Type de spectacle : Rencontre
Grès (Tentative de sédimentation)
Comment se transforme l’humiliation en colère ? Comment se produit l’instant décisif ? Lorsqu’un corps décide de passer à l’action, de monter dans un bus pour lancer des pavés à la capitale.
Grès est le récit d’une voix. Celle-ci se raconte, nous raconte. Sa trajectoire. De son travail, à sa voiture, les ronds-points, la nationale, la maison, les repas avec sa moitié et ses enfants…
« On mange avec les gosses. On parle un peu de leur avenir. La grande est en troisième. Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Son frère répond « chômeuse ». Ça ne fait rire personne je lui dis. J’aimerais être inséminatrice, elle dit, surtout pour les vaches, elle précise. Je me dis : on a l’imaginaire dont on hérite. A la campagne, pourquoi voudrait-elle être députée ? Je lui dis tu verras bien plus tard, t’iras d’abord au lycée et puis après à l’université… »
Guillaume Cayet (auteur), Emmanuel Matte (acteur), autour de Grès (Tentative de sédimentation)
L’Araignée
Elle travaille toujours dans l’aide sociale à l’enfance.
Mais plus avec les MNA, les mineurs non accompagnés.
On préfère ça, qu’elle ne le fasse plus. Son rôle à elle, c’était de s’occuper des dossiers. Elle devait traiter les dossiers de 250 enfants de papier. Elle devait s’appliquer, pas s’impliquer. Mais elle préférait aller sur le terrain pour tisser des liens avec ces jeunes-là. Offrir un gâteau d’anniversaire, partager quelques frites, c’était déjà çà…
« Peut-être que les araignées sont capables de faire semblant de mourir devant un danger imminent ?
Si seulement je pouvais faire ça de temps en temps me mettre en pause »
Charlotte Lagrange (autrice), et Emmanuelle Lafon (comédienne), autour de L’Araignée
Texte publié en collection Tapuscrit Théâtre Ouvert (2020)
Ça raconte Sarah
L’histoire d’une passion amoureuse, le récit à la première personne d’un amour fou et dévorant entre deux femmes.
« Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, son nez cassant de doux rapace, ses yeux comme des cailloux, verts, mais non, pas verts, ses yeux d’une couleur insolite, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l’allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l’étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure. »
Pauline Delabroy-Allard (autrice, sous réserve), Keti Irubetagoyena (metteuse en scène), Julie Moulier (comédienne) autour de Ça raconte Sarah
Texte publié aux Editions de Minuit (2018)
Les cinq fois où j’ai vu mon père
Dans mon travail, depuis des années, mère, père, fils, fille s’entrechoquent indéfiniment. Je ne cesse d’établir la famille comme si elle était la clef de l’énigme du problème humain. C’est encore une fois le cadre de cette pièce. Le sujet est personnel, voire intime. Alors qu’il concerne bien d’autres.
« Aujourd’hui encore, à l’âge où je suis vieux, je ne cesse de le chercher.
Depuis la cinquième fois où j’ai vu mon père, il a disparu. Il n’est bien sûr pas encore mort. Il est bien en vie, mon père. Il ne donne toujours pas de nouvelles.
Mais tout semble aller. Il a pris sa retraite, vit comme vit un occidental au repos. »
Guy Régis Jr (auteur, comédien)
autour de Les cinq fois où j’ai vu mon père
Texte publié aux Ed. Gallimard – Collection Haute enfance (2020)
Un jour d’été que rien ne distinguait
L’enfance de Louise, dans les années 70 en France, est marquée par les difficultés financières de ses parents, leur peur de l’avenir, leur désarroi et leur tristesse, une forme de désolation qui contamine tout, jusqu’à la couleur des ciels. Face à cette réalité, Louise oppose une détermination forte : elle ne vivra pas la vie de ses parents. Elle ne sera ni pauvre ni triste ni résignée. Guidée par un attachement farouche à sa liberté, rebelle à toute forme de domination, Louise est à la recherche de ce qu’elle va devenir.
« La tristesse qui s’était emparée de notre famille n’épargnait rien ni personne. Aussi, j’ai dû inventer La fille. Avoir recours à ce subterfuge. Imaginer sa silhouette à mes côtés. Inventer une présence qui me consolait. Qui me protégeait de ce malheur dont je ne faisais pas le tour, dont il était impossible de faire le tour, de circonscrire, parce qu’il semblait avoir tout pris, tout envahi… »
Stéphanie Chaillou (autrice), et Emmanuelle Lafon (comédienne)
autour de Un jour d’été que rien ne distinguait
Texte publié chez Notabilia (2020)
TÉMOIGNER
ELISE WILK (autrice roumaine)
suite à la présentation de sa pièce Avions en papier à Théâtre Ouvert le 24 novembre 2017
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En avril, Fanny Chartres m’a écrit sur Facebook. Elle voulait traduire ma pièce Avions en papier en français. Peu après, j’ai reçu un mail de Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert à Paris. Elle me demandait s’il existait une traduction française de ma pièce. Cette heureuse coïncidence a rendu possible une mise en voix en novembre 2017.
