Type de spectacle : Spectacle
S-E-U-L-E ?
Une jeune femme se réveille seule sur une lande déserte. Elle a oublié son identité, ne sait pas où elle se trouve, ne se souvient de rien. Elle tente de comprendre comment elle en est arrivée là, imagine un scénario, échafaude des hypothèses, en creuse une, puis une autre, et peu à peu élabore un récit, les fictions possibles se ramifient. Mais est-ce bien certain ?
Seule est une fiction parue en 2018 aux Editions Inculte qui éditent depuis plusieurs années l’oeuvre de Daniel Foucard. Seule parle du monde à partir d’un point fixe isolé : une femme se réveille dans un territoire inconnu. Le texte a quelque chose d’un thriller psychologique, une enquête où l’état du monde tient lieu de psychologie. C’est aussi une variation contemporaine et féminine de la figure de Robinson Crusoë. Dans cette fiction qui avance par flux et saccades, bifurcations et accélérations, il y a d’abord une écriture jubilatoire pour une comédienne, une partition forte pour un « seule en scène ».
Si Daniel Foucard n’écrit pas pour le théâtre, ses dispositifs littéraires ont cependant quelque chose de théâtral. Les échappées inattendues et les réflexions multiples dessinent un paysage plein de variations dans lequel se dresse le personnage. La découverte du texte coïncide avec la rencontre de Séphora Pondi, jeune interprète découverte dans Désobéir, spectacle qui a révélé un tempérament d’actrice, une présence scénique douée du talent à multiplier les incarnations, passer d’une présence à l’autre, d’un mode d’oralité à l’autre. A la lecture de Seule il était évident que le personnage féminin devait être joué par Séphora Pondi.
Seule a fait l’objet d’une adaptation à la scène intitulée S-E-U-L-E ? réalisée par Sébastien Lepotvin, dramaturge avec qui je collabore depuis 2015 sur l’écriture des spectacles que je mets en scène (Ce qui nous regarde en 2016, Que viennent les barbares en 2019).
Myriam Marzouki
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EXTRAIT
Je suis blanche et fière de l’être comme mes ancêtres le furent, c’est ainsi qu’on les désignait, qu’on les montrait du doigt, blancs tout simplement
Je suis femme et blanche de peau et n’ai de comptes à rendre à personne sauf si je suis noire car rien ne me dit que je suis indiscutablement plus blanche que noire
Personne, dans cette ville déserte, ne me désigne en disant : cette femme est blanche, cette femme est noire, pas même un reflet, un miroir de rue, que je me fasse ma propre idée, quoiqu’en la matière seule l’opinion de l’autre compte vraiment
Il faudrait au moins pouvoir croiser un individu, quelqu’un qui entraverait mon chemin, nous obligeant tous deux à esquisser un petit détour je verrais tout de suite dans son regard si je suis noire ou blanche de peau alors évidemment, c’est une femme que cette personne verrait en premier, belle de surcroît, on sait combien l’attrait sexuel gomme instantanément les différences, mais tout son corps, toute son allure trahiraient une gêne passagère si nous sommes différents, je serais fixée en une fraction de seconde
Il y a fort à parier que les habitants d’ici font exprès de se cacher pour me laisser dans ce doute
Production Cie du Dernier Soir
Coréalisation Théâtre L’Échangeur – Cie Public Chéri
Seule de Daniel Foucard est publié aux éditions Inculte
Mise en scène Myriam Marzouki
Avec Séphora Pondi
Adaptation théâtrale Sébastien Lepotvin
Collaboration artistique Magali Gaillet-Cajan
Création lumière Emmanuel Valette
Régie générale Francis Leconte
Carte TO | ||
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Plein tarif | 6€ | Entrée libre |
Tarif réduit | 4€ | Entrée libre |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 4€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 4€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 4€ |
Mont Vérité
Douze jeunes artistes issus de l’école du Théâtre National de Strasbourg, ainsi que l’équipe artistique et technique, s’engagent avec force dans ce banquet dionysiaque que Pascal Rambert a écrit pour eux. Un hymne à la jeunesse, à la liberté et à l’amour qui se joue, se danse et se chante au pied du Monte Verità.
