yalioua 

Durée : 50 min
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Jeudi 7 décembre et vendredi 8 décembre à 19h

2014, République des Tropiques. Une gigantesque statue de Marilyn Monroe mise à la décharge provoque la réminiscence d’une disparition que certain·e·s cherchent à oublier, d’autres à expliquer. Sur fond de tragédie familiale, il s’agit d’une histoire de fantômes et de deuil impossible. Quels sont les mythes qui nous construisent face aux rêves qui nous détruisent ? Marilyn à la décharge, c’est autant un symbole qu’un présage.

EXTRAIT

WILLY
Est-ce qu’il t’arrive de la voir ? Moi parfois je la vois

LE PÈRE
Est-ce un fantôme ou un souvenir ?

WILLY
Il y a une différence ?

LE PÈRE
Qu’est-ce que vous veniez faire ici ?

WILLY
On s’asseyait sur le mur
nos jambes ballantes
un pied du côté où le village vieillissait
l’autre pied du côté où la ville s’est maintenant développée et puis on allait au drugstore
répéter ses chansons

LE PÈRE
Ça n’était pas sérieux

WILLY
Il y avait de l’amour
Il y avait ce rêve de partir ensemble
Et puis le Nouvel An
la soirée dans ce club karaoké
Avant qu’on ne m’accuse à tort
avant de partir sur un autre continent
j’ai continué de venir ici le soir en me disant elle va peut-être réapparaître
Mon urgence en revenant ici
ça n’était pas de voir la dépouille de mon père c’était de revoir cet endroit
Et voilà
une statue monstrueuse

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com


Photos de repétitions

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

 

Texte Constance de Saint Remy
Mise en voix Elsa Granat en présence de l’autrice
Avec les élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Félicien Fonsino, Tristan Glasel, Fanny Laborie, Esther Lefranc, Woodina Louisa, Dylan Maréchal, Nathan Moreira

Durée : 1h30
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival ÉPAT avec l'École du TNB

Après nous, les ruines

Jeudi 7 décembre à 21h et samedi 9 décembre à 18h

Tout commence un dimanche de printemps. Quatre ami·e·s se retrouvent pour pique-niquer dans un parc. Au départ les esprits sont à la fête, mais la joie laisse rapidement place à l’inquiétude, car une menace invisible plane dans l’air et gronde sous la terre, sans que personne ne parvienne à l’identifier. La nuit suivante, une catastrophe survient et engendre une crise qui s’installe durablement dans le quotidien des personnages. Pourtant, il·elle·s préfèrent en ignorer les conséquences. Saison après saison, on les retrouve dans le même parc, où ils tentent de renouer avec leurs vieilles habitudes. Mais la catastrophe les a changé·e·s et, dès lors, on assiste au dérèglement progressif et irrémédiable du groupe.

Après nous, les ruines est lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique Artcena 2023. Le texte est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert.

EXTRAIT

14h27 – Ensoleillé – 24,2°C
Vent : 6km/h
Indice UV : 4
Qualité de l’air : bonne 

Secousse sismique : 5 secondes – Magnitude 3,4 – Intensité II

Glenn se frotte la nuque. 

Glenn. Tiens.
Marissa. Qu’est-ce qu’il y a ? 
Glenn. J’ai senti quelque chose. 
Manuel. Quelque chose ? 
Glenn. Oui, quelque chose dans ma nuque. Une sensation étrange. Comme un frisson. Un frisson de plaisir. Ou peut-être une caresse. Quelque chose d’agréable, en tout cas. Et maintenant – Maintenant, je crois bien que ça me démange dans la nuque. 
Manuel. Montre moi. 
Glenn. C’est étrange – 
Marissa. (à Manuel) Tu vois quelque chose ? 
Glenn. Tellement étrange – 
Manuel. Il est rouge. Viens voir. 
Glenn. C’est comme si – 
Marissa. Effectivement, il est bien rouge. 
Glenn. J’ai l’impression que tout cela s’est déjà produit. 

ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
Sur la billetterie en ligne, au 01 42 55 55 50 ou par mail resa@theatreouvert.com

Lire, s’interroger, réécrire, réfléchir, relire, couper, faire entendre, déplacer, réécrire encore, proférer. C’est la dynamique entreprise de ces deux semaines d’EPAT (École Pratique des Auteur.ice.s de Théâtre) sur les textes de Clémence Attar, Pierre Koestel et Constance de Saint Remy. Un espace dégagé de tout enjeu de production, un moment privilégié dans le parcours de trois auteur·ices et de leur texte pour s’interroger collectivement sur un projet d’écriture.
©Christophe Raynaud de Lage

Texte Pierre Koestel
Mise en voix Léna Paugam en présence de l’auteur
Avec des élèves de la promotion 11 (2021-2024) en 2ème année de l’École du Théâtre National de Bretagne Esther Armengol, Ramo Jalilyan, Charlotte Leroy, Paolo Malassis

Durée : 1h40
Petite Salle
Carte TO
Plein tarif Entrée libre
Tarif réduit Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs
Associations, groupesà partir de 6 personnes
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s)
Festival FOCUS #9

Les Incendiaires

Mercredi 22 novembre à 20h30

Après sept ans d’absence, Zakariya de Sarles profite des funérailles de sa grand-mère pour revenir dans la maison de son enfance. Ce n’est pourtant pas pour honorer la mémoire de la défunte que le jeune homme – membre d’une ligue religieuse meurtrière – fait son retour, mais pour rétablir la justice, au nom des innombrables victimes silencieuses du laboratoire pharmaceutique dont Adrien – son oncle, puis père adoptif – est l’actionnaire majoritaire. Par la capture de son oncle, cet héritier qu’on avait envoyé en pension alors qu’il était adolescent précipite l’implosion d’une famille fortunée, gangrénée par le mensonge, les non-dits, et des rapports de force aliénants.

   

 

©Christophe Raynaud de Lage

Texte et mise en voix Nicolas Girard-Michelotti
éditions Les Solitaires Intempestifs
en collaboration avec Alain Françon
Avec Christiane Cohendy, Alexandre Gonin, Guillaume Lévêque, Antonin Meyer Esquerré, Mathieu Perotto, Georgia Scalliet, Rebecca Tetens, Éric Verdin

Durée : 1h30
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Lac artificiel

Mercredi 29 et jeudi 30 novembre à 20h

Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu d’un été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin. Hors de la nuit, vers leurs souvenirs, à la dérive, dans un monde qui tangue, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.

Dans cette pièce, Marine Chartrain évoque le moment charnière que représente l’adolescence, son instabilité, ses troubles, ses transformations. L’autrice façonne des dialogues vifs et réussit à ancrer avec justesse des monologues dans des situations concrètes d’une grande force scénique.

Remerciements Ludovic Lagarde, Antoine Oppenheim
©Jacob Stambach

Texte Marine Chartrain
Éditions Théâtre Ouvert | TAPUSCRIT
Mise en voix Céleste Germe
Collaboratrice artistique et jeu Maëlys Ricordeau
Création sonore Jacob Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer

 

Durée : (estimée) 1h20
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€
Festival FOCUS #9

Carte blanche à Nicolas Maury – Est, de Philippe Minyana

Samedi 18 novembre à 20h

Est est un chant à deux voix spécialement écrit pour Nicolas Maury. L’épopée d’un rescapé qui revient au monde.

Un homme revient de la guerre. Il parle à un autre homme qui est dans l’ombre, qui l’écoute. L’homme qui revient de la guerre évoque un ami avec qu’il a fui ; qui a perdu la vie ; mais c’est surtout le retour dans les pays en paix et l’émerveillement de redécouvrir les gestes ordinaires des existences qui fascinent et bouleversent le parleur. L’homme qui est dans l’ombre est un instituteur fou de lecture. Les deux gars, qui se sont rencontrés par hasard, deviennent amis, se confient et le parleur entraîne l’instituteur dans son périple. Et les voilà dans la maison familiale du parleur ; ensemble ils traversent ces lieux de mémoire et de vie…

Le texte est publié aux Solitaires Intempestifs.

©Christophe Raynaud de Lage

Texte Philippe Minyana
Ed. Solitaires Intempestifs
Par et avec Nicolas Maury, Philippe Minyana

Durée : 50 min
Grande Salle
Carte TO
Plein tarif 6€ Entrée libre
Tarif réduit 4€ Entrée libre
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 4€
Associations, groupesà partir de 6 personnes 4€
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) 4€