Avions en papier (écrit en 2015) a déjà été produite par plusieurs théâtres publics et compagnies indépendantes en Roumanie, mais la mise en espace d’Eugen Jebeleanu fut la première lecture de la pièce dans un autre pays.
Pendant la performance, je me suis rendue compte que le problème des parents roumains qui travaillent à l’étranger, surtout en Italie et en Espagne, et qui laissent chez eux des millions d’enfants, n’est pas très connu en France et j’ai pensé que cela pourrait donner lieu à un problème de réception de la pièce pour le public.
Quand un enfant ou un adolescent en Roumanie vous dit « Mes parents sont en Espagne », tout le monde comprend qu’ils travaillent là-bas. Mais quand un adolescent français vous dit « Mes parents sont en Espagne », ça a un sens complètement différent. En fait, l’idée c’est : « Mes parents ne sont pas là ». Et la pièce parle de ça. Même si les spectateurs n’avaient aucune idée des problèmes spécifiques à la Roumanie, ils connaissaient les agressions, la violence à l’école, le premier amour, la peur de ne pas être accepté – parce que ces problèmes sont universels.
Et ce qu’il y avait d’amusant avec Alain Delon, qui apparaît dans la pièce sous la forme d’un poster sur le mur, c’est qu’un jeune Roumain de 16 ans ne le connaît peut-être pas, alors qu’en France tout le monde le connaît.
Ce fut une bonne lecture, j’ai aimé l’idée d’Eugen Jebeleanu de projeter des images de films sur l’adolescence, de Elephant de Gus Van Sant à Bacalaureat de Cristian Mungiu.
J’ai aussi beaucoup apprécié les discussions que j’ai eues avec quelques spectateurs après la performance ainsi que la rencontre avec deux classes de lycées parisiens.
Peut-être ne savaient-ils que peu de choses à propos du problème de l’immigration pour le travail en Roumanie, mais la lecture à Théâtre Ouvert m’a fait comprendre qu’Avions en papier, au delà d’être une pièce sur l’immigration, la pauvreté et des problèmes spécifiques à la Roumanie, était d’abord une pièce qui parlait du fait de grandir.
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Regard des traductrices
Avions en papier est un texte coagulé autour de problèmes d’adolescents qui réagissent par un comportement confus, voire cruel. En cela, l’école devient un champ de bataille dont on survit. Ou pas. La pièce aborde ainsi un phénomène social qui semble sans remède : le harcèlement (physique, verbal et émotionnel) à l’école. En parallèle, chaque élève d’Avions en papier vit une histoire triste et douloureuse à l’endroit qu’il nomme « maison ». Les temps sont durs pour les parents mais encore plus pour les enfants qui ne peuvent profiter d’un cadre familial propice à l’épanouissement, qui vont à l’école sans amour et qui ne renoncent pourtant pas à le chercher. Le texte d’Elise Wilk aborde avec une sensibilité singulière les problèmes des jeunes à l’école et au sein de leurs familles. Par une construction intelligente qui permet d’entrer dans les pensées des personnages, Avions en papier explore d’une manière lucide et drôle le monde des adolescents à la recherche d’une place dans une société toujours plus dure et plus indifférente, où les parents, contraints de travailler à l’étranger, abandonnent leurs enfants. La violence et la cruauté qui traversent leurs relations cachent des traumatismes profonds, quand même les persécuteurs les plus endurcis espèrent encore qu’une merveille surgisse dans leurs vies.
Avions en papier n’est pas une pièce sur les enfants dont les parents sont partis travailler à l’étranger. Ce sujet représente seulement l’arrière-plan du texte qui est en premier lieu une histoire sur l’adolescence en général.
L’auteure ne se complaît jamais dans la noirceur. Elle écrit dans une langue subtile et légère malgré des personnages en souffrance, elle compose « à hauteur » des adolescents de 13 à 18 ans. Un texte entièrement dédié à ceux qui, après la séparation, se demandent comment vivre sans.
La pièce d’Elise Wilk émeut par ce mélange paradoxal et parfaitement maîtrisé de fantaisie et de cruauté avec lequel elle évoque les problèmes des adolescents dans le contexte bien réel de la Roumanie contemporaine et parle avec force et subtilité des liens qui unissent des êtres confrontés à l’éloignement, à la perte de repères, au manque d’amour.