Ils portent leurs vrais prénoms mais jouent à être des personnages de fiction, ils racontent leurs désirs, leurs angoisses, leurs rivalités, leurs différences et leurs ressemblances, leur envie commune de ce théâtre qui les habite si profondément. Accompagné.e.s par le chorégraphe Rachid Ouramdane, ils exposent leurs corps, ils s’épuisent et renaissent pour faire entendre les mots qui disent leur engagement et leur appétit débordant au service d’une passion qui les dévore.
Spectacle créé avec les artistes issus du Groupe 44 de l’École du Théâtre National de Strasbourg.Pascal Rambert, Audrey Bonnet et Eddy D’aranjo sont artistes associés au Théâtre National de Strasbourg.
Production Théâtre National de Strasbourg
Coproduction Printemps des Comédiens, Centre Chorégraphique National de Grenoble
Avec l’aimable collaboration de structure production.
Texte et mise en scène Pascal Rambert
Chorégraphie Rachid Ouramdane
Collaborations artistiques Audrey Bonnet, Yves Godin, Alexandre Meyer
Avec Houédo Dieu-Donné Parfait Dossa, Paul Fougère, Romain Gillot, Romain Gneouchev, Elphège Kongombé Yamalé, Lyna Khoudri, Ysanis Padonou, Mélody Pini, Ferdinand Régent-Chappey, Yanis Skouta, Claire Toubin
Dramaturgie Baudouin Woehl
Scénographie Aliénor Durand
Costumes Clémence Delille
Lumières Édith Biscaro, Germain Fourvel
Son Enzo Patruno Oster, Lisa Petit de la Rhodière
Assistanat à la mise en scène, Dramaturgie Eddy D’aranjo
Régie Plateau Simon Drouart
Régie générale Vincent Dupuy
Décor, costumes Ateliers du Théâtre National de Strasbourg
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Love is in the Hair
Défrisé, lissé, tissé, perruqué… Le cheveu crépu, serait-il la métaphore de l’identité malmenée? Ce spectacle fait entendre les préoccupations et les désirs d’une génération afropéenne décomplexée.
Écouter attentivement les récits, regarder les images, entendre les silences, décrypter les non-dits pour créer cette fiction documentée, qui fait la part belle à l’imaginaire et à la rêverie, donnant la parole à celles et ceux qui veulent librement assumer leurs différences dans une société qui a du mal avec le pluralisme et le fait minoritaire. Au croisement de l’Histoire, de la sociologie, de l’esthétique et des arts, associant les mots, la musique et la danse, six comédiens et une musicienne remontent par le fil du cheveu l’Histoire des imaginaires noirs, entre révolution esthétique et revendication politique et identitaire.
Production Cie For Happy People & Co
Coproduction La Nouvelle Scène Nationale de Cergy-Pontoise ; Le FACM – fonds d’aide à la création mutualisée du Festival Théâtral du Val d’Oise ; La Ferme du Buisson SN Marne-la-Vallée ; Les Passerelles Scène de Paris Vallée-de-Marne ; La Comédie de Caen CDN de Normandie ; Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines
La compagnie est artiste associée à la Comédie de Caen-CDN de Normandie
Ce projet a bénéficié d’une aide au Compagnonnage Auteur par le Ministère de la Culture.
La compagnie est soutenue par la Région Ile-de-France au titre d’une Permanence Artistique et Culturelle
Ce projet est soutenu par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne, la Direction des Affaires Culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture, le Fonds SACD Théâtre
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Avec le soutien de L’École de la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Auvergne-Rhône-Alpes
Avec le soutien de la SPEDIDAM – société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées, et de L’Adami qui gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion
Texte Laëtitia Ajanohun
Mise en scène et scénographie Jean-François Auguste
Collaboration artistique Morgane Eches
Avec Fatou Malsert, Juliette Speck, Roberto Jean, William Edimo, Pascal Beugre Tellier, Samuel Padolus et Christiane Prince à la batterie
Chorégraphie Wanjiru Kamuyu
Lumières Mana Gautier
Costumes Marta Rossi
Peintures Marc Anselmi
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Portrait de Raoul
Qu’est-ce qu’on entend derrière une porte entrouverte ?