Fanny Chartres et Alexandra Lazarescou
Que nos vies (aient l’air d’un film parfait)
Un jour, un groupe d’artistes reçoit les clefs d’un lieu de création, derrière un parking, derrière un bowling, dans une petite ville de La Manche. Ils découvrent les villes, les cantons et les bourgs de ce département qu’ils sillonnent.
Une autre histoire commence, celle des paysages que l’on recompose, du territoire qui nous change ou nous bloque, des mutations des gens et des endroits. Une histoire qui pourrait devenir la pièce qu’ils joueraient aujourd’hui.
Que nos vies (aient l’air d’un film parfait) est une tentative pour raconter quelque chose du monde en racontant des lieux. Dessiner des espaces géographiques et inventer les situations qui y jaillissent. Une aventure en forme de grand road-trip immobile.
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Lire du théâtre est toujours très difficile.
Les mots couchés sur le papier ont du mal à nous laisser percevoir les tensions, les rythmes, les changements de registre que seuls les mots portés par des voix et des corps peuvent nous faire comprendre.
Cette «dramatique incarnée» se révèle particulièrement pertinente pour cette pièce de Nathanaël Frérot.
Apparemment simple dans ses thèmes, puisqu’il y revendique un intérêt pour les petites choses de la vie, l’apparemment quotidien et banal (je me suis amusée à le comparer à Depardon), il place ses situations dans un cadre très complexe.
Mises en abîme à plusieurs niveaux, juxtaposition brutale de genre fictionnels très différents (je me suis amusée à le comparer à Godard).
Dix jours, c’est bien court pour rendre compte de cette complexité mais j’espère que aurons pu laisser entrevoir les richesses et les potentialités de cette écriture.
Catherine Marnas
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EXTRAIT
« J’aimerais dire. Te dire à toi.
Ou t’écrire.
Tu n’es pas là et c’est toujours à toi que je parle.
Je t’écris depuis un endroit
D’une zone sensible aléatoire.
On y parle d’endroits
D’un théâtre des opérations à venir
De territoires aux contours mouvants
avec des frontières tracées à main levée
Un croquis de maisons, de soleil ou de nuages avec des chemins et des bonhommes
Un schéma technique très précis exécuté avec de très gros feutres ».
École du Nord – Théâtre du Nord
En partenarait avec l’École du Nord
avec le soutien de la Région Île-de-France
Maître d’oeuvre Catherine Marnas
avec la promotion 5 (2015-2018) de l’Ecole du Nord
14 élèves-comédiens et 2 élèves-auteurs
Peio Berterretche, Claire Catherine, Morgane El Ayoubi, Caroline Fouilhoux, Alexandra Gentil, Alexandre Goldinchtein, Victoire Goupil, Haïla Hessou*, Corentin Hot, Margot Madec, Mathilde Mery, Cyril Metzger, Adrien Rouyard, Lucas Samain*, Etienne Toqué et Mathias Zakhar
*élèves-auteurs
Rencontres initiées par Lazare#2
En partenariat avec la MC93
avec la participation de
Nacera Belaza, artiste chorégraphe
Guillaume Cayet, auteur
Caroline Guiela N’Guyen, metteuse en scène
Lazare, auteur et metteur en scène
Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert
et le témoignage filmé de Mario Batista, auteur et metteur en scène
modération Pascal Paradou de RFI
Le théâtre iranien aujourd’hui
➝ Je suis une créature de twitter, vous pouvez me prendre en photo !
de Mohammad Rezaï Rad
traduit et adapté du persan par Tinouche Nazmjou
mise en voix par Jean-Pierre Vincent
avec Nacima Bekhtaoui
Dix pas, c’est la distance qui sépare Neda, âgée de 26 ans, de la balle qui causera sa mort.
Dix pas, c’est le temps qu’il faudra pour qu’elle devienne une « créature de la toile », que son visage ensanglanté, filmé par des téléphones portables soit diffusé sur Youtube, Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux et devienne l’un des symboles de la contestation iranienne.
Dix pas. C’est le compte à rebours déclenché par l’auteur pour entraîner le public au milieu des manifestations qui secouent Téhéran en juin 2009 au lendemain de la réélection contestée du président Ahmadinejad.