Sur le berceau de Raoul né à El Tránsito au Salvador, les fées se sont penchées. Fée n°1 : Mama Betty, sa mère, qui lui donne le goût des costumes. Mais la couture, c’est Paris… La fée n°2 y apparaît, sous les traits d’un certain Copi. À l’Opéra, la fée n°3, c’est Rudolf Noureev. Au Théâtre Gérard Philipe, la fée n°4, Stanislas Nordey, fait passer Raoul des coulisses à la scène. Raoul s’est toujours cherché et il s’est toujours trouvé. Il a appris la langue de Molière en apprenant tout Molière. Il s’en souvient encore. Ce soir, de mémoire, si ça lui chante, il nous dira Le Misanthrope. Marcial Di Fonzo Bo, sa fée n°5, a rencontré Raoul il y a des années et lui a donné régulièrement rendez-vous sur scène. Avec Philippe Minyana, ils le mettent en lumière.
Production Comédie de Caen – CDN de Normandie
mise en scène Marcial Di Fonzo Bo
avec Raoul Fernandez
Ferme les yeux
Depuis 2012, je mène une enquête sur la vie onirique dans les grandes villes de notre temps. De la Nouvelle-Orléans à Nanterre en passant par Paris, New York, Rome, Le Caire et le bidonville de Calais, j’ai posé cette question : « As-tu rêvé cette nuit ? As-tu rêvé un jour ? »
Ce projet d’enquête est à mes yeux politique : il consiste à recueillir des témoignages de ces faits-divers qui ont lieu dans l’inframonde, mais aussi, à inventer d’autres modes de relations dans la cité, comme nous l’enseigne la psychothérapie institutionnelle.
Commencé solitairement, ce voyage s’est transformé au fil des rencontres en une ramification d’aventures collectives.
Au fil de ce travail documentaire, d’écoute et de retranscription des paroles recueillies auprès des autres, j’ai tenu un carnet de notes subjectives.
Accompagné dans la finalisation de cette écriture par le metteur en scène Duncan Evennou, au cours de nos enquêtes dans le territoire de Nanterre pendant les élections présidentielles de 2017, mais aussi à New York et dans la ville du Caire, j’ai achevé ce poème documentaire d’un monde où règne un régime onirique de la réalité, cette fiction qui raconte sur un mode second notre aventure – ce combat social d’amour en songe.
Lancelot Hamelin
septembre 2019, Rome
Mise en scène Duncan Evennou
Musique Donia Massaoud
Création sonore Maya Boquet
Avec Gaël Baron, Donia Massaoud
Portrait de Raoul – Qu’est-ce qu’on entend derrière une porte entrouverte ?
Sur le berceau de Raoul né à El Tránsito au Salvador, les fées se sont penchées. Fée n°1 : Mama Betty, sa mère, qui lui donne le goût des costumes. Mais la couture, c’est Paris… La fée n°2 y apparaît, sous les traits d’un certain Copi. À l’Opéra, la fée n°3, c’est Rudolf Noureev. Au Théâtre Gérard Philipe, la fée n°4, Stanislas Nordey, fait passer Raoul des coulisses à la scène. Raoul s’est toujours cherché et il s’est toujours trouvé. Il a appris la langue de Molière en apprenant tout Molière. La fée n°5, Marcial Di Fonzo Bo, le met en scène et en lumière.
La beauté de la langue. Je suis amoureux de la belle langue
Je suis tombé dans la langue française et je commençais à oublier celle de mon enfance
Alors un jour j’ai très mal au ventre. Je vais aux urgences.
Crise d’angoisse Je me dis « Raoul tu as le mal du pays »
Quand je téléphonais à ma Mama elle me disait « Reviens
reviens je t’en supplie »
En pensée je me suis mis à revoir les falaises blanches le sable noir de mon pays
J’arrivais même à sentir l’odeur de l’usine de noix de coco
Donc je saute dans un avion
A l’arrivée une vieille vend des pupusas
Des galettes de maïs
Ça m’a fait tout drôle. Ça m’a fait plaisir. J’ai revu ma
famille. Je les ai trouvés petits et très vieux
Ça m’a fichu un coup
Ma Mama me disait « Alors alors ? » et moi je pleurais»
Philippe Minyana
Extrait de Portrait de Raoul
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[PRESSE]
« …une véritable performance »
« …le portrait de Raoul…absolument épatant… »
« …un portrait cousu main… »
Ouest France
« …un triomphe et une grande émotion… »
« …à voir absolument… »
France 3 Normandie
« …à ne sourtout pas manquer… »
Liberté
« …lumineux et profondement humain… »
Your Magazine
« …un portrait touchant »
Normandie Attractivité
Production Comédie de Caen – CDN de Normandie
mise en scène Marcial Di Fonzo Bo
avec Raoul Fernandez
La Truite
Un dimanche. Dans un petit village. Un couple, proche de l’âge de la retraite, qui vient de s’installer pour ouvrir une petite boulangerie bio.
Nouvelle maison. Nouvelle vie. Un dimanche, ils réunissent leurs trois filles et leur conjoint pour l’anniversaire du père. Mais il a surtout une annonce faire, importante, grave. L’aînée vient avec son conjoint, son bébé et la panoplie qui va avec, la cadette idem, la benjamine vient avec sa compagne.
La deuxième a aussi ramené une truite. Lacto-pesco-végétarienne, elle ne mangera pas la blanquette de veau. En fait, on va surtout parler de ça. Pourquoi elle ne ferait pas comme tout le monde ? Ça veut dire quoi «avoir des convictions?» Convaincue de quoi, au juste ? Est-il opportun d’affirmer ses convictions quand ça fait mal aux autres ?
La Truite est une pièce écrite pour les acteurs qui la jouent. Elle parle d’amour, de bouffe, de la famille, de la mort, d’amour, de générations, de valeurs universelles, de communautarismes, d’amour, d’aujourd’hui. Sa structure implacable, se compose de trois parties : entrée, plat, dessert.
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Avec La Truite, j’ai voulu parler de ceux qu’on ne remarque pas, à qui on ne s’intéresse jamais, rendus invisibles non par velléité politique comme on s’arrange des violents, des fous, des pauvres, mais tout simplement par omission, par manque d’intérêt. Ceux qui, de générations en générations pensent le monde, cherchent à le représenter ou se le représenter, mais en définitive ne le font jamais.
Baptiste Amann
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LA PRESSE EN PARLE
(…) Baptiste Amann précipite les tensions jusqu’à leur point ultime. Son texte, mis en scène avec subtilité, est plus convaincant quand il fouille l’anecdote pour en extraire l’acidité que lorsqu’il s’attarde du côté des généralités, comme le conflit générationnel. Mais ne mégotons pas. Ce n’est pas si souvent qu’on croise cette évidence : un auteur est là. Joëlle Gayot, Télérama, TT
(…) La Truite ne suit pas le chemin d’une énigme, elle traverse les courants des amours, conflits et enjeux d’une famille d’aujourd’hui dont les parents ont respiré dans leur jeunesse un air libertaire et l’ont légué en héritage à leurs filles, qui ne savent pas comment s’en dépatouiller. Histoire commune, direz-vous, souvent remise sur le métier du théâtre. Oui, mais le style fait la différence, et celui de Baptiste Amann impose sa teneur. Brigitte Salino, Le Monde (…)
La pièce, qui dure trois heures lesquelles passent comme l’éclair, décrit l’ordinaire parfois gai, parfois triste des familles d’aujourd’hui. On ne peut que louer la mise en scène de Rémy Barché qui, en s’attachant essentiellement au jeu des acteurs, rend la pièce attachante. Joshka Schidlow, Allegro Théâtre (…)
Entre monologues lyriques et échanges groupés qui témoignent d’une grande acuité sur la cellule familiale de notre époque, l’écriture affûtée de Baptiste Amann, à mi-chemin entre rire et gravité, croque sans caricature toutes les complexités des dynamiques familiales, à la fois cocon protecteur et piège sclérosant. Vincent Bouquet, Sceneweb
Coproduction La Comédie de Reims-CDN, Compagnie Moon Palace
Avec le soutien de Théâtre Ouvert–Centre National des Dramaturgies Contemporaines, de la Région Île-de-France, de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon-CNES, de l’ONDA , de Fabulamundi-Playwriting Europe, du programme Culture de l’Union européenne
Avec la participation du Jeune Théâtre National
Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques
D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
La Comédie de Reims et la compagnie Moon Palace remercient la compagnie MidiMinuit pour la mise à disposition de matériel.
Mise en scène Rémy Barché
Avec Suzanne Aubert, Marion Barché, Christine Brücher, Daniel Delabesse, Julien Masson, Thalia Otmanetelba, Samuel Réhault, Blanche Ripoche
et la voix de Baptiste Amann
Assistanat à la mise en scène Alix Fournier-Pittaluga
Scénographie et costumes Salma Bordes
Lumière et régie générale Florent Jacob
Son Antoine Reibre
Régie plateau Mohamed Rezki
Carte TO | ||
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Plein tarif | 20€ | 14€ |
Tarif réduit | 14€ | 10€ |
Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs | 8€ | |
Associations, groupesà partir de 6 personnes | 8€ | |
Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtre(s) | 12€ |
Rapports sur toi (De mon chaos est née une étoile filante)
La pièce se passe dans un vestiaire abandonné. C’est l’un des plus beaux chants de vie qu’il m’ait été donné de lire. Nous sommes allés au bout de nos forces pour tenter de la faire apparaître dans toute son acuité. Mission stimulante et délicate, tant le texte pousse au bout la confiance accordée à l’athlétisme affectif de l’acteur, le pouvoir du langage poussé dans ses retranchements, l’art du glissement, de la rupture, des grands écarts émotionnels. Dans cette histoire, ces 12 mois vécus par une bande de potes, on peut en effet passer du désespoir le plus profond (un désespoir pas aimable, rude, âpre) à la confiance la plus inébranlable dans notre capacité à faire le monde plus prêt à accueillir la belle vie. Rien de très extraordinaire dans ces vies écrites ici, sinon la vie elle-même, représentée dans toute sa plasticité, sa propension à nous faire refaire un tour de montagnes russes alors qu’on n’en demandait pas tant. N’attendez pas de message ici, vous n’en trouverez pas, ou alors prenez les tous, ils sont nombreux, additionnez-les, et accordez-leur la grâce d’exister dans leur contradiction pour que dans leur chaos subsiste une étincelle qui éclaire furtivement notre nuit partagée.
Rémy Barché
Ce texte a été spécialement écrit pour les élèves de la promotion 2017-2019 de la Comédie de Reims.
Production et coréalisation La Comédie – Centre dramatique national de Reims
Liens
La Comédie de Reims
Ce texte a été spécialement écrit pour les élèves de la promotion 2017-2019 de la Comédie de Reims.
Production et coréalisation La Comédie – Centre dramatique national de Reims
Mise en scène Rémy Barché
Lumière Didier Saint-Omer
Son Antoine Reibre
Vidéo Cyrille Molé
Régie Mohamed Rezki
Avec Alann Baillet, Anne-Mary Augustinov, Arthur Girard, Danaé Monnot, Léa Sarlet, Lucie Joulé, Joséphine Cantalejo, Valentin Paté, Max Unbekandt, Rosine Vokouma
11 septembre 2001
Depuis le 11 septembre 2001, une page nouvelle de l’histoire contemporaine s’est ouverte concernant le terrorisme, non seulement dans les faits, mais aussi dans les consciences. C’est comme si, à force de subir les attentats à répétition, nous étions devenus plus à même de les accepter comme une normalité.
Par un étrange phénomène d’adaptabilité ultra rapide dont notre époque a le secret, les individus ont développé un rapport intime et profond à « l’événement attentat ».
Comme un petit territoire enfoui dans nos corps et nos cerveaux que chacun gère le mieux qu’il peut, l’événement attentat a pris une forme insidieuse et s’est immiscé dans nos intimités retranchées. Révéler ce rapport intime en public est l’objectif de ce projet.
Production Collectif ildi ! eldi
Coproduction Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines.
Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur au titre du conventionnement, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de La Maison Louis Jouvet / ENSAD (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon), de La Friche Belle de Mai, de Montévideo –Marseille, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM
Conception mise en scène Collectif ildi ! eldi (Sophie Cattani, Antoine Oppenheim)
Avec Sophie Cattani, Jessie Chapuis, Pablo Jupin, Antoine Oppenheim
Création sonore Benjamin Furbacco, Antoine Oppenheim
Création lumière Ludovic Bouaud
Production Collectif ildi ! eldi
Coproduction Théâtre Ouvert-Centre National des Dramaturgies Contemporaines.
Avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur au titre du conventionnement, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de La Maison Louis Jouvet / ENSAD (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon), de La Friche Belle de Mai, de Montévideo –Marseille, de l’ADAMI et de la SPEDIDAM