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➝ L’étoile de l’aube ou la fille au ruban rouge
de Mohsen Yalfani
traduit et adapté du persan par Tinouche Nazmjou
mise en voix par Jean-Pierre Vincent
avec Boutaïna El Fekkak
Monologue de l’une des nombreuses victimes de la révolution de 1979, exécutée sommairement en prison au début des années 80. Il s’ouvre sur une histoire d’amour naissante, le portrait de la jeune fille « disparue » qui s’adresse à un homme torturé, déchiré, obsédé par cette photographie de sa bien-aimée d’autrefois… Peu à peu, on découvre les raisons de la tragique disparition de la fille au ruban rouge et de toute une jeune génération décimée par la révolution islamique.
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➝ Chroniques d’une journée morte
de Mohammad Charmshir
traduit du persan par Tinouche Nazmjou
mise en voix par Ildi, eldi ! (Sophie Cattani, Antoine Oppenheim)
avec Sophie Cattani
Chronique d’une journée morte décrit l’errance d’une femme qui perd peu à peu la mémoire. Le temps qui passe devient peu à peu angoissant et chaque geste quotidien problématique. Cela ressemble à la perdition d’une femme qui souffre de la maladie d’Alzheimer mais dont le diagnostic n’est jamais clairement établi.
En suivant un esprit en chute libre, l’auteur profite de ce thème sensible et anxiogène pour partager, le temps d’une journée, le quotidien d’une femme iranienne ordinaire.
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- ➔ Rencontre autour du théâtre iranien aujourd’hui à l’issue des mises en voix avec Tinouche Nazmjou, éditeur, traducteur ; Mohamed Kacimi, auteur, Mina Kavani, comédienne, Mohsen Yalfani, auteur et Shabnam Tolouei, comédienne et metteuse en scène.
En partenariat avec Ecritures du monde
Saga, de Jonathan Capdevielle
La famille est un sujet de réflexion intéressant, qui traverse la création artistique. L’histoire de ma famille a été ébranlée par des malheurs qui s’apparentent, sur certains sujets, à une tragédie grecque. La pièce Saga met en scène des épisodes de ce roman familial avec ses personnages emblématiques, mais aussi l’histoire pyrénéenne et ses légendaires icônes. Le groupe d’enfants et adolescents que nous étions, vivait en pleine campagne, dans une aire de jeux où se côtoyaient les brigands, Bonnie & Clyde, des reconstitutions de films d’horreur, les week-ends à la plage, des répétitions du Lac des cygnes, des séances de spiritisme, mes premiers pas au théâtre, avec pour toile de fond les Hautes-Pyrénées.
Je souhaite travailler à partir des souvenirs de cette période, en revisitant les lieux et en convoquant les personnages et les situations qui composent les épisodes de cette trépidante vie passée. Je développerai mon propre récit et celui de ma sœur, deux narrations, deux témoignages sur une même histoire. Ce passé raconté au présent est proche du docu-fiction. Il s’entremêle au passé revisité et rend compte du caractère tout à la fois euphorique, ludique, mélancolique et sombre de ces épisodes de vie théâtralisée.
Jonathan Capdevielle
Ces lectures, suivies d’une rencontre avec le public, font suite à la résidence de deux semaines menée à Théâtre Ouvert par Jonathan Capdevielle, ses interprètes et Jonathan Drillet, conseiller artistique et assistant à la mise en scène, dans le cadre de l’Ecole Pratique des Auteurs de Théâtre.
CREATION / calendrier de tournée
23et 24 février 2015 : Parvis, Scène Nationale Tarbes-Pyrénées
27 et 28 février 2015 : Théâtre Garonne – Toulouse
du 4 au 7 mars 2015 : Les Spectacles Vivants, Centre Pompidou – Paris
11 et 12 mars 2015 : La TAP, Scène Nationale de Poitiers
18,19 et 20 mars 2015 : L’Arsenic – Lausanne
24 mars 2015 : Théâtre d’Aurillac
27 mars 2015 : Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues
7 avril 2015 : L’Apostrophe, scène nationale de Cergy Pontoise
10 avril 2015 : Le Manège – Maubeuge-Mons
du 14 au 17 avril 2015 : Maison des Arts de Créteil
22 et 23 avril 2015 : Scène nationale d’Orléans
12 et 13 mai 2015 : Le Quartz, scène nationale de Brest
12 et 13 juin 2015 : Festival Latitudes contemporaines en coréalisation avec la rose des vents-Villeneuve d’Ascq
Septembre 2015 : Actoral – Marseille
Octobre 2015 : BIT Teatergarasjen – Bergen
automne 2015 : Pôle Sud, CDC en préfiguration en coréalisation avec le Maillon-Strasbourg
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
Saga, de Jonathan Capdevielle
Avec la complicité de Sylvie Capdevielle
Avec Jonathan Capdevielle, Marika Dreistadt, Franck Saurel
Conseiller artistique – assistant à la mise en scène Jonathan Drillet
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |